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Il avait coupé les doigts du gars en face de lui, et, techniquement, ce n'était pas bien.
Le hachoir avait tranché sur le sort de l'homme, les phalangines et phalangettes de l'index, du majeur, et de l'annulaire de la main droite n'étaient plus rattachées au reste du corps. Sa victime, souffrante, se mit à hurler. Non, non, il n'avait même pas pu boire. Et allait se faire virer, il aurait du se retenir. Il sortit un mouchoir accroché à la ceinture et essuya le sang.
..Mais en même temps...
Novan Dief se promenait régulièrement dans les rues, et n'hésitait pas à plaquer des ivrognes contre les murs, à les menacer d'un hachoir, pour leur soutirer quelques informations, en plus, ça marchait souvent. Sa mauvaise connaissance de l'anatomie humaine ne lui permettait guère de faire grand chose. Mais il faisait ce qu'il pouvait. Comme il pouvait. Il n'était pas toujours très précis. Et là, c'était le matin, la mauvaise humeur guidait les poings du damné. Celle du démon, mais ils ne le savent plus. Il se souvint d'une change-forme rencontrée la veille, qui était à la fois naturellement attirée par lui et aussi effrayée. L'aura de rôdeur et le démon formaient un ménage bien étrange, comme un piège. Et au final ils avaient davantage sympathisé dans la chambre de la demoiselle, mais à l'aube, à son réveil, il la tua, fil rouge qui s'écoulait de la gorge, appuya un peu plus et le sang gicla. C'était aussi un merle, et le démon ne les aimait pas, ces oiseaux.
Enfin, avait-ce réellement une importance? Ce n'était là qu'une pauvre fille du peuple. Personne ne s'en soucierait, le démon ricana, et il se leva, s'habilla et sortit. Boire, comme une obsession, besoin de ce feu qui traverse la gorge, et enfin, enfin! Se réveiller. Il entra donc dans la première auberge qu'il vit sur son chemin, poussa la porte qui alla frapper la personne qui voulait sortir, il était cinq ou six heures du matin, ce qui signifiait que la plupart des gens qu'il croiserait seraient dans un état d'ébriété avancé. Autant se méfier. Il s'assit au bar, espérant être tranquille parce qu'il pouvait ainsi tourner le dos au reste de la pièce, et attendit, alors que les sourcils se fronçaient progressivement et que les doigts pianotaient sur le comptoir en bois. Tout en tournant autour d'une partie amochée, sûrement conséquence d'une énième bagarre, mieux valait éviter l'écharde.
Soupir, autant partir, non? Personne n'arrivait, l'air empestait, ça ne pouvait être pire. Ah, si. Ne jamais sortir les mots magiques "ça ne pouvait être pire", comme provoquer le destin. Une chope de bière se vida à demi sur sa tête et son épaule. Et une grosse main se plaça sur l'autre épaule, pesante, Novan souffla longuement, la redirigea vers le comptoir, et regarda la personne qui l'avait froissé. Un autre abruti incapable d'apprécier l'alcool en qualité. Seulement en quantité. Il fixa le regard, et perçut une lueur qu'il n'aimait pas. C'était avilissant. Novan tenta de garder un visage fermé, mais se mordit la lèvre inférieure, puis sa bouche devint le pli féroce habituel. Une lueur qu'il haïssait. Un de ses hachoirs arriva dans sa main, qui se dirigea vers le visage, crever les yeux qui reflétaient le caractère malsain de cet homme? Non, puis il sentait cette force qui s'était emparée de son bras, s'il y allait trop fort, ça l'éclabousserait aussi. Et ses habits ne toléreraient pas ça. Rediriger, abattre. Verdict, coupable d'avoir pensé.
Et il avait coupé les doigts du gars en face de lui, et, techniquement, ce n'était pas bien.
Il ignora les cris, passa un coup de mouchoir sur le comptoir, et cria "Deux whiskys s'il vous plaît, un pour moi, et un pour mon ami" Il donna un coup de pied dans le ventre de l'homme qui en eut le souffle coupé et s'écroula au sol, plié en deux, incapable de s'en remettre, plus de bruit, au moins. Il commença à chantonner tout en jouant avec le hachoir. Il aurait pu être boucher.
