Nuit Trouble [Pv Mao et Eowen Sauloon]

Ce soir était une nuit agréable, le ciel dégagé laissant passer la lumière qu'offrait la lune. Une petite brise faisait secouer les branches, des arbres faisaient tomber leurs feuilles du même coup. Tout était silencieux, mais une chose vint briser ce silence... Les cliquettements des chaînes d'Ivellios. Cela sonnait comme une belle mélodie, puis dans l'ombre de la nuit, dans les broussailles et entre les arbres, se cachait Ivellios Raven Black. Il resserra ses chaînes autour de son bras pour ne plus faire de bruit et devenir une véritable ombre.Il avait le regard fixé sur le petit sentier qui traversait cette partie de la forêt... Il attendait sa "proie"... Le plan était simple, on leur avait donné l'ordre de tuer la première personne qui passerait par là. La seule façon de reconnaitre la cible était le fait qu'elle serait accompagnée de trois gardes, mais cela importunait point Ivellios et Mao. Oui sa petite sœur l'accompagnait, ils formaient tout de même un duo d'assassin hors pairs... Mais ce qui tracassait Ivellios et qui tracassait sûrement sa sœur aussi était le fait que l'employeur n'ait pas voulu révéler le nom ou quoi que ce soit sur la cible. Mais bon, temps qu'il pouvait tuer, ça lui plaisait... À moins que sa sœur soit plus rapide et n'en lui laisse aucun, ce qu'il trouverait très barbant. Le plan d'attaque était très simple aussi: Mao était supposé arrêter le groupe où se retrouvait la cible pour leur demander son chemin et pendant que toute l'attention serait rivée sur sa petite sœur lui en profiterait pour se faufiler derrière les gardes et les tuer. Les autres se retourneraient pour voir ce qui se passe et verraient ce qui se passe et du même coup ils tourneraient le dos à Mao. Et bien, elle en profiterait pour tuer le reste du groupe. Ils ne sauraient jamais ce qui s'était passé tellement ils seraient mort vite, mais Ivellios avait modifié le plan... Au lieu de tuer la cible, il la capturerait et l'interogerait pour voir s'il pourrait en tirer quelque chose d'interessant et la tuerait sûrement après... Oui cela achallait vraiment Ivellios de ne pas savoir l'identité de cette personne. La seul chose qu'il savait c,Était que la cible était une femme... Peu importait, Ivellios retourna à sa "surveillence" en espérant que Mao se montrerait convaincant et lui laisserait au moins quelqu'un à tuer...

Cela faisait quelque heures qu'ils attendaient, mais Ivellios était extrêment patient et il aurait pu attendre des jours caché à cet endroit... Alors en attendant il se demandait bien ce qu'il pourrait faire à la jeune dame pour la faire parler... Bien sûr il faudrait bien qu'il l'attrape avant, mais bon, il aimait mieux être "prêt"... Il allait sûrement lui planter deux kamas dans les épaules et ensuite passer ses chaînes au dessus d'une branche pour ensuite la lever de terre et laisser sa petite soeur Mao s'amuser un peu avec elle et sûrement après, si la cible n'a pas toujours encore parler, Ivellios demanderait à Mao de tenir les chaînes pour qu'il puisse s'amuser un peu avec cette jeune femme (Mais n'allez pas penser dans d'autre sens si vous voyez ce que je veux dire...) Ivellios fut extirpé de ses pensées par une petite lumière venant du chemin`à plus de quelque mètres. Ivellios percevait quatre ombres... Sûrement les trois gardes et la cible... Il était plus que prêt maintenant

