Surprise ! (pv Anthéa)

Raphaël était allongé sur le lit gigantesque de la suite de luxe du Labyrinthe, et contemplait d'un air blasé les baldaquins richement brodés au-dessus de lui. Les mains derrière la tête, il attendait depuis dix minutes déjà, et toujours personne. Si cela continuait, il allait finir par redescendre au salon, et se trouver quelqu'un lui-même. Tant pis pour ce stupide tirage au sort.

*Qu'est-ce qui m'a pris d'accepter...? *

Le gérant de l'établissement avait vivement insisté pour qu'il participe à un "jeu formidable" organisé une fois par mois dans la maison close. Le principe était simple : les jeunes gens présents ce soir-là devaient s'inscrire sur une liste, et les couples de la soirée étaient alors formés au hasard. Le patron lui avait assuré que tous les participants seraient à son goût, et c'est pourquoi l'envoûteur avait fini par céder...mais il commençait sérieusement à s'impatienter.
C'est alors qu'il entendit des pas dans le couloir. Il se redressa, et la porte de la chambre s'ouvrit.

J'étais vraiment trop naïve...le gérant m'avait bien eue...mais bon tant qu'à faire je préférais coucher avec un inconnu qu'avec une de mes connaissance il y avait moins de risque que je le recroise plus tard.

...

Lorsque j'ouvris la porte de la chambre de luxe (le patron me l'avais généreusement accordée) je faillis la refermer aussi sec mais les bonnes manières m'en empêchèrent. L'homme qui m'attendait ( bon déjà c'était pas une femme et tant mieux ) n'était autre que...je vous le donne en mille: mon chef de faction. Apparemment il devait pas être aux anges non plus vu la tête qu'il faisait.

"Heu..."

Raphaël crut haussa les sourcils, incrédule. La jeune femme qui venait d'entrer n'était autre que la chef des voleurs, celle-là même qui l'avait ridiculisé au beau milieu de l'auberge. Comment s'appelait-elle déjà ? Anthéa...
Elle avait l'air tout aussi surprise que lui.

"Euh..."

Il haussa un sourcil en détournant la tête.

"Tiens donc, une connaissance..."

Il se remit sur pied et se dirigea vers la chaise de bois sculptée où il avait déposé sa veste, avec la ferme intention de ne pas rester une minute de plus dans la pièce.

"Je crois que pour le bien de ma santé mentale, je vais retourner en bas. Libre à vous de garder la chambre si vous le souhaitez, ma chère."

"Tiens donc, une connaissance..."

Oh m#!@e.

"Je crois que pour le bien de ma santé mentale, je vais retourner en bas. Libre à vous de garder la chambre si vous le souhaitez, ma chère."

Il se leva et alla prendre une sa veste posée sur une chaise.

"Je ne vois pas en quoi ma présence menacerait votre santé mentale."

Vexée je tournais les talons et baissait la poignée pour sortir,j'essayais à de nombreuses reprises en résultat. De l'autre côté de la porte la voix du patron se fit entendre.

"J'espère que la fille vous plait mon cher Raphaël,c'est une ancienne danseuse d'ici et je peux garantir la qualité de ses services."

Je rougis en l'entendant dire cela, ce gros porc me rappelait pas très gentiment que j'étais une ancienne prostituée qui avait eu de la chance,le salaud.

"Espèce de...!!!!"

Complètement achevée je me laissait tomber par terre,me mit contre un mur en ramenant mes genoux vers moi comme une gamine qui boude.Et cette cochonnerie de chambre me rappelait des moments pas très agréables.

"Je ne vois pas en quoi ma présence menacerait votre santé mentale."

Elle se retourna vers la porte et il crut qu'elle allait sortir, mais il n'en fut rien : le lourd battant de bois refusait visiblement de s'ouvrir. Il resta un moment interdit, avant que la voix du propriétaire de la maison ne s'élève de l'autre côté de la porte.

"J'espère que la fille vous plaît mon cher Raphaël, c'est une ancienne danseuse d'ici et je peux garantir la qualité de ses services."

