Piège sous la pleine lune [PV Eowen Sauloon] terminé

Blake avait faim. Une faim qui le tiraillait au plus profond de ses entrailles. Il venait de manger, mais il avais encore faim. Faim de chair humaine. Il n'avais pas éviscerer et dévorer un être humain et innocent depuis quelques temps, et il manquait. Il lui fallait donc trouver quelqu'un, et tuer cette personne. Il laissa son armure chez lui, enfila sa cape, et sortit. Il se dirigea vers le centre ville, près du donjon, où beaucoup de mendiants n'avaient plus aucune famille, et ne manqueraient donc a personne.

Arrivé près du donjon, il entreposa ses affaires dans un tonneau abandonné, que personne ne fouillait jamais, et entreprit de se changer en sa forme habituelle et ultime. Il souffrait a chaque fois de plus en plus, mais une fois Lycanthrope, il faisait souffrir ses victimes comme elles n'avaient jamais souffert. Il y prenait beaucoup de plaisir et le faisait le plus souvent possible, pour satisfaire sa soif de violence.

C'était la pleine lune. Période où le loup garou ne peux se contrôler. Il devrait attendre l'aube pour redevenir comme avant. Il ne poussa pas d'hurlement, voulant être discret. Il ne chercha pas longtemps, et vit un mendiant, seul, et personne n'était près de lui. Courant vers lui, il sauta à sa gorge et lui lacéra le torse avec ses griffes. Mais sa victime se débattait et poussait quelques cris de douleur, et voulant le faire taire, le jeune nécromant lui broya le cou, lui tira un dernier cri de souffrance.

Mais ces cris avaient alertés le personnel du Donjon. Blake ne le vit pas, mais quelqu'un l'avait vu en haut de cette tour. Et dans cette prison, s'activaient quelques gardes d'élites, qui n'avaient encore jamais affrontés de Loups-garous. Ils vinrent rapidement, et il voulait tous les tuer. Ce qu'il n'avais pas, c'était le grand garde avec plusieurs torches a la main. Le feu neutralisait les loups-garou et il ne put se débattre quand ils lui posèrent des chaînes.

Entrant dans le donjon, il hurla de sa voix d'outre tombe :

"Je vous tuerai tous. Vous ne savez pas à qui vous vous attaquez. Et je vous tuerai tous, un par un, et je détruirai cette tour. Vous allez crever, dans d'atroces souffrances quand je sortirai d'ici."

Il fut placé dans une petite cellule, où il ne pouvait que peu se déplacer. Et il ne pouvait pas détruire la grille, celle-ci étant a l'épreuve d'un loup garou moyen. Il était donc piégé, et ne savais pas comment il allait sortir d'ici. Lui qui avait fait s'évader Nindaeï de cet endroit, se retrouvait donc piégé aussi facilement. Il poussa un long hurlement de colère, et beaucoup tremblèrent en l'entendant.

Le donjon. J'avais encore quelques souvenirs déplaisant de cet endroit, mais cette fois je n'y entrait pas en tant que prisonnière, ça me changeait. Mais pour le coup, la raison qui m’amenait n'était pas vraiment à mon gout non plus.
Inspirant un grand coup, j'enfonçais mes mains dans les poches de ma tunique et avançait à grand pas vers les grilles.
Mes pas raisonnaient incroyablement fort sur le dallage et plus je me rapprochais plus le visage des gardes d'entrée se durcissait.
Les pauvres, je les en aurais presque plain. J'imaginais sans mal que ce n'était pas tous les jours qu'un des trois girodumasuta ( et surtout moi) venait pour ce que j'aurais pût appeler une visite de courtoisie.

"Repos messieurs."

Sans leur laisser le temps de me barrer le passage je poussais les grilles de mon pied. En remerciant le ciel qu'elles ne soient pas fermées parce que sinon j'aurais raté tout mon effet.
L'atmosphère était toujours aussi lugubre et glauque que dans mes souvenirs.
Avisant un geôlier je le retint pas l'épaule alors que celui-ci me passais devant en baillant.