La forêt de Lolness était réputée pour son aura effrayante et lugubre, bien des contes et histoires racontaient que ce fut en ces lieux que les rituels nécromantiques et que ces mêmes lieux étaient infestés de magies. Mao ni voyait rien de tout cela, cette aura était agréable à cohabiter puisqu'il reflétait de peu son âme corrompue par le meurtre et la jalousie. Jalousie de voir son frère avoir tout le plaisir qu'il pouvait avoir alors qu'elle devait jouer à la princesse avec son père. Mais en cette journée, personne n'était présent pour parler des problèmes familiales, ni pour réprimander ses activités dites secrètes. Bien qu'elle le détestait, pour la mission qui leur avait été proposé à elle et son frère, qui à ses yeux n'était qu'une perte de temps, elle portait une de ses robes avec un voile qui cachait son œil couvert d'un cache-œil. Ayant prise la peine de salir la robe, elle irait selon le plan proposé par Ivellios, qu'elle tuerait de toute façon un jour pour l'avoir forcé, même s'il ne l'avait pas vraiment demandé, à s'habiller encore une fois comme une petite princesse en détresse. Assise sur un rocher, près du sentier principale où la cible était supposé passé son chemin, elle susurrait les milles et unes choses qu'elle détestait dans ce monde en pleine décomposition. Ce même monde qui, malgré ses défauts, avait réussis à faire sourire Mao. Un simple craquement la fit sortir de son passe temps et du coin de son œil encore découvert, elle vit clairement l'escorte approcher, le premier homme semblait déjà craintif, surement causé par l'atmosphère de l'endroit, mais sa situation s'empira lorsqu'il aperçu l'adolescente devant eux, mains sur son arme au cas ou elle serait un démon venu pour lui arracher les yeux et les lui faire avaler. Au contraire, la petite ne fit que se lever, prendre son temps pour descendre de son rocher et marcha rapidement en traînant son pied gauche comme si elle s'était blessée plus tôt en faisant aller sa main. Sa voix semblait douce, mais le manque d'émotion dans son regard et son ton de voix ruina tout l'effet de charme et de détresse, peut-être aussi manquait-elle de détermination.

«Finalement quelqu'un... Je suis très heureuse d'avoir été trouvée... Je me suis blessée et j'ai perdue mon chemin... Sauriez-vous par où dois-je me diriger pour retourner à l'entrée de la forêt... Rendue là je pourrai me débrouiller.»

Voilà, elle avait fait sa part du plan, maintenant il ne restait qu'à Ivellios de continuer le plan, même si elle avait déjà préparée deux à trois plan de rechange si tout était pour être gâché. Bien qu'elle essayait de voir toutes les personnes présentes, le garde qui l'avait intercepté lui bloquait la vue, et regarder tout le monde comme si elle scrutait le point faible du groupe serait trop indiscret. Ce même homme avait réagit en levant la main pour faire signe de stopper. Tout ce qui manquait à ce plan fut d'une larme qui n'arriva jamais, Mao était incapable de démontrer d'émotion et encore moins d'en faire exprès ou semblant. Du moins, son imitation de blessure était parfait, elle ne portait plus sa chaussure et ce même pied était salit et égratigner, une foulure ou bien une chute pouvait être porté à conclusion au premier regard.

Cette foret ne me rappelais pas que des bon souvenirs. C'est ici que le rituel pour que je devienne une âme damnée avait été exécuté et que j'avais perdu mon âme par la même occasion.
Cette fois je ne venais pas pour perdre quoi que se soit mais plutôt pour trouver quelque chose. L'informateur m'avait révélé où je pouvais trouver ce qui m'intéressait. Il avait eu l'air presque trop content de me dire ça d'ailleurs. Pour un informateur il avait craché le morceau trop facilement.
Enfin...s'il voulait me tendre un piège il se rendrait lui même compte de son erreur. Je n'avais rien à craindre en général et pour le coup j'avais engagé quelques mercenaires pour m'aider dans mes recherches (mercenaires que je m'empresserais de tuer une fois leur travail terminé). Chercher seule m'aurait pris plusieurs jours mais là j'allais pouvoir gagner du temps.
Mais nous n'étions pas seuls, les autres ne le sentait pas mais je percevais une présence, voire même plusieurs.

"restez sur vos gardes.", chuchotais-je.

De fait quelques secondes plus tard, un des invités indésirable se montra.

«Finalement quelqu'un... Je suis très heureuse d'avoir été trouvée... Je me suis blessée et j'ai perdue mon chemin... Sauriez-vous par où dois-je me diriger pour retourner à l'entrée de la forêt... Rendue là je pourrai me débrouiller.»

Bah bien sûr...paumée en pleine foret au beau milieu de la nuit avec une voix larmoyante. Sauf que contrairement à moi, les mercenaires étaient vraiment c***. D'abord craintifs, les mercenaires s'approchèrent pour observer l'inconnue. J'ai peut être un très haute opinion de moi même, mais je peux dire sans trop me tromper que ces hommes sont des imbéciles.
Je restais en retrait sans bouger. Contrairement à la dernière fois dans une bibliothèque j'avais pensé à me munir de mes lames de prédilection. Je ne dégainais que ma lame rouge, de manière à pouvoir sortir un des poignards caché dans la garde de l'épée si besoin.

"Reculez. N'approchez pas de cette fille."

Une aura de meurtrière émanait d'elle, il fallait être aveugle pour ne pas le voir! ou être un mercenaire.

