Petit malentendu [RP libre] [Terminé]

Je sentais son membre s'enfoncer de plus en plus profondément en moi, ses dents s'affairaient sur ma peau. Certes, si je n'avais pas été dans un tel état d'excitation, je lui aurais probablement flanqué une bonne paire de claque, mais cette douleur était exquise. Elle se mariait parfaitement au plaisir que procuraient les assauts de mon partenaire d'une nuit.

Juste avant que je ne parvienne à l'orgasme une nouvelle fois, je le repoussai lentement et à califourchon juste au-dessus de son membre et je le fis à nouveau glisser en moi, comme il me l'avait appris. J'accélérai lentement le rythme en même temps que nos lèvres se croisaient avec une violente tendresse.

Mes lèvres dévièrent lentement vers son oreille sur laquelle glissèrent mes canines. Je lui glissai entre deux inspirations profondes et tremblantes que s'en était bientôt fini de moi. Je n'avait presque plus de forces et mon coeur cognait contre ma poitrine. Je dus m'arrêter et restai assise sur lui. Je n'avais plus envie que ça se termine, même si la nuit était déjà bien avancée.

La jeune fille le chevauchant, immobile, il ne pût s'empêcher de parcourir ses formes avec ses mains, de les explorer. Parties des cuisses de cette dernières, elles remontèrent lentement par le creux des reins, jusqu'aux seins, qu'elles tâtèrent généreusement. Elles reprirent ensuite leur ascension pour s'arrêter sur les joues de la jeune femme. Elles les attrapèrent puis tirèrent la bouche de cette dernière à la rencontre de la sienne.
Dans le même mouvement, il la fît passer dessous. Tenant prisonnière sa tête entre ses mains, il lui vola quelques baisers tout en recommençant ses vas-et-viens. Continuant d'intensifier ses morsures, il augmenta très sensiblement la vitesse des allez-et-retours.
Après quelques coups de reins, il finit par jouir une nouvelle fois en elle.
Il se retira puis se laissa choir aux côtés de sa partenaire pour plonger son regard dans les yeux bleu de la demoiselle.

Cette fois, je n'avais pas pu retenir des cris de plaisir, tant il était intense. Mon esprit était complètement embrumé et mon corps commençait à gentiment se calmer. Mon partenaire se retira et s'allongea à mes côtés. Son regard était plus brillant que jamais et laissait percevoir toute sa tendresse.

Je restai encore quelques temps à le regarder, puis je l'enlaçai. Tout mon corps commença a frissonner. Je me serrai un peu plus contre lui et au bout de quelques minutes je m'endormis. Sur le moment, je n'aurais pas pu dire ce qu'il se passait dans ma tête, mais je savais une chose : j'avais passé la plus belle nuit de toute ma vie. La plus belle, oui, néanmoins j'avais peur que ce soit la dernière fois que quelque chose d'aussi beau m'arrive.

Il devait être 2 heure du matin. Elle s'était endormie en le serrant contre elle. Il profita de ce temps pour réfléchir à ce qu'ils venaient de faire ensemble. La frontière était mince entre obligation et consentement...Néanmoins, il espérait ne pas avoir à regretter ce qu'il s'était passé cette nuit. Ça avait vraiment été partagé ou juste subit pour une des deux parties?
Bref, de toute façon, il ne pouvait pas remonter le temps.

Après un dernier baiser déposé sur le front de Meliza, il sortit doucement du lit en faisant attention de ne pas la réveiller. Tout en se rhabillant avec de nouvelles affaires, il contempla une dernière fois la personne qui avait rendu cette nuit si merveilleuse...Peut-être se reverraient-ils...mais au fond, l'espérait-il?
Sans se retourner, en essayant de rien regretter, il s'enfonça dans la nuit pour rentrer chez lui.

(Sortie du rp)

Aux aurores je me réveillai en sursaut. Je ne pus que constater qu'il était déjà parti. Je me levai du lit qui était en chantier et je ramassai mes affaires. Il me manquait toujours ma ceinture et je supposai qu'il l'avait eu en sa possession dès le début. Qu'avais-je fait ?

Une fois habillée, je me saisi de mon sac et ouvrit la porte de la chambre. Je descendit à la réception et rendit ma clef à mon hôte qui me demanda si j'avais passé une bonne. Un regard noir le fit pâlir.

Une fois dehors je pris un bon bol d'air frais et je me décidai à me trouver du travail...

[sortie du rp]