ne pas déranger (pv Nilbonur)

Ma toux brisa le silence quasi religieux qui régnait dans la bibliothèque. Heureusement pour moi, aucun regard courroucé ne se tourna vers moi. En même temps à une heure pareille de la nuit et dans la partie la plus ancienne de la bibliothèque j'avais peu de chance de déranger qui que se soit, même en plein jour il n'y avait jamais personne. Cependant on ne sait jamais et je n'avais moi même pas envie d'être dérangée c'est pourquoi je me retrouvais au beau milieu de la nuit, assise en tailleur entourée de piles de livres assez imposantes à chercher quelque chose d'introuvable. Quoi de plus normal?

Je ne pouvais pas cesser d'en vouloir à cette satanée poussière, chaque livre que j'ouvrais m'en envoyait dans la figure, on comprend mieux pourquoi j'avais eu tant de mal à me retenir de tousser.

Je soupirais et changeais de position, ça ne servait décidément à rien de chercher, après tout les mages cachaient bien leur trésor, mais je dois bien admettre que celui-ci était soit extrêmement bien caché soit n'existait pas du tout et je perdais vainement mon précieux temps. Mais après tout la légende avait de quoi attirer les convoitises. De plus était donné que mon nombre d'ennemis était en augmentation assez importante ces dernières semaines il fallait que je trouve de quoi les rafraîchir un peu.

Je me remis encore une fois à tousser...mais une fois la crise de ma gorge calmée je me figeais. Apparemment même à une heure pareil il n'y avait aucune garantie d'être seule ici. Qui était donc celui qui affrontait les araignées et autres bestioles des vieux rayonnages à une heure si tardive?

Une latte de parquet grinça...et imperceptiblement je fis glisser un poignard au creux de ma main droite tandis que la gauche était toujours devant ma bouche. Naïve que je suis, je n'avais pas pris mes deux épées car j'étais certaine de ne pas être dérangée...idiote.

Note que quoi que je fasse je ne pouvais jamais rester tranquille...

Il y avait du monde dans la bibliothèque. Nilbonur tira un de ses sabres. Il avait été chargé de garder cette bibliothèque. Cette mission lui rapportait gros. Il devait protéger ces ouvrages pendants quelque jours le temps qu'un groupe de garde en provenance des villes alentour vienne le relayer. Il s'avança entre les étagères remplis de bouquins poussiéreux. Nilbonur n'avait jamais compris comment on pouvait aimer lire de tel nid à poussière. Le bruit venait de la section des livres anciens et rares. Il avait entendu des éternuements et une toux assez prononcée. Alors qu'il était à proximité de l'intrus, le parquet grinça. m#!@e! Pour la discrétion c'est raté. Alors il s'élança devant l'intrus et vit une fille assit par terre une dizaine de livre autour d'elle. Il avait presque été séduit par la beauté renversante de la jeune femme mais il vit un poignard dépasser de sa poche et il repris toute ses capacités mentales
Que faîtes vous ici, ce batiment est fermé aux visiteurs pendants la nuit surtout cette partie! Levez vous est partez ou mourrez ici!

Une intuition lui disait qu'elle n'allait pas se laissez faire ce qui n'était pas pour lui déplaire, cela faisait longtemps qu'il n'avait pas fait un peu d'exercice.

J'aurais dû me douter qu'il y aurait un gardien. Mais je dois dire qu'il devait faire un peu mieux son travail car je n'avais eu aucun mal à entrer dans la bibliothèque et dans ce rayon en particulier. En même temps ça aurait blesser mon orgueil qu'il me repère.

Si seulement je n'avais pas toussé...enfin bref, je me mis à plaindre les gens qui débarrasseraient son cadavre demain matin car pour le moment il me faisait perdre mon temps et j'étais assez agacée de ne rien trouver dans les archives.

Que faîtes vous ici, ce bâtiment est fermé aux visiteurs pendants la nuit surtout cette partie! Levez vous est partez ou mourrez ici!

Je souris, j'en avais tué plus d'un pour une pareille insolence mais là je me dis qu'il fallait mieux jouer la carte de la diplomatie étant donné que je n'avais pas pensé à prendre mes épées, ce n'est pas que j'en avais nécessairement besoin mais bon, s'il faut tuer autant le faire avec les armes que l'on aime.

"En premier lieu la raison de ma présence ici ne vous regarde pas, et si je pouvais venir ici dans la journée je le ferais avec plaisir mais c'est malheureusement impossible du fait de ma condition. En second lieu cela ne sert à rien de me menacer de mort, vous n'êtes pas le premier et ne serez certainement pas le dernier mais aucun n'a jamais réussi à mettre sa menace à exécution, si vous voulez tenter le sort je vous en prie, cela vous fera grand tort et vous me ferez plaisir. Sur ce..."

Et je me replongeais dans ma lecture car j'avais enfin trouvé un chapitre assez intéressant.