L'abruti ! Il venait de les enfermer, et on entendait déjà ses pas lourds s'éloigner à toute vitesse alors qu'il retournait voir ses clients.

La voleuse poussa un juron, et pour une fois le girudomasutâ pensait à peu près la même chose qu'elle. Il s'approcha à son tour de la porte pour en vérifier l'état, mais elle était solide et massive : même à deux il y avait peu de chances qu'ils puissent l'enfoncer. Et ils n'allaient pas pousser le vice jusqu'à détruire un pan du mur, ce qui aurait été très mal vu et leur aurait coûté une petite fortune, surtout dans cette chambre d'exception.

Anthéa venait de se recroqueviller contre le mur, ils étaient bloqués là-dedans jusqu'au lendemain...la situation était tout à fait risible.

"Bien...que fait-on à présent ?"

"Bien...que fait-on à présent ?"

Je n'avais pas vraiment envie de causer mais provoquer encore plus mon boss aurait été une mauvaise,très mauvais chose.

"Je ne sais pas."

Gros blanc

"On s'occupe."

Je ne savais pas si on avait tout deux le même sens en tête pour le mot occuper mais il me fallait un truc ou on aurait pas trop besoin de parler.

"On s'occupe."

Elle n'avait pas vraiment l'air de bonne humeur et ne semblait pas très inspirée, aussi il prit le parti de l'ignorer - à moins que cela ne soit dû à un irrémédiable désir de l'embêter un peu - et se retourna en enlevant sa chemise d'un geste désinvolte, découvrant ses épaules musclées et sa cicatrice.

"Puisque nous disposons d'un bain à remous, vous ne verrez pas d'inconvénients à ce que j'en profite un peu, n'est-ce pas ?"

Il n'attendit pas la réponse de sa compagne d'infortune et termina de se dévêtir avant de rentrer dans le jacuzzi.

"Puisque nous disposons d'un bain à remous, vous ne verrez pas d'inconvénients à ce que j'en profite un peu, n'est-ce pas ?"

Et sans autres formes de procès il se déshabilla et entra dans le jacuzzi...pourquoi est ce qu'il était aussi bien foutu?j'avais déjà eu mieux mais rarement et j'aurais pu tomber sur pire.Je me relevais et commença à enlever ma tunique,mes bottes et tout ce qui s'en suivait sans toute fois enlever mes bijoux (les vieilles habitudes ont la vie dure).
Je m'approchais du bain et entrais à mon tour.

Il s'était à peine installé que la jeune femme se déshabillait à son tour et s'asseyait en face de lui dans le bain. Il haussa un sourcil et ne put retenir un léger sourire, amusé par cette initiative soudaine. Elle remontait dans son estime.

Raphaël rejeta la tête en arrière avec un soupir d'aise, et remarqua la présence d'une petite table à côté du bassin à remous. Sur celle-ci était posée un bac à glaçons dans lequel attendait sagement une bouteille de champagne, et deux coupes de cristal. Parfait.
Il se retourna, attrapa la bouteille et en fit sauter le bouchon sans effort. Puis il remplit les deux verres et en tendit un à Anthéa.

"La maîtresse des voleurs me fera-t-elle l'honneur de trinquer avec moi, malgré nos différends ?"

"La maîtresse des voleurs me fera-t-elle l'honneur de trinquer avec moi, malgré nos différends ?"

Je le regardais,amusée.

"Quels différents?"dis-je en prenant une des coupes de champagne.

L'ambiance devenait au fur et à mesure plus "sensible" si on m'avait dit un jour que je me retrouverais dans cette situation avec cet homme.Pour le moment je n'avais pas à m'en plaindre,il était charmeur et une délicieuse détente ne me ferait aucun mal.
Je pris une gorgée de champagne tout en le regardant dans les yeux (qu'il avait fort beaux d'ailleurs)

Elle plongea ses yeux verts dans ceux de Raphaël et il soutint son regard un moment tout en avalant un peu du liquide doré et pétillant. Il voyait toujours sur le visage de la jeune femme cette légère lueur de défi qu'il avait déjà pu observer lors de leur précédente rencontre, mais curieusement, à y regarder de plus près cela lui semblait très attirant.