Reivax Baëleän ~ Maître des Voyageurs ~
Messages : 426 Date d'inscription : 13/08/2012 Age : 27
Livre des Héros Divinité: Aronax Guilde: Guilde du Dragon Rouge Résumé:
Assit à son bureau, il triait...Un papier inutile, au feu, un autre, encore au feu. Il était tellement plus facile de le faire comme ça. Pour l'instant, les rapports sur les ventes de n'importe quel marchand de la faction ne l’intéressait guère. Pour l'instant, il s'occupait principalement des nouveaux arrivants des voyageurs, c'était tellement plus distrayant. Mais comme toujours, le stupide subordonné qui devait les lui apporter était en retard. Il lui faudrait certainement le renvoyer...plus tard, pour l'instant, il avait plus important à faire. Enfin pas à tout de suite. Il leva son regard des piles de dossiers à "classer" et regarda l'horloge en face de son bureau. Cinq heure? Il haussa légèrement un sourcil: il n'avait pas dormi...encore. Tant pis. Reivax s'affala dans son fauteuil et compta le nombre de piles restantes. Huit?! Il lui en restait encore huit? A ces heures de travail pas encore effectué, il soupira. Soudain, il se leva. Il avait assez travaillé pour aujourd'hui et un peu de détente ne le tuerait pas. Au passage, il en profita pour prendre deux piles et les disposer dans le feu. Puis il récupéra sa cape sur le porte-manteau et sortit de cette sombre pièce, un sourire sur les lèvres en chuchotant: -Plus que six... Il sortit du siège de la guilde et marcha quelques temps dans la ville, il savait déjà où il voulait aller mais il lui fallait respirer un peu avant d'aller s'enfermer une nouvelle fois. Il en profita pour passer au centre-ville. Aujourd'hui était jour de marché et passer d'étal en étal l'aidait à oublier pour un temps ses soucis. Ces gens avaient de la chance d'être juste des gens du peuple. Aucune responsabilité dans le conflit, aucun risque...Des fois, il les enviait presque. Néanmoins, il ne pouvait pas rester à se morfondre là. Il passa assez vite au travers de la foule, aucun marchand ne sut être assez convaincant pour l'attirer. La seule chose qui lui fit débourser une pièce d'or était un gamin et son grand-père en train de jouer des instruments dans la rue. La musique était joyeuse et entraînante, juste ce dont il avait besoin, donc il payait. Ensuite, il passa au travers du dédale formé par les maisons pour enfin arriver à l'auberge de la flotte brisée. Étrangement, dès ses premiers pas dans la cité, il s'était dirigé vers cet établissement. La façade se faisait vieillissante mais le bâtiment restait agréable à l’œil. En de nombreux endroits, le mur était maculé de sang, trace d'une ancienne bagarre. Il poussa la porte et entra. A ce moment pile, un homme tranchait les doigts d'un autre à l'aide d'un hachoir. Visiblement, il n'avait pas apprécié d'être mouillé d'un coté par ce qui semblait être de la bière. Un sourire se dessina sur les lèvres de l'hybride alors que l'inconnu lui assénait un un coup de pied et l'envoyait valser au sol quelques mètres plus loin. Puis il s'exclama: -Deux whiskys s'il vous plaît, un pour moi, et un pour mon ami. Le patron s'exécuta aussitôt. Reivax s'avança et enjamba le corps de l'homme toujours muet et plié en deux de douleur. S'asseyant à coté de l'inconnu quelque peu violent, il lança: -Comme votre "ami" ne semble pas en vouloir, je vais le prendre pour lui.Il leva son verre. A sa santé. Après avoir vidé son verre d'un trait, il observa les trois morceaux de doigts restants. Il les attrapa les uns après les autres et les lança à leur propriétaire. Puis, tout en recommandant deux whiskys, il continua: -Beau coup de hachoir, je serais curieux de savoir où vous avez appris à les manier ainsi? En finissant sa phrase, il but une petite gorgée de whisky, la matinée s'annonçait amusante et ce serait bête de rouler sous la table aussi vite.