"Je dois voir le loup-garous que vous avez amené la nuit dernière."

Il ouvrit et ferma la bouche une bonne dizaine de fois tout en essayant de reprendre ses esprits et de mettre un peu de cohérence dans ce qu'il se passait.

"Mais il faut voir le...et demande l'autorisation à..."

*Je ne crois pas t'avoir posé une question.*

Je n'avais pas ouvert la bouche, mais ma voix avait retentit directement dans son esprit, tranchante. J'aurais pu asservir son esprit, qui était d'une faiblesse pathétique, mais je préférais être ici en tant que visiteuse express.

"Sui-suivre moi."

"Je te remercie"

Les cellules de cet étage étaient sans doute les pires. Alors que j'entrais les hurlements et les insultes qui retentissaient cessèrent. Je reconnus de nombreux membre des Marcheurs et quelques autres des factions rivales. Ceux que je connaissais me regardaient avec une lueur d'espoir intense. Mais je n'avais pas le temps pour les hommes de seconde main. J'étais ici pour un chef de guilde, qui avait récemment causé pas mal de problèmes et ça je pouvais pas me le permettre.

"C'est lui."

Et il partit sans demander son reste. Tant mieux.

J'observais le détenu pendant quelques secondes. Il ne parlait pas et moi non plus. Je n'avais rien à dire, lui par contre avait tout interet à me convaincre que le faire sortir de la m#!@e dans laquelle il était plongé.

Blake gardait sa colère et sa haine au fond de lui. Il sentait que quelqu'un allait venir le chercher. Il le sentait, et il le savais. Il ne permettait pas de se faire piéger aussi facilement, et il imaginait ce qu'il allait faire endurer a tous ces gardes installés derrière chaque porte. Il pensais *Ils vont tous mourir. Jamais je ne partirai d'ici sans les avoir tous tués*

Il entendait des bruits, des murmures, des plaintes. Il ne supportais pas ceux qui étaient ici et se plaignaient d'y être. Lui ne se plaignait pas, il ne supportais pas s'être fait attrapé aussi facilement voilà tout. Il essayait d'écarter les barreaux mais en vain. Plus il essayait, plus il se fatiguait. Alors il n'insistais pas plus que ça et s'assit au fond de sa cellule.

Il entendait des bruits de pas, puis quelqu'un qui s'arrêta en face de sa cellule. Il leva la tête, et vit la Patronne de sa faction en personne, Eowen Sauloon. Il se leva et alla vers la grille. Il ne parla pas pendant un certain moment, puis lui adressa la parole:

"Eowen Sauloon, je ne pensais pas vous trouver ici. Mais je ne pense pas que vous êtes venu ici pour visiter. Je crois même que vous êtes ici pour moi."

Il cherchait les mots, il cherchait a se justifier. Qu'avait-il fait de si mal pour se retrouver ici, et que sa Patronne se déplace en personne. Lui qui étais a présent le chef de guilde des Nécromants, se retrouvant ici pour il ne savais quelle raison, il ne pouvais pas le supporter. Il voulais sortir d'ici, mais qu'allait-il lui dire, a elle? Il devais trouver les mots.

"Ecoutez, je ne sais pas ce que je fait ici. J'avoue que je tue des citoyens. Je l'avoue. Mais je peux bien faire une chose : Être bien plus discret si je recommence ce genre de choses, ça je peux le faire. Mais je tient a vous dire une chose : Je ne vois pas ce que j'ai fait de mauvais pour ma guilde, et contre ma faction. D'ailleurs, je tient a le signaler, je prépare une offensive contre Lady B, je ne supporte pas de voir cette traîtresse sur le trône de notre ville. Vous pouvez demander a Reivax Baëleän, il est mon allié contre elle, et c'est un Voyageur du Temps. Je prépare une offensive contre elle, dans un seul but : Vous permettre de reprendre votre place légitime. Je ne dis pas ça pour que vous me sortiez d'ici, je ne veux que le bien de notre faction, vous comprenez?"