Bon Mao n'avait pas l'air très convaincant dans son rôle de petite perdue... Tout aurait été parfait si, elle aurait eu un peu d'émotion et qu'elle met un peu plus de conviction dans son rôle, mais bon Mao c'est Mao que voulez-vous? Ivellios savait qu'il allait payer pour l'avoir habiller en petite princesse, mais cela en valait la peine...

"Reculez. N'approchez pas de cette fille."

Ivellios soupira... *c'est ce qui arrive quand on ne prend pas assez son rôle à coeur et qu'on ne met pas de conviction* pensa-t-il. Bon maintenant c'était à son tour de jouer... Tout ce qu'on attendit fut un bruit de clignement de chaîne, puis un des trois gardes se retrouva avec une chaîne autour du coup et d'un seul coup celui si disparu dans l'épaisse forêt ténébreuse. Quand le garde se retrouva au pied d'Ivellios, celui-ci lui asséna un coup de kama dans le coeur et l'autre dans la tête. Ensuite il relança sa chaîne en direction de la cible pour but de la maîtriser, puis lança deux dagues en direction des gardes restant. *voyons si ma petite soeur sera plus rapide que mes dagues*. Même si sa première chaîne n'avait pas encore atteint la cible, Ivellios lança sa deuxième chaîne en direction de la cible elle aussi, puis il sortit de sa cachette et alla se positionné derrière la cible et il dit :

« Ne bougez pas! et aucun mal ne vous sera fait ma chère»

De plus cette phrase avait que de s'adresser à la jeune femme et non au mercenaire, qui dans peu de temps ne serait plus de notre monde...

Dans un court silence, tout se déroula sous ses yeux, leur plan, ou plutôt, son plan. Cependant, d'un simple coup d’œil, depuis le déplacement des gardes, elle put facilement apercevoir la cible être sur ses gardes. Malheureusement, ses paroles retentirent assez pour que, à leur tour, les gardes soient sur leur garde.

"Reculez. N'approchez pas de cette fille."

Réaction normale pour Mao, elle l'avait entendue plusieurs fois. En ces jours, de plus en plus de monde semblait soit la connaitre ou avoir un instinct parfait pour savoir ses intentions ou même son passé. Mais personne n'était dans l'erreur en cet événement, nous parlons tout de même du monde pourris où vivent guerre et massacre. Sous cette explication, tout devenait logique, même elle serait en ce moment sur ses gardes.
C'est précisément à ce moment précis que Mao sentit que le plan serait probablement un échec. L'attaque surprise de son frère, bien qu'elle ait l'air réussite, ne pouvait certainement pas être un succès assuré. Le tout c'était fait beaucoup trop rudement et rapide, ignorant l'art de l'assassinat de la discrétion et de la confusion. Le choix d'arme était fautif, si Mao s'était occupé de l'attaque, la première cible aurait été silencieuse et l'attaque ne serait pas venue du point originel de la personne. Son frère ignorant se fait avec ses chaines dévoilait sa position actuelle et devenait alors une proie pour se venger, alors que Mao n'était que suspectée. Les gardes eux ne firent que paniqué, la jeune adulte en avait honte, ils devaient être de basses qualités dans les marchés mercenaires, une main-d'oeuvre. Celui qui s'occupait d'elle ne vit qu'un sursaut venant de la petite, un faux d'ailleurs. En fait, elle avait caché dans ce sursaut, un coup de poignet auquel était attaché une petite corde relié à un système de poulie qui celui-ci était relié à un arbalète, qui tira son carreau, celui-ci qui vint frapper le côté du visage de l'homme qui, dans un dernier espoir avait eu le temps de regarder au sol pour y remarquer une croix. Tout était prévu, jusqu'au cris de la petite qui avait déjà fait disparaître la seule preuve, la corde. Le reste de l'attaque, Mao pris son regard sur la cible pour regarder à quel point elle pourrait se débrouiller contre l'attaque merveilleusement indiscrète de son frère, qui lui mis encore la honte lorsqu'il sortit de sa cache, sans même être assuré de son résultat et s'approcher de la cible, tout cela pour lui passer un petit mot doux.*

« Ne bougez pas! et aucun mal ne vous sera fait ma chère »

Très convaincant comme armistice, les trois gardes avaient péris et il demandait le paix. Voyant la stature de la cible et son équipement, se rendre sans combat serait pour elle surprenant. Avoir été à la place de cette fameuse cible, elle aurait déjà crever les yeux de son frère, lui aurait couper les cheveux, mordu les orteils et éventrer les cuisses, pour Mao, les cuisses s'éventrent aussi. À ces pensées lugubres, la change-forme eu finalement un semblant d'expression faciale, le genre ou on pourrait croire un sourire, mais que le haut du visage est ombragé, un air "du dernier moment de la cause de cette expression". Désormais l'air psychopathe désarmée et en détresse, elle pouvait comprendre que la première réaction de quelqu'un serait de proposé de s'en éloignée.