Un sort léger et le démon passa une main sur sa tête, cheveux à nouveau secs, et il en était de même pour sa tenue. Ah, s'il l'avait voulu il aurait pu aider cet ivrogne, non pas lui refaire la main, mais au moins apaiser ses souffrances... Ah il avait bien envie de les abréger définitivement par ailleurs. Ce qu'il détestait les humains, parfois. Haïssait convenait davantage, mais bon, ça semble démesuré, donc mieux vaut s'en tenir à détester. Il sentit du mouvement à côté. Sa main droite caressa le manche du hachoir, très lentement, et regarda le nouveau venu en biais. Il s'invitait de la sorte, ne semblait pas gêné par le corps juste derrière. Et il prit un des deux verres commandés.
Peut-être que le démon l'avait sentit venir, impossible de vraiment le savoir, Novan sourit, il devait avouer qu'il appréciait cette compagnie, et que d'une manière ou d'une autre, cela importait peu, seul le résultat comptait. Il écouta les remarques, mais ne toucha pas au verre. Peut-être que la venue de l'homme le perturbait plus qu'il n'y paraissait, ou l'intéressa davantage qui ne convenait de le faire remarquer. Rassurons nous, par là il n'y avait pas de frivoles intentions, mais il ressentait le potentiel. Potencia, potentĭa répéta son mental, avec les intonations précises, parfaites. Il fut tenté de boire, au moins pour répondre à la question, se préparer à parler. Mais pas encore.
Il inventa quelques fables pour lui-même, avant ça. Un sourire de démon,un peu sournois, investi son visage aux traits fins et réguliers. Cela aurait pu lui venir de son père. Il aurait pu poser son visage dans ses paumes, se pencher en avant vers les bouteilles derrière le comptoir, et contempler les différentes liqueurs, l'oeil rêveur, "coudes sur la table", il se souvient, cinq coups de la lourde règle du coin de la salle sur le bout des doigts. Il craignait auparavant que ça ne les déforme à jamais... Et se perdant dans les souvenirs il s'imagina l'hypothétique présent dans lequel il aurait menti.
Il aurait parlé tout d'abord de son père, pour sûr, un remarquable boucher du village, long et sec, sévère, qui aurait eu la manie de traîner son fils à son lieu de travail comme certains vont faire les prières aux temples divins, chaque matin. Mais n'a rien à voir. 'Etait pas croyant, mon père, aurait-il craché, ce qui aurait pu paraître étonnant. Ne l'étaient-ils pas tous au moins 'un peu'? Non non, pas lui. Et il ne jurait jamais que sur sa femme et sa progéniture. Il voulait qu'on reprenne la tradition (pourquoi ce "on"? cette manie?). Alors il habitua vite les mains encore petites et potelées au couteau, avant même quelles n'en aient la force.
Habituer, cela l'aurait fait sourire méchamment, dans ce mensonge, il n'aurait pas aimé son père. Et bien vite les exercices de rapidité, de précision, et si l'homme n'était pas satisfait, il laissait tomber son arme impressionnante au côté de la main, et le sang coulait, juste assez pour effrayer le plus jeune. Il fallait se ressaisir. Tant de temps pour simplement mentir? Allons donc! Il ne savait guère de son passé que des formes vagues et indistinctes qui semblaient parler au mur. Ça revenait parfois, rarement cependant. Il n'y pensa bientôt plus. Mentir n'avait d'intérêt.
-Je ne sais pas, il me semble que cela a toujours été. Du moins, ça remonte plus que mes souvenirs. Et vous, curieux, il faut que vous égalisiez, l'information est la reine dans ce monde de fourbes.
Il n'état pas vraiment sérieux, et de fait son sourire espiègle ne l'avait quitté, mais il lui sembla que quelqu'un l'observait, et son visage se ferma. Il n'avait vraiment regardé son interlocuteur, même en lui adressant ces quelques mots. Il n'attendait pas quelque chose de capital, il n'avait dit quelque chose de capital, mais qui sait? De fil en aiguille, peut-être...