Il ne disais que la vérité, et il espérais qu'elle allais voir qu'il ne lui mentait absolument pas.

Quel prétentieux! Je n'étais pas là pour lui, si cela ne tenait qu'à moi je l'aurais laissé pourrir dans ce cachot infâme pour encore longtemps. J'étais là parce que j'étais la garante de la réputation de la faction, et pour aucune autre raison. Si le fait qu'un de mes chefs de guilde s'était fait bêtement capturer nous allions devenir la risée des autres faction.
Les nécromants étaient les plus durs à contenir, déjà qu'il fallait passer après eux pour nettoyer les saletés après leur fichus rituel (étant moi même nécromante à mes heures perdues je savais que cela ne relevait que de la mise en scène).
Ce qu'il dit ensuite me fit me figer sur place. Il osait me dire, en me regardant dans les yeux et avec toute la sincérité du monde, qu'il complotait avec celui que je soupçonnait être le nouveau girodumasuta depuis que Raphaël s'était désisté (ce n'avait été qu'une question de temps) et qu'il était son alié?!!!!!!!Et pour que je reprenne ma place légitime...place que je n'avais jamais quittée, je n'étais pas reine et ne voulait l'être pour rien au monde. Qui croyait encore que c'était les rois qui gouvernait Aeoris? le pouvoir appartenait aux chefs de faction, enfin jusqu'à ce que Lady Butterfly se ramène avec ses idées avant-gardistes.

"Si tu voulais le bien de la faction tu ne te serais pas laissé prendre en premier lieu. Deuxième je peux te demander ce que tu trafiques avec Reivax? cet homme a un allié dans notre faction, dois-je te rappeler que les Voyageurs sont nos ennemis au même titre que la Noble Alliance? nous devons encore plus les craindre car ils sont encore plus imprévisibles. Et là tu me dis comme si de rien n'était que tu complotes avec lui contre Lady Butterfly?"

Je dû m'arrêter pour reprendre mon souffle. Cet ***** ne mentait pourtant pas...un nécromant idéaliste, on aura tout vu. Ses motivations étaient louables certes mais je laissais mes chefs de guilde prendre initiative que dans une mesure très restreinte.
En y réfléchissant entre la Noble Alliance et moi s'était toujours plus une histoire personnelle qu'autre chose. Avec Areil comme avec Lady Butterfly.
Mais les Voyageurs...ces rapaces qui attendaient leur heure, Raphaël leur avait donné des ailes, j'allais devoir m'occuper de les leur arracher.

Je repris d'une voix sifflante qui respirait le mépris et la haine. Je ne parlais pas fort, je n'en avait pas besoin. Je laissais le contrôle à la partie de moi la plus noire et inconsciemment mes traits se firent plus haineux. J'avais l'air dangereuse mais c'était l'effet recherché.

"Comment as tu osé ne serait ce que penser pouvoir tenter quelques chose contre la Noble Alliance? cette femme est plus intelligente et rusée que tous les membres de ta guilde. Tu crois vraiment que toi, tu pouvais faire quelques chose? Je vais te dire une chose, en réalité je l'admire, elle a fait ce que personne avant n'avait entreprit, et elle a réussi."

Silence.

"C'est un jeu Blake, et tu ne fais pas partit de ceux qui en comprennent les règles. Il n'y a toujours eu que 3 personnes pour les comprendre, les girodumasuta, vous autres n'êtes que des pions."

Je fis un léger signe de tête et sa serrure s'ouvrit.

"Avant que tu ne sortes, jute moi, sur ce que tu as de plus précieux au monde, que ce genre de chose ne se reproduira plus. Et je veux que tu me parles de Reivax et de ce que vous aviez prévu. Tu m'es utile Blake, mais peut tu l'être encore plus?"

"Comment as tu osé ne serait ce que penser pouvoir tenter quelques chose contre la Noble Alliance? cette femme est plus intelligente et rusée que tous les membres de ta guilde. Tu crois vraiment que toi, tu pouvais faire quelques chose? Je vais te dire une chose, en réalité je l'admire, elle a fait ce que personne avant n'avait entreprit, et elle a réussi."