Les mercenaires ne virent rien venir et ils se firent décimer en quelques secondes. Je dois avouer que ceux qui venaient de nous tendre un piège se débrouillaient plutôt bien. Quand à moi je restais immobile attendant que la tempête passe.

Deux chaînes fusèrent vers moi, rapides, mais pas assez. Je les déviais sans grande difficulté puis une voix retentit dans mon dos.

« Ne bougez pas! et aucun mal ne vous sera fait ma chère »

Bon...évaluons la situation...j'avais derrière moi un homme qui avait un léger avantage du fait que j'étais coincée entre lui et sa partenaire qui n'avais pas bougée depuis le début de l'embuscade.

"Je ne sais pas qui vous êtes, et je m'en moque, mais je n'apprécie pas que l'on soit aussi familier avec moi. D'ailleurs je pense en effet que je ne vais pas bouger, pour votre propre bien."

Note que si mes agresseurs étaient des assassins ils devaient logiquement faire parti de la guilde...c'était la deuxième fois que des membres de ma faction, et encore pire, de ma guilde ne me reconnaissaient pas. D'accord, j'avais eu beaucoup d'obligations ces derniers temps mais ça commençait vraiment à bien faire. Je n'étais pas une girodumasuta pour rien!

"Au cas où, je suis Eowen Sauloon."

J'en étais réduite à préciser qui j'étais...honte à moi. Et puis en fait il fallait croire que j'avais besoin de me défouler, car mon poing parti dans le visage de l'homme derrière moi tandis que de l'autre main je jetais un poignard vers la fille.
Non mais!

"Au cas où, je suis Eowen Sauloon."

Eowen Sauloon... Ce nom lui disait bien quelque chose, mais il n'arrivait pas à trouver qui c'était. Après un minuscule moment de réflexion à retourner ce nom dans ses pensées, Ivellios mit enfin le doigt dessus ce qu'il cherchait. Mme.Eowen était la dirigeante de la guilde des assassins, mais comment ils auraient pu deviner? Ils ne l'ont jamais vu de leurs sales vies... Ivellios fit une courte révérence et du même coup, esquiva le coup de poing qui lui était destiner, puis il prit parole:

«Tout mes excuses dame.Eowen, nous ne savions pas que c'était vous la cible... Il faut nous comprendre nous n'avions aucune information sur notre cible et de plus nous ne vous avons jamais vu de notre vie, nous avons seulement entendu votre nom c'est tout ce que nous savions sur vous...»

Tout au long qu'Ivellios parlait, il prit le temps d'examiner sa chef de guilde... Il ne pu en tirer grand chose, seulement que c'était une très jolie jeune femme... De plus Ivellios se tenait sur ses gardes ont ne savait jamais si dame.Eowen allait encore essayer de s'attaquer à lui... Ivellios pensait l'avoir vu jeter quelque chose en direction de sa sœur... Il espérait que celle-ci allait au moins l'esquiver, car depuis le début de la soirée elle l'avait un peu déçu... Car il savait qu'elle était capable de beaucoup plus que sa. Pendant le petit moment qui ressemblait à une pause, Ivellios prit le temps de ramené ses chaînes autour de ses poignets et de ses bras. *À m'est qu'elle idiot tu a oublié de te présenter*

«Excuser moi encore dame. Eowen j'ai oublié de me présenter! Je suis Ivellios Raven Black peut-être avez-vous déjà entendu parler de moi?»

Ivellios n'avait pas encore confiance en cette jeune femme, comment pouvait-il être sur que c'était la vrai Eowen Sauloon? Peut importe qui elle était cette personne n'était pas n'importe qui... Il le sentait... Elle dégageait une odeur puissante, imperceptible au nez des humains, mais l'odorat d'Ivellios était des millions de fois plus développé, c'était un lycanthrope après tout! De plus il sentait autre chose, il sentait comme un vide à l’intérieure d'elle, comme si, il manquait quelque chose, mais quoi? Bien sûr! Dame. Eowen n'avait pas d'âme! Après cette constatation Ivellios n'avait plus de doute c'était bien dame. Eowen... Elle était bien différente de ce qu'il avait penser. Il était temps de quelqu'un fasse quelque chose, car les nuages se dissipaient peu à peu et si les calcules d'Ivellios était bon, ce soir était un soir de pleine lune...

"Au cas où, je suis Eowen Sauloon."