Reivax Baëleän ~ Maître des Voyageurs ~
Messages : 426 Date d'inscription : 13/08/2012 Age : 27
Livre des Héros Divinité: Aronax Guilde: Guilde du Dragon Rouge Résumé:
Du temps...oui, beaucoup de temps. Il mettait beaucoup trop de temps pour trouver une réponse, une réponse à une question si simple. Oui, c'était vraiment trop long pour une simple réponse. Soit il avait vécu trop de choses dans sa vie, soit il mentait. Et rien que le sourire qu'il affichait lui indiquait que la seconde réponse était la bonne. Il s'attarda un peu plus sur la personne qui se tenait à coté de lui. Quitte à devoir se méfier de lui, autant en savoir le maximum. Il le jaugea des pieds à la tête. Ce type inspirait en même temps frayeur et dégoût, pas spécialement par son apparence, juste une aura qui émanait de lui. Il avait déjà ressentit ce genre d'émanation...des âmes-damnées...il ne pouvait être que ce genre de personne. Il daigna enfin ouvrir la bouche:
-Je ne sais pas, il me semble que cela a toujours été. Du moins, ça remonte plus que mes souvenirs. Et vous, curieux, il faut que vous égalisiez, l'information est la reine dans ce monde de fourbes.
Là, il marquait un point. Ce type paraissait bien intriguant. Intéressant aurait été le mot juste.
-Effectivement...en fait, je dois avouer que votre coup de hachoir m'a donné un certain aperçu de vos compétences au combat. Et je dois bien avouer que j'avais dans l'idée de peut-être vous engager...vous savez...au cas où, j'aurais besoin d'un peu de nettoyage?
Il bût une petite gorgée avant de poursuivre.
-Néanmoins, avant, j'aimerais savoir de quel faction vous faites partie?
Ça ne paraissait être rien comme question, mais pour lui, il était hors de question de conclure un accord avec un de ces soudards de la Noble Alliance.
Il observa son verre, le vida. Il lui semblait que l'alcool ne faisait rien, il grimaça, et jaugea le verre comme s'il aurait s'agit d'un être méprisable. Peut-être était-ce le serveur qu'il détestait par le biais du récipient, ou le gérant, ou encore les deux à la fois, il avait assez de haine pour tout le monde, c'est ce qu'il souriait parfois à celle qu'il appelait son admirable cousine. Il sourit, il fut un temps où il allait la voir plus régulièrement, mais les maisons closes ne l'inspirait guère autant, ces temps-ci. Il songea à son interlocuteur, pour qui attendre ne serait pas agréable, mais se demanda s'il voulait répondre? Une chance pour l'autre homme, oui. Et ce fut bref, net, précis.
- Voyageur.
Une pause, calculée, passer le pouce sur ses lèvres. Réfléchir un temps, il ne perdait rien à en dire un peu plus, si? Non, allons, l'autre n'avait pas l'air patibulaire, pas comme lui même, en fait, il eut envie de rire à cette idée. Son aura était épouvantable. Ça lui rappelait sa visite à un temple, un vieil homme s'était évanouit rien qu'à son approche. Là le démon avait envie de rire, mais se retenir, tout de même, pour qui pourrait-il passer à rire seul? Reprendre, alors.
- Depuis peu, ceci dit. Il fallait bien choisir un camp, avec cette guerre, et les girudomasutas des deux autres factions ne m'inspiraient pas tant...
Déjà c'étaient des femmes, bon sang, des femmes! Il n'avait rien contre celles-ci, mais n'aimait pas vraiment être dirigé par ces êtres qui, lui semblait-il, maîtrisaient bien moins leurs pulsions, et suivaient leurs sentiments. Les femmes étaient dangereuses. Non, contrairement à ce qu'on pouvait penser en observant superficiellement ses pensées était faux. Il ne les méprisait pas. Il les aimait d'ailleurs, mais il fallait tout dissocier, selon lui.
Après il ne suivait pas toujours ses propres principes, mais ça, c'était autre chose, fais ce que je dis pas ce que je fais, comme on dit... Il repensa à la dernière personne qu'il avait vu mourir, frissonna de plaisir. Âme damnée désaxée... sans doute bien loin, bel et bien égarée. Mais ça, ça ne se remarquait, pas, enfin... vraiment peu, lorsque l'on connaissait les réels dégâts des pulsions du démon. Et de l'humain, aussi... Mais il est plus facile d'accuser le démon, qui s'en réjouit, que l'humain, qui renie.