Blake ne répondit pas, car il savait qu'Eowen avait raison. Son silence signifiait qu'il était d'accord avec elle, jusque là. Mais il ne pouvait pas croire que la Noble Alliance pouvait contrôler toutes les autres factions, sans que personne ne tente quoi que ce soit. Il ne pouvait pas croire ça, mais il était obligé de se rendre a l'évidence. Il ne pouvait rien faire seul.

Il ne dit pas ce qu'il pensais. Cela ne servirai de toute manière a rien. Il la laissait parler, mais ne dis rien. Il ne pouvait pas lutter contre ce genre d'arguments, il le savait bien. Mais il voulais sortir d'ici, il était bloqué ici pour une broutille, il se demandait même pourquoi on l'avait arrêté pour ça.

Ils gardèrent le silence, jusqu'à ce qu'Il lui repondit, en parlant de Reivax :

"Je sais que Reivax est un voyageur. Je le sais depuis le début. Mais je ne comprend pas pourquoi sous pretexte que nous sommes en guerre contre cette faction, je ne dois pas lui adresser la parole. Je ne suis pas un traître, je ne complote pas contre ma faction!"

Que pouvait-il ajouter de plus? Il ne disais que la vérité encore une fois. Il ajouta :

"Je le jure, sur l'avenir de ma faction, que je ne recommencerai plus ce dont on m'accuse. Je ne vous ai pas menti depuis le départ ce n'est pas maintenant que je commencerai"

"Je sais que Reivax est un voyageur. Je le sais depuis le début. Mais je ne comprend pas pourquoi sous prétexte que nous sommes en guerre contre cette faction, je ne dois pas lui adresser la parole. Je ne suis pas un traître, je ne complote pas contre ma faction!"

La guerre me semblait justement un prétexte suffisant, mais je le croyais lorsqu'il affirmait ne pas être un traître. Je n'avais pas besoin de mes pouvoirs pour le savoir, je le sentais dans sa voix, je le voyais dans ses yeux.
Cet homme voulait juste le bien de la faction. But très louable certes mais dans ce jeu il fallait jouer avec un peu, voire même beaucoup de subtilité.

"Je le jure, sur l'avenir de ma faction, que je ne recommencerai plus ce dont on m'accuse. Je ne vous ai pas menti depuis le départ ce n'est pas maintenant que je commencerai"

Et loyal en plus, il faut dire que pour une fois j'étais bien entourée. Mes chefs de guilde était excellents. Mes choix ne pouvaient pas tous être mauvais. Mais tout ceci me donna une idée, risquée certes mais une idée tout de même.
Je m'étais presque entendue avec Raphaël, et vu que la crise que nous étions en train de traverser il était plus que dans son intérêt de trouver un terrain d'entente avec moi.

"Je te libère. Mais à partir de maintenant je veux que tu sois mes yeux et mes oreilles lorsque tu verras Reivax. Je veux tout savoir."

Je ne connaissais presque rien de cet homme, et il était toujours préférable de connaître les gens à qui on avait à faire.
C'est ce qu'on appelle une assurance vie.

Elle le libérais. Il était heureux de pouvoir enfin sortir de cette cage. On lui avait ramenés ses effets, et donc il se transforma, pour récupérer sa forme humaine. Il serra un barreau dans son poing qui se tordit sous l'effet de la douleur du nécromant. Il perdait du sang a chaque transformation et celle-ci était chaque fois plus douloureuse mais il commençait a être habitué à présent.

Il répondit :

"Désolé pour ce petit interlude."

Mais elle lui demandais tout de même de rapporter ce qu'il faisait et échangeait avec Reivax. Devait-il avouer à son ami l'extremité dans laquelle Eowen le mettait? Tout en s'habillant il réfléchissait. Il voulait garder son poste de chef de guilde mais il ne voulais pas trahir un ami. Il se dit qu'il devais accepter ce qu'Eowen lui imposait et en tenir Reivax informé. Il ne trahirait donc personne, pensait-il.