"En premier lieu la raison de ma présence ici ne vous regarde pas, et si je pouvais venir ici dans la journée je le ferais avec plaisir mais c'est malheureusement impossible du fait de ma condition. En second lieu cela ne sert à rien de me menacer de mort, vous n'êtes pas le premier et ne serez certainement pas le dernier mais aucun n'a jamais réussi à mettre sa menace à exécution, si vous voulez tenter le sort je vous en prie, cela vous fera grand tort et vous me ferez plaisir. Sur ce..."

Nan mais elle se moque de moi celle là! Personne ne m'avait ignoré de la sorte! Il pris son katana et trancha le livre qu'elle lisait. Nilbonur n'avait jamais aimé la lecture et ne comprenais pas qu'on puisse passer des heures à lire de que des vieux timbrés avaient écris des années auparavant. Un de moins ne peux pas causer de tord pensa t-il. Seulement la jeune femme se leva avec un air très énervé ce qui n'était pas pour lui déplaire. Peut être y aurait-il un peu d'action.


Si vous vous obstiner à rester ici je vais devoir vous tuer mais ça serait dommage de blesser une si jolie femme!

Il vis qu'elle se retenais de rire. Elle tira son poignard et le balançait d'une main à l'autre avec un regard de tueur. Une intuition lui disait qu'elle était une adversaire féroce avec qui le combat serait dur et sanglant. Parfait, il s'agit alors de ne pas perdre une seconde!

Il commit alors l'impardonnable, il détruisit un livre. Cela aurait pu être n'importe quel livre ça m'aurait énervé, mais en plus c'était un livre dont j'avais un besoin vital. Pendant quelques secondes je n'arrivais plus à aligner deux pensées cohérentes. Une fois mon cerveau remis en était de marche, les deux personnalités qui l'habitaient étaient d'accord sur un point: il allait payer.
L'imbécile sortit un poignard et se mit à jouer avec...il se croyait peut être effrayant...et bien j'allais me faire un plaisir de lui apprendre la vie.

Si vous vous obstinez à rester ici je vais devoir vous tuer mais ça serait dommage de blesser une si jolie femme!

Je savais que j'étais jolie, nul besoin de me parler. Sa menace me passa très loin au dessus de la tête tant elle était pathétique. Je n'allais pas gaspiller ma salive avec cet individus pathétique. Je n'avais ni envie de rire et la colère en moi était froide et méthodique, je n'étais pas le genre à céder à l'impulsion de mes sentiments (enfin si mais pas dans ce cas précis).

"Tu as de la chance que nous soyons dans une bibliothèque, je ne peut pas autoriser qu'un autre de ses ouvrages soit abîmé pas un rustre tel que toi."

L'avantage lorsque l'on est télépathe, c'est bien sûr que l'on peut influencer les gens mais que aussi, lorsque l'on acquiert assez de maîtrise, on peut très facilement influencer la zone du cerveau qui correspond à la douleur, sans pour autant blesser physiquement la personne. Il allait connaître la plus grande douleur de toute sa vie. Bien entendu je m'arrangeais aussi de manière à ce qu'il soit incapable de bouger.

Souffre.

Nilbonur souffrait atrocement. Il avait du mal à contenir sa douleur. Il réussit à articuler:
Comment ose tu m'attaquer? Je fais partie des Marcheurs d'Ombres, de la Guilde des Assassins! M'attaquer c'est attaquer toute ma faction! Tu va mourir!

Il fit un mouvement rotatif avec son katana qu'il envoya sur la jeune fille. Il tira ses deux autres épées et se rendit compte que le sort avait cessé. Il n'en était pas moins sauvé....il allait avoir fort à faire contre une ennemi aussi puissante et à priori très forte en combat.

Nilbonur réfléchit à un plan pour réussir à se débarrasser de cette personne assez...gênante. Il avait besoin de temps mais manifestement il n'en avait pas. Il fit donc tomber une bibliothèque ce qui souleva un amas de poussière qui lui permit de se cacher dans les rayons.

Il essayait de repérer son adversaire d'après les bruits et réfléchissais à un plan réalisable, les idées fusaient dans son esprit mais aucune n'était assez pertinente pour être tenté et surtout réussie.

Comment ose tu m'attaquer? Je fais partie des Marcheurs d'Ombres, de la Guilde des Assassins! M'attaquer c'est attaquer toute ma faction! Tu vas mourir!

Je relâchais sont esprit. Lui un membre de ma faction? mais qui laissait entrer de tel personne chez les Marcheurs? et dans ma guilde en plus? comment un tel criminel, assassin de livres pouvait il être sous mes ordres.
Je dû cesser mes réflexion car le sous-fifre avait décider de répliquer. Évitant un katana puis une bibliothèque je ne faisais qu'esquiver ses coups en attendant de trouver quoi faire.
Pour ajouter à ses fautes, ce type ne m'avait même pas reconnu, alors qu'en plus d'être sa chef de faction j'étais sa chef de guilde.
Mais qui était-ce?
J'avais entendu parler d'un assassin qui semait le trouble, peut être allais-je régler ce problème dès maintenant après tout.
Ce serait toujours une bonne chose de faite. Mais je n'allais tout de même pas un des membres de ma guilde, non?

