Parfois il faudrait mieux oublier ses anciens amours...[pv Lady B]

A défaut d'autre chose, je venais ici chercher le calme. Certes les prostituées de la maison close étaient charmantes et j'aurais certainement pu passer un moment agréable avec l'une d'elle, ou même plusieurs mais j'étais là pour profiter de leurs bains. Oui parce que j'avais beau être attiré par ma délicieuse chef de faction, j'aurais donné ma vie pour elle, je n'en restais pas moins un homme. De plus, un homme qui savait que son désir était à sens unique.
Et à ce moment précis je n'avais pas envie de penser à qui que ce soit. Je profitais seulement avec délice de sentir mes muscles se détendre dans l'eau chaude.
Heureusement il n'y avait personne, je pouvais donc apprécier le cadre en toute tranquillité sans que ma quiétude ne soit dérangée par quels couples en pleine fornication.
Je soupirais d'aise. Aise qui s'interrompit quand j'entendis que l'on marchait sur les dalles des bains. Mon second soupir fut, lui, d'exaspération. Celle-ci fut néanmoins modérée quand je me rendis compte que la démarche était trop légère pour être celle d'un homme et que donc il s'agissait d'une femme. Surtout qu'aucun homme ne devait porter de bijou de cheville.
J'avais depuis le début les bras croisé derrière la tête, et une légère crampe commençait à se répandre. Me tourner vers l'inconnue me donna un prétexte pour les décroise. Ce que je regrettais aussitôt d'avoir fait.

Je sortis de l'eau pour me précipiter vers l'inconnue et lui agripper la gorge de ma main droite. Je la plaquais ensuite contre une colonne et la soulevais du sol sans peine.

"TOI!"

Je devais trouver un moyen d'atteindre Eowen...sa soeur de sang serait incorruptible et même si Sersei était désormais de mon côté il allait me falloir quelque chose de plus...intime. Une seule personne pourrait répondre à mes besoins et c'était la seule à qui je n'avais pas envie n'avoir à faire.

Davros.

Nous avions été amant, il y a longtemps, alors qu'il était loup-garous. J'avais semmé la zizanie dans la meute quand j'avais séduit son meilleur ami. Ils s'étaient affronter dans un duel pour moi, quel romantisme. Mais j'avais à cette époque besoin d'une meute dévouée, et Davros était trop amoureux pour m'être utile, il n'était pas encore assez mauvais. Son meilleurs ami avait une âme noire qu'il m'avait suffit d'éveiller. Malheureusement Eowen avait tout fichu par terre. Elle avait sauvé Davros et tué son adversaire. Elle me l'avait raconté, c'était la nuit où elle était devenue une âme damnée. Elle et Davros avait subit la transformation ensemble. Depuis tout le monde savait que ce crétin lui était dévoué corps et...non âme?
(voir la présentation de Davros pour l'histoire complète)

Le patron avait immédiatement envoyé quelqu'un me prévenir que Davros était dans son établissement. Si je devais me le rendre loyal il n'y avait pas tant de méthodes que ça. J'allais devoir utiliser tous mes charmes naturels car mes pouvoirs ne serviraient à rien sur lui. En tant qu'âme damnée il sentirait tout de suite si j'usais de mes aptitudes d'illusionnistes sur lui.

Sa réaction fut immédiate et ma gorge et mon dos en souffrirent, enfin rien qu'un petit enchantement ne s'aurait guérir mais sur le moment se fut douloureux.

J'agrippais sa mains, essayant en vain de le faire fléchir. Je tentais de reprendre de l'air mais sa poigne rendait le processus un peu difficile. Il n'y avait que de la haine dans ses yeux, peut être avais-je un peu surestimé l'amour qu'il avait eut pour moi à l'époque. J'avais espérer qu'il en resterait quelque chose. Je parvins néanmoins à prononcer quelques mots.

"Da...Davros, je t'en supplie!"

Je savais ce qu'était cette femme, et je savais ce dont elle était capable. Mais la revoir ainsi, l'avoir à ma merci...Et ses yeux, je ne pensais pas qu'ils auraient pu me manquer. Je les avais aimé autant que je les haïssais aujourd'hui. Et pourtant, la voir nue devant moi, malgré tout ce que je savais ne pouvais me laisser indifférent. Tout était de ma faute et je le savais je l'avais trop aimée.

"Da...Davros, je t'en supplie!"

C'était faux, je le savais, jamais elle ne suppliait. Ce n'était pas en suppliant qu'elle avait sût s’élever, mais en écrasant les autres en massacrant et en détruisant des vies. J'étais un assassin, mais elle, elle était pire.
De rage, je pressais encore plus ma main sur sa gorge puis la relâchais et me détournais d'elle. Elle retomba à genoux.
Je tressailli quand je sentis ses cheveux caresser mon dos et son corps nu se presser contre le mien. Je la désirai toujours et le me mis à me maudire pour cela.

*Tu n'aimes vraiment que les femmes que tu ne peux pas avoir, à croire que tu aimes ça!*

Pour le démon comme pour la vipère collée à moi je dis d'une voix forte et dure.

"Assez!"

Puis je me retournais, lui saisit les poignets. Ils étaient si fins entre mes mains, j'aurais pu les briser sans peine. Je répétais d'une voix cette fois-ci basse, sifflante et pleine de menaces, et juste pour elle.

"Assez..."