Encore une fois, elle avait raison. Mao qui voulait récolté des informations et son frère qui voulait sauter dans l'action, une erreur de ne pas s'informer. Non pas qu'il y aurait eu différence, car le doute que l'informateur dévoile la vérité était fort trop grand pour penser à une autre idée. Le court mouvement que Eowen fit pour lancer son poignard fut juste assez pour que la jeune assassin reconnaisse le geste, elle l'avait fait tellement de fois qu'elle en avait déjà calculer la trajectoire et n'avait qu'à peine bouger pour l'éviter de près. Les excuses de son frère déroulèrent sur le champ, comme un chien aboit son maître pour qu'on lui lance la balle. La simple idée qui lui venait en tête aurait été de mettre le tout sur son dos en soufflant simplement qu'il était le maître des opérations, mais cela donnerait trop de prestige à Ivellios. Elle se contenta de s'assurer d'un point.

«Ces gardes. Étaient-ils importants?»

Question stupide, mais au moins la réponse calmerait peut-être l'ambiance, après tout, si ces gardes étaient l'élites de ses gardes du corps, alors là il manquait de protection et de talent dans toute la guilde. Même si à leur allure, il semblait n'être que de simple mercenaires, on ne doit jamais se fier au apparence. Toute cette historie avait légèrement mis de mauvaise humeur l'adolescente qui n'avait plus qu'une seule envie et ce fut d'aller chercher cet informateur, d'en tirer des informations et de les pendre par les pieds jusqu'à ce que mort s'en suive. Une tête rouge étant toujours ne serait-ce que cruel à regarder, malin plaisir pour une fois aux yeux de Mao. Mais cette idée de cruauté devait attendre, son frère semblait excité et cette histoire dérisoire pouvait toujours tournée au sang, mais de quelle personne allait-il jaillir?

«Ivellios. C'est la vraie... Je te rappelle que j'ai rencontrer toutes le personnes importantes de notre... "Faction". Peut-être que Madame Sauloon ne se souvient pas de moi par contre. Nos regards ne se sont croisé qu'un seule fois et maintenant que ce même regard s'est croisé je peux affirmé qu'il s'agit de la bonne personne. Maintenant que tout cela est prouvé, tu sais ce qui nous restera à faire j'espère?...»

Elle prononça son texte digne d'une pièce de théâtre dramatique d'enquête sur son ton habituel, calme, long et sans émotion. Son œil à moitié clos démontra sa fatigue envers la situation, alors que son œil caché lui n'attendait qu'a ouvrir et apprécier à nouveau le monde cruel dans lequel Mao avait trouvée son bonheur et pouvait appelé "maison".

«Tout mes excuses dame.Eowen, nous ne savions pas que c'était vous la cible... Il faut nous comprendre nous n'avions aucune information sur notre cible et de plus nous ne vous avons jamais vu de notre vie, nous avons seulement entendu votre nom c'est tout ce que nous savions sur vous...»

Évidemment, quelqu'un mettant un contrat sur ma tête n'allait certes pas dire aux assassins embauchés qu'ils allaient devoir me tuer.

«Excuser moi encore dame. Eowen j'ai oublié de me présenter! Je suis Ivellios Raven Black peut-être avez-vous déjà entendu parler de moi?»

Je ne répondis pas. Je n'avais jamais entendu ce nom mais il était certain qu'à partir de maintenant je ne l'oublierais pas. Je cherchais une punition appropriée pour ces deux là quand la fille pris alors la parole.

«Ces gardes. Étaient-ils importants?»

Encore une fois je ne répondis pas, mon haussement de sourcil était une réponse suffisamment éloquente. Certes j'avais payé ces hommes, pour rien. Et, bien que n'était pas très proche de mon argent je détestais faire des investissements qui s'avéraient inutiles, je ne leur avais payé que la moitié mais cela n'empêchais pas le fait que ça me mettais en rogne.

«Ivellios. C'est la vraie... Je te rappelle que j'ai rencontrer toutes le personnes importantes de notre... "Faction". Peut-être que Madame Sauloon ne se souvient pas de moi par contre. Nos regards ne se sont croisé qu'un seule fois et maintenant que ce même regard s'est croisé je peux affirmé qu'il s'agit de la bonne personne. Maintenant que tout cela est prouvé, tu sais ce qui nous restera à faire j'espère?...»