"Ceux qui nous avaient de façon regrettable empêchés de faire pleinement connaissance la dernière fois. Mais oublions cela pour le moment..."

Il termina son verre et le reposa sur la table derrière lui, puis passa sa main dans ses cheveux, ferma les yeux et se laissa bercer par le ronronnement des vaguelettes du bain.

Il me dévisagea pendant quelques secondes...pourquoi je n'en sais rien mais je trouvais cela assez gênant même si c'est moi qui avait commencé.

"Ceux qui nous avaient de façon regrettable empêchés de faire pleinement connaissance la dernière fois. Mais oublions cela pour le moment..."

Après avoir dit cela,il ferma les yeux et se détendit complètement.Moi je me demandais toujours ce que je fichais là...pourquoi est ce que j'étais entré dans ce bain...ah les désirs enfouient au fin fond de notre subconscient et qui refond surface...les saloperies.
Je plongeais sous l'eau pour ressortir en face de lui.

"Pour le moment..."

Je prit son visage entre mes mains pour l'embrasser.

Pourquoi je faisais ça moi déjà?

"Pour le moment..."

Et la voleuse s'empara de sa bouche sans prévenir. D'abord surpris, il ne tarda pas à se laisser entraîner par la vivacité dont elle faisait preuve, et posa une main sur la nuque de la jeune femme en lui rendant son baiser. Ses lèvres avaient un étrange goût sucré, qui rappelait celui des fruits exotiques qu'on trouvait parfois sur le marché d'Aeoris. L'envoûteur savoura un moment cette bouche de velours, mordillant avec légèreté la chair tendre, la titillant de la pointe de sa langue comme si cela avait été un jeu. Puis il s'arrêta, et repoussa doucement la jolie rousse.

"Ma chère, vous êtes diabolique...comment suis-je sensé résister à ce genre d'avances ? C'est tout bonnement impossible."

Tout en disant ces paroles, il passa son doigt sur la joue de la jeune femme, puis descendit sur son menton avant de suivre le contour de sa bouche. Une petite voix intérieure l'avertissait qu'elle aurait très bien pu ne pas apprécier et le mordre, mais il aimait prendre des risques.

Je pouvais au moins lui reconnaître ça: il savait embrasser.

"Ma chère, vous êtes diabolique...comment suis-je sensé résister à ce genre d'avances ? C'est tout bonnement impossible."

Il y avait de très nombreux adjectifs pour me décrire mais jamais je n'avais pensé à diabolique, ou alors il se moquait de moi parce que j'étais rousse...hum...mais la fin de sa phrase me convainquit que non.Il se mit alors à dessiner le contour de mes lèvres avec son doigts, ça non plus on ne me l'avais jamais fait, mordre ou ne pas mordre telle est la question...je décidais de le laisser faire.

"Je sais que c'est impossible, c'est bien pour ça que je le fais."

Un large sourire espiègle s'inscrivit sur mon visage.

"C'est bien plus amusant quand on ne résiste pas..."

J'avais dit ça presque langoureusement...yeurk c'était pas du tout mon genre.

Je prit sa main et la fit lentement descendre vers ma poitrine tandis que mon autre main descendait dans l'eau vers son entre jambe.

"C'est bien plus amusant quand on ne résiste pas..."

Il regarda Anthéa saisir sa main et la guider jusqu'à son sein avec un sourire. Le contact de la peau lisse et chaude de la jeune femme provoquait en lui une irrépressible envie d'explorer un peu plus ce corps sublime, trempé par l'eau parfumée du bain. Et lorsqu'il sentit que la jeune femme glissait ses doigts le long de son torse, jusqu'à son bas-ventre, ce désir devint plus qu'évident. L'envoûteur se rapprocha à nouveau d'elle et, effleurant de ses lèvres le lobe de son oreille, murmura :

"Dans ce cas, je vais suivre ce conseil et me laisser aller..."