Reivax Baëleän ~ Maître des Voyageurs ~
Messages : 426 Date d'inscription : 13/08/2012 Age : 27
Livre des Héros Divinité: Aronax Guilde: Guilde du Dragon Rouge Résumé:
Ce coup là, la réponse fût plus rapide à venir. Peut-être se doutait-il de quelque chose? Bref, de toute façon, ça ne changeait pas grand-chose.
- Voyageur.
Réponse brève, succincte, enfin juste ce à quoi il s'attendait de la part de ce personnage singulier au possible.
- Depuis peu, ceci dit. Il fallait bien choisir un camp, avec cette guerre, et les girudomasutas des deux autres factions ne m'inspiraient pas tant...
Pas vraiment étonnant. Autant l'une que l'autre n'inspiraient pas vraiment de vocations.
-Bonne réponse. Il rebut une gorgée.Je ne sais pas pourquoi, mais quelque chose me dit qu'on va s'entendre. Pour en avoir vu une et connaître la réputation de l'autre, je vois tout à fait de quoi tu parle.
Il était certain que dans le trio, c'était Raphaël qui avait la tête la plus sympathique. Soudain, une autre question lui vînt à l'esprit.
-Puis-je te demander quelles sont tos positions dans cette guerre? De quel côté es-tu?
Dernière édition par Reivax Baëleän le Mar 28 Mai - 22:57, édité 1 fois
Invité Invité
Sujet: Re: "Deux whiskys, s'il vous plaît!" [pv Reivax Baëleän] Dim 26 Mai - 18:55
Il écouta tout plutôt attentivement même s'il affectait de paraître détaché et voulu rire.
-Je m'entends avec tout être capable de supporter ma présence.
Mon aura, aurait-il pu préciser, son sourire paraissait presque narquois à ce moment précis. Il se sentait comme les esclaves des temps passés, rejetés à cause de préjugés. Sauf que là ce n'étaient pas des préjugés, il avait cette aura détestable et ce pour une bonne raison. Et il tuait aussi, sa réputation n'était pas faite que sur du mensonge. Et il torturait, évidemment, parce que ça l'amusait. Et.. et.. et.. il avait ce sens de l'humour si particulier. Ah et souvent ses relations étaient écourtées car il tuait la personne. Tout dépendait de son envie du moment. Là il aimait bien son interlocuteur vivant. Il le trouvait intéressant, oui, probablement parce que ce dernier s'intéressait à lui même. Mais aussi autre chose. Qu'il n'arrivait pas encore parfaitement à cerner, cela viendrait.
Le « bonne réponse » aussi avait été retenu, il n'avait pas fait mauvaise impression à son interlocuteur, pour une fois, car à d'autres ça avait été dramatique. Certains avaient été écœurés par son travail.. Trop de sang, trop de sang, avait-il grogné une fois, mais je suis pas femme de ménage moi, elles doivent bien avoir des astuces, chais pas moi, à force.. Bon, parfois il faisait un effort, mais il fallait bien s'amuser non? Qui n'a jamais rêvé de danser sous une pluie de sang? Et bien Novan l'a fait pour vous! Plein de fois. Enfin, il n'a pas vraiment dansé, il n'aime pas ça, mais il a profité de multiples pluies de sang. Parfois quand celui-ci était vraiment bon, il allait directement s'en abreuver sur le cadavre, avec une légère préférence pour les femmes, tout de même.
Ses positions dans la guerre? Tant qu'il y aurait à charcuter il serait heureux. Mais, ce n'était pas vraiment une bonne réponse, et pas très posé, il fallait qu'il reste calme. Le côté démoniaque voulait prendre le dessus. Il était comme une pièce à deux visages, un à l'expression plutôt neutre, l'œil malicieux, et un plus fourbe, plus cruel et cynique, et plus dangereux. Si l'un avait des ongles l'autre avait des griffes, si l'un était plutôt maniéré l'autre fonçait dans le tas. Il aimait ça, ça lui permettait d'être à la fois observateur et acteur. Il aimerait bien savoir le nom de ce gars à côté de lui en fait, parce que de son côté, donner le sien ne le met pas en danger, plus de famille. Si ce n'est sa chère « cousine » comme il se plait à l'appeler. Qui n'est pas de son sang cependant, sinon il n'aurait pas, fut un temps, songé à se marier avec elle. Question de convenances, enfin!