Comment ça, la vraie? évidemment que je suis la vraie! Comment pouvait-il une seule seconde douté que je fus l'unique Eowen? Il était toujours risqué de prendre l'apparence de quelqu'un d'autre, un exercice auquel très peu de personne se livrait, excepté les métamorphes mais c'était dans leur nature, et encore même eux ne prenaient pas l'apparence de personnage d'importance, trop risqué et souvent mortel.
De fait, je ne me souvenais pas d'avoir croisé la fille, quoique son visage m'était vaguement familier.
A la fin de sa phrase je me tendis de nouveau, ce n'était pas les trahison et les mutineries qui manquaient au sein d'une faction, bien que je n'ai que rarement eu à faire face à ce genre de problème mais on ne sait jamais.

Ce qui nous reste à faire? En connaissant sa sœur il y avait eu possibilités à ce qu'elle voulait dire par «Ce qu'il nous reste à faire», mais finir le contrat et tué Mme.Sauloon serait une idée qu'il regretterait amèrement...Le deuxième plan qui s’offrait à lui était de ramener Mme.Sauloon au point où elle compte se rendre en lui servant en quelque sorte de garde rapprocher et après retrouver celui qui nous avait donner ce contrat, lui faire la peau, puis enfin la ramener à Mme.Sauloon...

Ivellios commençait à manquer de temps pour réfléchir, car plus le temps passait plus les nuages se dissipaient et bientôt la lune serait à découvert et il se transformerait et si il se transforme il est sûr que dame.Eowen ne prendrait pas de risque, puis elle l'abattrait sur le champ à part si.... Il était capable de se contrôler, mais ceci demande un effort énorme pour lui... De plus sa faisait longtemps qu'il n'avait pas nourrit la bête, ce qui faisait qu'elle était encore plus difficile à contrôler et comme si ça n'était pas assez Mme.Eowen sentait si bonne....

Les nuages laissèrent place au ciel étoilé et à une belle et grande pleine lune... Le regard d'Ivellios était rivé sur le grand astre de la nuit qui ne quitta pas des yeux, puis regarda sa sœur, puis regarda dame.Eowan dans les yeux et son regard voulait tout dire, mais il voulait surtout dire «courez»... Ivellios n'était pas capable de retenir la bête trop long temps, la bête pour le moment était dominante, car sa volonté était plus grande que celle d'Ivellios...
Ses dents s’allongèrent pour devenir des crocs acérées comme une épée aiguisée à la perfection et ses ongles laissèrent place à des griffes qui coupent au travers les armures, la chaire et les os… Ses os se cassèrent pour se ressouder pour avoir de plus grand bras et de plus grande jambe, ses muscles gonflèrent et sa carrure était devenu bien plus imposante, de plus sur sa peau apparaissait un pelage blanc et ses yeux pâle et presque blanc laissèrent place à des yeux bleu qui avait quelque chose de profond… Quand la transformation fut finie, les yeux de la bête se rivèrent sur dame.Eowen elle avait une si bonne odeur…

(ceci est une image de quoi à l'air Ivellios en Lycan)

Spoiler:

Voilà pourquoi des fois je déteste les loups-garous. Je dis bien des fois, parce que sinon ils sont charmants. Sauf quand ils n'arrivent pas à se contrôler, en général ça finissait assez mal...et dans le cas de Blake je devais aller le sortir de prison.

Sauf que là celle qui était en position de proie appétissante c'était moi. La jeune fille avait déjà pris la poudre d'escampette. Mais je ne pouvais pas partir et au loup la liberté de tuer la première personne qu'il croiserait...sauf que cette personne s'avérait dans le cas présent être moi...il y des nuits où l'on regrette sincèrement de ne pas être resté au lit...

Je ne bougeais pas, c'était la dernière des choses à faire, surtout que je voyais déjà à travers les yeux, qui n'avaient plus rien d'humain, que j'allais passer un mauvais moment.

Je pouvais le battre, mais pas sans le tuer en même temps. Je devais essayer de simplement l'endormir. L'autre méthode était de le faire me pourchasser jusqu'au lever du jour pour qu'il se retransforme. Mais je n'avais aucune envie de faire la course avec un loup-garous toute la nuit.

L'endormir me semblait une bonne idée après réflexion, mais me battre avec un loup-garous avait aussi quelque chose de délicieusement tentant.

"Et si on s'amusait un peu avant de commencer les choses sérieuses?"

Sur ce je tournais les talons et me mis à courir le plus vite possible et à la première branche accessible que je vis je la saisis et m'y agrippais. Sur la terre ferme, le distancer aurait été mission impossible alors que dans les airs j'allais être bien plus à mon aise.

"Et si on s'amusait un peu avant de commencer les choses sérieuses?"