Il se colla soudainement à elle, et tout en continuant de caresser d'une main la poitrine offerte à lui, il se mit à embrasser son épaule et la courbe de son cou. Son autre main quant à elle descendit doucement jusqu'aux hanches de la voleuse, puis commença à effleurer sa cuisse. Plus les secondes passaient, et plus il sentait la fièvre monter...la nuit s'annonçait délicieuse.

"Ce bassin est vraiment inconfortable, ne trouvez-vous pas ?"

Il n'avait qu'une envie : soulever la demoiselle et sortir du bain pour continuer dans la douce tiédeur du canapé ou du lit. Voire même au sol, sur l'épais tapis persan...

"Dans ce cas, je vais suivre ce conseil et me laisser aller..."

Je n'eus pas le temps de répondre qu'il collait son corps au mien tout en caressant mes seins qui montraient bien à quel point ils aimaient cette caresse.De sa main libre il passa sa paume sur jusqu'à mes hanches.
Je sentait sur ma main immergée dans l'eau que son excitation ne cessait d'augmenter,comme la mienne à vrai dire.

"Ce bassin est vraiment inconfortable, ne trouvez-vous pas ?"

Je ne lui répondit pas tout de suite, préférant avant cela recoller ma bouche à la sienne. Je rompis le baiser pour répondre à son oreille à voix basse.

"Tant que vous ne m'emmenez pas trop loin...je n'attendrais plus très longtemps"

Après avoir dit cela, j'enfouis ma tête dans son cou et passait doucement ma langue dessus.

"Tant que vous ne m'emmenez pas trop loin...je n'attendrai plus très longtemps."

En entendant ces mots chuchotés au creux de son oreille, le lit et le canapé parurent tout à coup très lointains à Raphaël. Il opta donc pour le tapis rouge et or moelleux à souhait qui couvrait la quasi-totalité du plancher. Passant un bras dans le dos de la jeune femme, il la souleva sans effort et quitta lestement le jacuzzi. Tant pis si le sol finissait trempé par l'eau qui dégoulinait de leur deux corps.
Il déposa délicatement sa partenaire à terre, la regarda un instant en jouant avec l'une de ses mèches rousses, et posa à nouveau ses lèvres sur les siennes.

Il me souleva sans aucune problème (ça va j'étais légère ça me rassurait) pour ensuite me poser sur le tapis qui avait dû couter une fortune au gérant, bien fait pour cet enfoiré et il se positionna au dessus de moi. Il se mit à jouer avec mes cheveux (c'est l'aspect chat qui veut ça) et se pencha pour m'embrasser.
J'enroulais mes bras autour de son cou et cambrais mon corps contre le sien pour être encore plus proche de lui comme si nos deux corps ne faisait qu'un. Je rompis encore une fois le baiser.

"Et comment suis-je censée résister à cela mon cher?"

"Et comment suis-je censée résister à cela mon cher ?"

Il sourit, amusé, passa sa langue sur ses lèvres en plongeant ses yeux dans les siens.

"Oh mais...vous n'êtes pas censée résister."

En disant cela, l'envoûteur descendit un peu le long du corps de la jeune femme de façon à se trouver au niveau de sa poitrine. Il commença alors à embrasser la peau de velours de ses seins, et à titiller ses adorables tétons roses du bout de sa langue pour s'amuser à les faire durcir. Se faisant, il fit glisser sa main avec une lenteur calculée jusqu'à l'intérieur des cuisses de la rousse, et entama des caresses bien plus osées - et bien plus délicieuses - que les précédentes.

"Oh mais...vous n'êtes pas censée résister."

Je dis plus rien car alors qu'il disait cela il commença à passer sa langue sur mes seins et mes tétons qui réagirent dans l'immédiat.Mais il ne s'arrêta pas là, doucement il glissa sa main vers l'intérieur de mes cuisse pour caresser mon clitoris déjà endolorie à cause de ce qu'il faisait subir à ma poitrine.
Et c'était mon chef de faction,je ris intérieurement à cette pensée.