- J'ai l'impression qu'elle se passe en majeure partie entre les plus grands. Bien que le peuple y ait un peu goûté
Il sourit toujours, cette fois-ci pensant aux citoyens morts sans réellement savoir pourquoi.
- Aussi peu de personnes en connait les raisons, beaucoup d'«on dit» à ce sujet. Ceci dit, elle ne me fait pas peur. Je sais me battre, et je ne la crains pas, cette guerre à demi voilée.
Et il haussa légèrement le ton. Cela permettrait de savoir s'il y avait des traîtres de la Noble Alliance:
-Et je n'aime pas leur cheffe. Elle me répugne, je lui trancherais volontiers la tête.
Les hachoirs à portée de main, qu'ils approchent, misérables chenilles, suivant ce papillon bien trop attiré par le lumineux pour se rendre compte du dangereux. Misérables insectes.
Reivax Baëleän ~ Maître des Voyageurs ~
Messages : 426 Date d'inscription : 13/08/2012 Age : 27
Livre des Héros Divinité: Aronax Guilde: Guilde du Dragon Rouge Résumé:
Sujet: Re: "Deux whiskys, s'il vous plaît!" [pv Reivax Baëleän] Mer 29 Mai - 21:38
Son vis-à-vis semblait plus lucide que bien d'autres membres. Il était vrai que la guerre n'affectait pas encore les populations. Enfin...pas trop. Certes il y avait des gardes de la Noble Alliance partout, certes les lois changeaient au grès de leurs envies mais, grossièrement, la vie était à peu près la même pour les citoyens. Non, c'était bien pour les têtes des factions que la guerre était intense. Intense et très dangereuse. D'ailleurs, dès qu'il eut lancé sa dernière phrase d'un ton plus haut, un homme se leva et se dirigea vers eux. Reivax anticipa le mouvement du manieur de hachoir en dégainant une fine dague gravée d'argent qu'il planta dans l'homme sans même le regarder. Il savait à peu près où il était tant il marchait lourdement. Puis il se retourna pour voir la tête du rustre qui voulait les gêner. Blond, une mâchoire carrée, les cheveux courts avec une large balafre sur la joue gauche. Il portait une lourde armure d'acier comme tout les gardes de cette faction mais avait omit de mettre son casque. Cette erreur en soit n'avait pas provoqué sa mort car même si il l'avait eu, il aurait perdu la vie. Reivax avait planté sa dague en dessous de la mâchoire, faisant rentrer la lame dans la bouche, le palet et enfin le cerveau. L'homme semblait encore en vie, il bougeait les yeux de tout les cotés sans comprendre ce qu'il venait de lui arriver. D'un coup sec et précis, il arracha sa dague dans un bruit de chair déchiquetée. Et l'essuya sur le tissu du pantalon de ce même homme. Il resta quelques dizaines de secondes debout avant de s'écrouler en arrière dans un bruit sourd. Le silence régnait maintenant mais il le brisa en reprenant la conversation avec son interlocuteur:
-Quelle merveilleuse idée. Je t'aiderais bien volontiers mais malheureusement, elle s'enferme couardement dans le palais royal. Impossible de l'en déloger...
Il regarda les autres personnes de la taverne avec un regard mauvais qui les incita à reprendre leurs discussions comme si rien ne s'était passé et bientôt toute la taverne s'emplit de son animation normale. Satisfait, il continua alors d'un ton plus bas mais sans vraiment craindre qu'on l'entende.
-...Mais, vous seriez intéressé de rejoindre ceux qui veulent justement la virer du trône. Aider la bonne cause en quelque sorte? Certes, ce n'est pas des plus calmes et il faut souvent tuer...mais quelque chose me dit que ça ne vous dérange pas tant que ça non?
Une large sourire fendît son visage et il reprit encore une gorgée du liquide alcoolisé en attendant sa réponse. Cet inconnu était très étrange mais il le voulait dans la coalition. Quelque chose lui disait qu'il pourrait se révéler utile...