Ses paroles fuent apparaitre un grand sourire sur le visage du lycantrope... Quand il vut sa proit déguerprire à toute vitesse et bien le loup-garou la talonna. Quand celle s'aggripa à une branche pour monter dans un arbre, le lycan s'arrêta sec et poussa un cris de colère, car il savait bien qu'il ne pouvait monté dans les arbres, car c'était sur que les branches ne supportait aucunement son poid... Le lycan recula de quelques pas, puis rentra dans l'arbre à plusieurs repris et en frappant dedans pour le faire tomber, mais sa proie quitta sa position et sauta d'arbre en arbre... Ivellios, en fait ce qu'était rendu Ivellios partit à tout allure se frayant un passage dans les branches et les buissons dans la forêt, rien n'avait l'air de pouvoir stoper sa course éfrainé, ses yeux bleus ne quittèrent en aucun cas sa proie, qui avait l'air si appétissante... Prafois, le "monstre" s'arrêtait ayant avec l'air débousolé, mais quand il recouvrait ses esrpits il reprenait son retard en quelques secondes... Les causes de ses déboussolements étaient le fait qu'Ivellios essayait de reprendre le dessus sur la bête qu'il l'habitait...

Le loup-garous avait un comportement assez étrange, alors qu'il était sur le point de me rattraper ou à bonne distance pour m'attaquer il s'arrêtait, comme déboussolé.

J'arrêtais ma course pour mieux l'observer. Apparemment l'hôte et la bête ne semblait pas d'accord d'où ce comportement étrange. C'était sans doute le premier loup-garous que je voyais lutter contre la bête en lui. D'habitude le tempérament du loup déteignait presque complètement sur son hôte.
Il reprit néanmoins très vite ses esprits, cependant cela m'avait donné une idée sur comment me débarrasser de ce pot de colle plein de dents.

Nous courrions déjà depuis plusieurs minutes et le jour commençait à poindre à l'horizon. Cependant la lune était encore bien présente et même si faire la course avec un loup-garous était quelque chose de très bon pour l'entraînement, c'en était même grisant, je commençais à me lasser de cette course poursuite. De plus je n'aimais pas du tout être dans le rôle de la proie. Encore quelques minutes...

Une nouvelle de ces crises paralysa le loup pendant quelques secondes. Précieuse secondes dont je me servis pour sauter de mon arbre, une fois à la hauteur appropriée je lui lançais mon pied dans la mâchoire, il tomba à la renverse, étourdi, j’atterris au dessus de lui et terminait de l’assommer en lui balançant mon poing dans la figure.

"J'espère que tu es calmé maintenant!"

Pendant un moment ou le lycan était déboussolé Eowen en avait profité pour passer à l'attaque et lui asséner deux attaques... Le loup-Garou c'était étendu de tout son long dans les feuilles et les brindilles de la forêt, l'attaque avait belle et bien sonner le lycanthrope, mais sa ne l'avait pas assommer complètement. Il était intelligent alors il feignit d'être inconscient, puis au moment opportun il se releva d'un coup et ses griffes frappa de plein fois la chef des marcheurs, ce qui la propulsa quelque mètres plus loin. La force de frappe de ce loup était phénoménal et c'était un de ses atouts... La blessure d'Eowen de sous la poitrine jusqu'à l'épaule, elle était profonde, mais pas trop... Le lycan secoua la tête, car il était encore un peu sonné de l'attaque de cette femme. D'une voix presque sortit des abysses le lycan prit parole

- Hahaha, Je sens que le plaisir commence....

Sur ce Ivellios chargea sur sa proie, puis juste avant de la touché avec une nouvelle attaque il s'arrêta et planta ses yeux dans ceux de Eowen... Il passa ses griffes sur sa joue

-Je t'ai eu, hahaha

L'humour du marcheur n'était pas toujours drôle, mais bon lui ce trouvait très drôle... La lune avait laisser place au soleil derrière lui, il n'était pas complètement lever, mais bon... Lentement, il reprit sa forme humaine. sur le dos il ne lui restait plus que ses pantalons, qui était presque en lambeaux. Il examina ensuite la blessure de la chef

-Hey bien, tu es chanceuse, habituellement je fais pire!

Je me fis avoir. Alors que tout me laissait à penser que le loup était enfin clamé, celui-ci me prit par surprise en m'envoya voler quelques metres plus loin. Me laissant comme souvenir une belle estafilade. J'eus à peine le temps de me relever que je le vis charger sur moi et ensuite s'arrêter à quelques centimetres. Il parla mais j'écoutais à peine, à croire que j'étais un peu sonnée. Il passa une griffe sur ma joue...et là toute les fibres de mon être, pourtant paralysée par le choc et se réveillèrent.
J'avais peut être surestimé le temps qu'il lui restait sous sa forme de bestiale, car deux ou trois secondes plus tard il reprenait sa forme humaine et me regardait d'un ai goguenard.