"Je crois que je ne peux pas refuser. J'accepte. Mais uniquement parce que ma Chef me l'ordonne. Commandez, j'obéirai."

Il lui devait bien ça. Il savais qu'il avait crée quelques problèmes, et donc il devait absolument se racheter. Et il ferait tout pour garder son poste de chef de guilde, absolument tout. Il remercia Eowen de l'avoir libérer, et s'inclina avant de reprendre :

"Tout ce que je vous demande, c'est de ne jamais m'ordonner de le tuer. Je ne pourrai pas faire ça."

Il s'inclina encore par respect, la remerciant encore, et sortit enfin de cette tour malsaine.

[SORTIE du RP]

"Je crois que je ne peux pas refuser. J'accepte. Mais uniquement parce que ma Chef me l'ordonne. Commandez, j'obéirai."

C'était rare de nos jours de trouver une telle loyauté, une telle ferveur chez quelqu'un. Si seulement il y avait plus de gens comme ça au sein de la faction notre suprématie ne ferait plus le moindre doute. Mais cela aurait été trop facile et malheureusement dans Aeoris il fallait se faire à l'idée que le mot facile n'était qu'une illusion, et on déchantait toujours bien vite...

"Tout ce que je vous demande, c'est de ne jamais m'ordonner de le tuer. Je ne pourrai pas faire ça."

J’acquiesçais et il partit. Je m'appuyais sur le mur en soupirant, croisais les bras et méditais pendant quelques minutes. Bien, ce problème-ci étant réglé je pouvais m'atteler à l'autre raison qui m'amenait ici...

Je sortis de la prison puis en fis le tour. Avisant une corniche je l'atteignit d'une saut puis escaladait le mur d'enceinte jusqu'à arriver à l'une des tours de la prison. Elle était bien gardée mais cela ne poserait de problème si je restais discrète. J'aurais sans doute dû attendre la tombée de la nuit mais cela m'aurait fait revenir dans cet endroit deux fois dans la même journée alors que je pouvais m'en abstenir. Pragmatisme avant tout.

Après une autre série de sauts silencieux je parvins à me hisser au bord du toit de la tour. Il n'y avait qu'un seul garde, c'était peut être pas une si mauvaise journée finalement. Telle une gargouille j'observais son parcours pendant de nombreuse minute avait de choisir quel serait le meilleur moment pour agir.

Cela se passa vite, il n'eut pas le temps de souffrir. J'étais à présent descendue de mon perchoir, je n'avais plus qu'à crocheter la serrure, ce que je fis prestement après avoir dissimulé le cadavre que j'avais pris soin de fouiller au préalable au cas où il aurait eu la clé sur lui. Manque de bol il ne l'avait pas.

Cette tour était réservée au prisonniers nobles, ils étaient traités avec plus d'égards que les autres et même dans une prison on ne mélangeait pas les classes sociales. Ce genre d'attitude me donnait la nausée, les trois quart des gens ici allaient bientôt être relâché par ordre royal ou parce que leur noble de père aurait payé pour leur libération...abject.

Celui que je cherchais était assis dans sa cellule bien tranquillement à siroter du vin. Il n'eut pas le temps de se lever et d’appeler à l'aide que déjà j'avais fracassé la grille et avais mis ma main sur sa bouche afin de l'empêcher de hurler.

"Je ne sais pas qui tu es, mais il y a des gens qui paient très cher pour te voir périr...Réjouis toi quand même, ce n'est pas par n'importe qui que tu vas être tué, même si tu ne profiteras pas de cet honneur longtemps."

Ce fut une nouvel fois rapide, je n'avais pas de temps à perdre même si cela m'aurait détendue de jouer un peu avec un noble qui de toute évidence venait de se pisser dessus.

Pour le reste, je me hâtais de partir et tout en retournant vers le centre de la ville je me disais que cette matinée avait été bien remplie.

[sortie du Rp]