"De toute façon j'en suis incapable désormais."

Ses caresses faisaient monter mon excitation et mon plaisir, lentement mais sûrement.Mais mon corps insatiable trouvait que ça n'allait pas assez vite et en demandait encore plus.
Je ramenais ma jambe droite vers moi pour lui faciliter l'accès au centre de mon plaisir.

"De toute façon j'en suis incapable désormais."

Anthéa changea de position comme pour l'encourager à accélérer le rythme ; il plaqua son érection contre le bas-ventre de sa partenaire et se frotta contre elle pour la faire languir encore un peu. Bien qu'il fut difficile de résister à la tentation d'entrer en elle sans tarder, faire durer le plaisir était de loin son jeu favori. Et tant pis s'il mourrait d'envie de la prendre le plus tôt possible.
Tout en faisant onduler ses hanches, il continuait ses caresses sur le sexe de la jeune femme, et en voyant l'excitation envahir son visage, il la pénétra de ses doigts habiles. Il avait cessé d'embrasser ses seins, et à présent il ne la quittait pas les yeux, cherchant tous les points sensibles à explorer.

Je sentait son désir mais apparemment il voulait faire durer le moment...ah ouais? et bah on allait être deux pour cacher mon plaisir grandissant à mon charmant partenaire je me mordis l'intérieur des joues pour ne pas gémir, un peu de frustration ne faisait jamais de mal et lui faire croire que ses attentions avaient moins d'effet sur moi que prévu m'amusait beaucoup, j'aime vraiment l'embêter lui c'est maladif.
Ses doigts me pénétrèrent et cette fois ci je ne pu réprimer un gémissement, mes yeux le suppliant de continuer de façon plus intense que cela ne l'étais déjà.

Elle gémit enfin - pour le plus grand plaisir de Raphaël - et plongea son regard dans celui du jeune homme. L'excitation de celui-ci monta en flèche lorsqu'il rencontra ses yeux suppliants...il l'embrassa avec passion. Leurs lèvres se scellèrent, le désir enflamma encore davantage son entrejambe, et il finit par ne plus pouvoir se retenir plus longtemps. La fièvre qui s'emparait de son corps devenait insupportable et, s'efforçant de conserver une respiration régulière, il se décida finalement à retirer ses doigts pour s'enfoncer en elle avec précaution. Et lorsqu'il entama d'amples mouvements de va-et-viens, les sensations que lui procurait cette étreinte lui arrachèrent à lui aussi un gémissement sourd.

Alors que mon partenaire passais au clou du spectacle à force de gémissement mon esprit quelque peu déconnecté se remit en marche...je baisais avec mon chef de faction. Ma main qui parcourait son torse s'arrêta et je failli le repousser...mais quelle conne >< je pouvais pas faire ça à un mec qui embrassait aussi bien, note qu'il restait mon chef de faction...rha et puis m#!@e à la fin si on peut plus déconner!
Soudain l'orgasme vint sans prévenir mais notre baiser m'empêcha de crier.

La voleuse parvint assez rapidement à l'orgasme, au fur et à mesure de leurs ondulations irrégulières ; elle n'émit aucun son à ce moment-là car ils n'avaient pas cessé de s'embrasser, mais il sentit sa chair se contracter autour de lui alors qu'elle se laissait aller à la jouissance. Il frissonna.
Le rythme de leurs mouvements ralentit alors instinctivement, sans qu'ils en aient conscience. Il détacha ses lèvres de celles d'Anthéa pour la laisser respirer, et se mit à déposer quelques baisers fugaces dans son cou, inventant les perles d'un collier imaginaire. Puis, lorsqu'il la sentit prête de nouveau, l'envoûteur changea de position, se redressa et plaqua sa partenaire contre le mur le plus proche avant de la dévisager avec un sourire.

"J'espère que cela ne vous dérange pas."