-Hey bien, tu es chanceuse, habituellement je fais pire!

Il regardait ma blessure et je pensais mes yeux vers la magnifique trainée rouge. Et sous mes yeux satisfaits la plaie se referma. Sans prendre le temps de répondre je me jetais sur lui, et je fus extrèmement heureuse du bruit que fis son nez lorsqu'il celui-ci entra en contact avec mon genoux. Nous tombâmes et je murmurais entre mes crocs qui étaient à quelques millimètres de sa gorge.

"Moi aussi..."

Une fois que j'eus la confirmation que le message était bel et bien passé, je me relevais et époussetais mes vêtements, couverts de poussière et de terre.

"Bon, je pense qu'il est temps de retourner en ville. Pendant ce temps, dis moi qui t'as engagé pour me tuer. J'aimerais lui rendre une petite visite de...courtoisie."

Et je lui tendis la main pour l'aider à se relever.

Oui, Ivellios c'était bien fait avoir, il avait maintenant une belle fracture du nez, mais bon sa guérissait vite... Enfin pour lui, car il n'était pas normal, mais pour un être humain c'était différent. Bref, le lycan secoua la tête et saisi la main tendu pour se relever. Il fallait bien croire que maintenant ils étaient quitte. Le marcheur afficha un sourire comme si rien ne c'était passer et dit:

-Qu'elle soirée en!!! Je recommencerais bien hahahah, bref allons trouver ce pauvre naze...

Ivellios prit les devants en ouvrant la marche vers la ville. La marche fut silencieuse. Il n'eut aucun problème qui fut rencontrer avant de sortir de la forêt de Lolness, arriver sur les grandes routes, à 2 ou 3 kilomètres du village où habitait l'homme qui avait engager Ivellios, celui-ci ce permit de dire quelque mot:

-Cette homme n'est pas un simple villageois ou quoi que ce sois d'autre, c'est un vrai combattant, en fait j'ai dit homme, mais il n'est pas humain. Mais bon, je ne pense pas que cela vous pose problème! Si il y à quelque chose je serais en-bas

Les deux individus marchèrent encore pendant quelque minutes avant d'arriver devant un manoir. Le lycan entra dans celui si sans faire aucun bruit et fit signe à Eowen qu'elle pouvait entrer. Il lui fit signe ensuite que l'homme était sûrement dans son bureau et qu'il l’attendrait ici

Nous marchâmes jusqu'à l'entrée d'une maison près d'Aeoris, une maison assez riche à vrai dire. Son occupant était du reste un imbécile. Mon compagnon de route pouvait mériter le même qualificatif pour avoir accepter un contrat sur ma tête, même si sur le moment il n'en savait rien, j'étais tout de même vexée.

Le pire était la somme pour laquelle il avait souhaité me voir morte. La haute estime que j'avais de moi même était extrêmement offusquée, ma tête avait quand même plus de valeur que cela. Et j'allais me faire un plaisir d'apprendre à ce mystérieux commanditaire la valeur des choses.

Je gravis les marche silencieusement, en prenant mon temps, tout en faisant en sorte que rien ne trahisse ma présence. Le loup m'attendait en bas. Bien. C'était ma cible, ma proie. Depuis les évènement de tour de l'horloge(voir les rp histoire) mon ancienne nature s'était réveillée, et la soif de sang me reprenait quand j'étais en proie à de trop vives passions. J'avais la cible toute désignée pour m’apaiser.

J'entrais dans la bibliothèque, un homme de haute stature me tournait le dos, absorbée par sa lecture. Toujours sans un bruit je refermait doucement la porte à clé. Une fois cela fait, je m'éclaircit la gorge pour lui signaler ma présence.

"Bien...maintenant et si nous nous amusions, qu'en dites vous?"

Une fois le tout achevée je redescendit. Mes vêtements étaient encore plus ensanglanté que lors de notre arrivée, quel total manque de distinction me blamais-je. Enfin...maintenant que cette affaire était réglée j'allais pouvoir retourner à des sujets de préoccupations plus pressants.

[sortie du rp]

» Eowen Sauloon
» Une alliance de circonstance... [Pv Eowen Sauloon] (Rp histoire)
» Piège sous la pleine lune [PV Eowen Sauloon] terminé
» [Fontaine du Séraphin, une autre nuit] Bientôt l'horloge sonnera...[PV Eowen] [TERMINE]
» Une bonne nuit de repos (pv Raph)