Surprise ! (pv Anthéa)

Sans prévenir, il me plaqua contre le mur, mon dos n'apprécia pas mais j'avoue que j'aimais bien cette position.

"J'espère que cela ne vous dérange pas."

...question stupide,que ça me dérange ou pas ça ne changerait pas grand chose à l'état actuel des choses. Je pris mon sourire freedent parfait:

"Pas le moins du monde."

J'entourais mes jambes autour de sa taille espérant que cela donnerait plus de "profondeur" à notre étreinte.

"Pas le moins du monde."

Tant mieux. Il se faisait de seconde en seconde plus pressant, plus agressif. Comme une envie de fusionner entièrement avec la femme-chat, coûte que coûte. Celle-ci l'enserra de ses jambes avec souplesse et se fondit contre lui alors qu'il mordait la peau de son épaule ; il dut se faire violence pour s'arrêter à temps et éviter de lui faire mal. Et pourtant, ce n'était pas l'envie qui lui manquait de laisser une marque sur la maîtresse des voleurs.
Les boiseries du mur craquaient de façon régulière sous le poids de leur deux corps en mouvement. Encore un peu, et il ne pourrait plus se retenir. Respirer devenait presque douloureux. Encore...
Quelques va-et-vient de plus, et la jouissance survint pour l'envoûteur dans un délicieux frisson. Le visage caché dans le cou de sa partenaire, il laissa échapper un long soupir d'extase, et resta quelques secondes ainsi, savourant jusqu'à la fin les dernière notes de plaisir qui fuyaient dans son dos. Et lorsqu'il eut remis de l'ordre dans ses idées, sans lâcher la jeune femme, il se dirigea vers le grand lit pour qu'ils puissent tous deux s'effondrer parmi les coussins de velours.

Il me mordit l'épaule,espèce de sauvage!si je devais avoir une marque il me le payerait!Mais il s'arrêta assez vite.
Il arriva à sa jouissance après quelques mouvement et j'attendais qu'il eu fini avant de remuer.Mais il me prit dans ses bras et je dus me faire violence pour ne pas ronronner. Puis il me déposa sur le lit et la fatigue me prit. Je ne sais plus ce que je dis sans doute un truc dans le genre:
"Putain...je viens de m'envoyer mon chef de faction..."

"Putain...je viens de m'envoyer mon chef de faction..."

Ledit chef de faction retint un éclat de rire à ces mots, tant la jeune femme semblait perplexe.

"Est-ce à ce point surprenant ?"

Lui-même n'avait pas tenu la promesse qu'il s'était faite de ne pas avoir de relation - autre que professionnelle - avec ses subordonnés, mais il n'y accordait plus guère d'importance. Par moments, le plaisir seul l'intéressait. Les conséquences ne venaient qu'après coup. Il roula sur le dos et s'étira en travers du lit dans un soupir.

"Des regrets peut-être ? Si c'est le cas, nous pouvons toujours oublier ce qui vient de se passer..."

Il rit...connard

"Est-ce à ce point surprenant ?"

Noooooooon tu crois? mais quel crétin ce type, non je ne venais pas de prendre mon pied avec lui, non non non.

Il s'étire sur lui et soupirant, mais quel poseur!!!!!!!!!

"Des regrets peut-être ? Si c'est le cas, nous pouvons toujours oublier ce qui vient de se passer..."

oh oui pas de problèmes!Mais en attendant je me collais à lui, un bras autour de son torse et les genoux ramené sur mon ventre, j'avais chaud, j'étais bien.
Je dû me faire violence pour ne pas ronronner.

La voleuse eut l'air d'approuver, mais il ne put en être certain car elle ne répondit pas, préférant se blottir contre lui telle un chat. Sa respiration était régulière et apaisante ; il se remit à fixer les rideaux du lit comme à son arrivée dans la chambre. Avec légèreté, sa main gauche jouait avec les boucles rousses encore mouillées d'Anthéa. Il s'appliquait à ne penser à rien, se fondre dans le décor silencieux de la pièce et rejoindre les bras de Morphée au plus vite, comme sa partenaire qui sombrait petit à petit dans le sommeil.

***

Ouvrir un oeil, puis l'autre. Le soleil était levé et baignait la pièce de sa lumière par la grande fenêtre qui faisait face au lit. Pourtant, il n'était pas encore très haut dans le ciel : pour une fois, Raphaël s'était réveillé de bonne heure. L'envoûteur se redressa lentement. La maîtresse des voleurs dormait toujours à ses côtés. Elle avait bougé dans son sommeil et ses cheveux éparpillés formaient une auréole flamboyante autour de son visage. Il contempla un instant ce spectacle puis sortit avec prudence des draps. Mieux valait ne pas la réveiller et partir.
Il ramassa ses vêtements près du bassin à remous. Ils étaient froissés, évidemment, et tout en remettant sa chemise, il décida de rentrer chez lui pour se changer avant de se rendre au hall de faction. Question de principes. Hors de question de passer une journée avec les mêmes habits que la veille, on lui avait appris à toujours avoir l'air impeccable. Replier avec soin les manches de sa veste sur ses poignets.
Le jeune homme s'apprêtait à sortir lorsque quelque chose par terre attira son attention : un éclat métallique parmi les vêtements de la voleuse. Un coup d'oeil vers le lit. La métamorphe n'avait pas bougé, et sa respiration était toujours aussi calme. Il s'avança vers les affaires à moitié pliées. Le reflet venait d'une chaîne au bout de laquelle, ô heureux hasard, se trouvait une montre en argent qu'il avait déjà vue, quelques jours auparavant. D'abord, il ne voulut pas croire à cette chance, mais si, ses yeux étaient infaillibles lorsqu'ils s'agissait d'évaluer la valeur d'un objet : c'était bel et bien la même.
Il hésita. Prendre l'objet aurait été une jolie revanche - bien que mesquine - pour l'altercation de la dernière fois. D'un autre côté, il était de bonne humeur et avait passé une très agréable soirée avec la jeune femme, avec qui il ne voulait pas détériorer encore plus ses relations déjà houleuses.
Sourire.

La porte était de nouveau ouverte. Le gérant avait dû faire le tour des chambres tôt dans la matinée pour les ouvrir, lorsque tout le monde dormait encore. Le girudomasutâ sortit dans le couloir désert et referma délicatement la porte.
Dans les vêtements de la voleuse, comme un sourire moqueur à son intention, la montre était désormais ornée d'un ruban de soie bleue.

[Sortie du RP]