Il se cacha derrière les rayonnage, croyant que la poussière soulevée par son massacre littéraire allais me gêner.
Le naïf.

"Si tu es bien un membre de la guilde des assassins donne moi ton nom. C'est Eowen Sauloon qui te l'ordonne."

A moins qu'il n'ai aucun instinct de survie il allait me répondre, je l'espérais, pour lui.

Caché dans un rayon, Nilbonur entendit:
Si tu es bien un membre de la guilde des assassins donne moi ton nom. C'est Eowen Sauloon qui te l'ordonne.

Et bisounours...Il réfléchit à toute vitesse Eowen Sauloon était si ses souvenirs étaient bon non seulement sa chef de faction mais également sa chef de guilde...et en plus il l'avait attaqué, déranger et plus que tout avait détruit le livre qu'elle lisait et qui semblait être intéressant pour elle. Il allait devoir la jouer rusé? Tout d'abord il devait lui répondre.

Je suis Nilbonur, un assassin nécromant mais je ne m'attendais pas du tout à vous rencontrer ici et à une heure aussi tardive.

Il essayait de sauver sa peau car même si il avait était très téméraire et impulsif il avait entendu au sein de la guilde que Eowen Sauloon était quasi-imbattable et qu'elle pouvait entrer dans les esprits et évidemment il en avait fait les frais.

Je suis Nilbonur, un assassin nécromant mais je ne m'attendais pas du tout à vous rencontrer ici et à une heure aussi tardive.

Mais oui, Nilbonur! Cet assassin qui ne posait que des problèmes! Enfin il tuait des gens ce qui n'était déjà pas si mal mais à trop tuer ça allait m'attirer des ennuis avec nos acheteurs.
Sauf que le problème c'est que personne n'était sensé me voir ici, je ne pouvais pas être certaine que cet homme ne parlerai pas, même à un autre Marcheur. Mes recherches pouvait faire pencher la balance en ma faveur et le moyen d'y arriver pouvait attirer les convoitises.
Le tuer?
C'était hors de question, même si cela me rendait peut être service. Si je tuais un de mes hommes j'avais une mutinerie potentielle qui me tomberait dessus.

"Je ne m'attendais pas non plus à te trouver là, qu'est qu'un homme qui éprouve un tel mépris pour la littérature fait dans la bibliothèque au milieu de la nuit?"

Il fallait que je réfléchisse à comment m'en sortir sans tâcher toutes les reliures...trop de livres avaient été abîmés ce soir, ils ne se remettraient pas si par hasard ils se retrouvaient couverts de sang.

"Je ne m'attendais pas non plus à te trouver là, qu'est qu'un homme qui éprouve un tel mépris pour la littérature fait dans la bibliothèque au milieu de la nuit?"

Il lui repondit:
Je suis ici pour surveiller cette bibliothèque, même si je déteste les livres on doit bien gagner sa vie

Il essayait de détendre l'atmosphère car il ne tenait pas à affronter sa chef de guilde car déjà elle était sa chef mais en plus il n'avait aucune chance de victoire. Cependant il devait veiller à conserver son honneur.

Il sortit donc des rayonnages et se présenta devant Eowen Sauloon. Il la regarda dans les yeux et présenta ses excuses.

Veuillez excuser mon impertinence mais je me devais de faire honneur à la guilde en ne laissant aucune personne entrer.

Il espérait que Eowen comprendrais..

Je suis ici pour surveiller cette bibliothèque, même si je déteste les livres on doit bien gagner sa vie

La motivation était louable. Je ne pouvais pas dire le contraire même si pour moi les livres avaient une valeur bien plus supérieure à celle de l'argent. Cependant peu de personnes étaient du même avis que moi.
Pendant que je cogitais il sortit des rayonnages.

Veuillez excuser mon impertinence mais je me devais de faire honneur à la guilde en ne laissant aucune personne entrer.

Ah l'honneur de la guilde, là encore je ne pouvais qu'être d'accord avec lui. Sans lui prêter aucune attention je ramassais les livres qui m'intéressaient puis me dirigeais vers la fenêtre la plus proche. Au pied de celle-ci se trouvaient une sacoche, j'y rangeais les livres puis sautait sur le rebord et ouvrais la fenêtre.

"Oublie que tu m'as vu ici, et que je n'entende plus jamais parler de toi. Si cela devait se produire je devrais te tuer."

Et je plongeais dans l'obscurité.

[sortie du Rp]

"Oublie que tu m'as vu ici, et que je n'entende plus jamais parler de toi. Si cela devait se produire je devrais te tuer."

Puis Eowen Sauloon partit dans l'obscurité. Nilbonur se demandait ce qu'il allait faire maintenant qu'elle était partie et que la bibliothèque est dans un sale état. Il ne lui restait plus qu'à ranger. Un assassin qui rangeait une bibliothèque quelle honte, heureusement que personne n'en était témoin. Une fois le rangement finis, il partit par la fenêtre en prenant une vieux livre de sortilège en guise de paiement.

[FIN DU RP]