Et pour un trône de plus (rp histoire) [pv la noble Alliance]

Je n'aurais jamais imaginé que ce trône fut si inconfortable...dès que les formalités seraient terminées je me chargerais de le changer pour quelque chose de plus confortable et de plus...royal.

Mes servantes s'étaient affairées pendant près de 3 heures pour faire disparaître ou masquer toutes traces du combat que j'avais livré contre mes collègues chef de faction. Foutu morphème! J'avais bien failli y rester! Heureusement que j'avais pu éviter les décombres de cette fichue tour, mais il allait malheureusement falloir la reconstruire.

J'avais choisis une tenue beaucoup plus opulente que la précédente: une longue robe rouge sans manche, faite dans l'étoffe la plus précieuse ainsi qu'une étoffe dorée d'une légèreté incomparable pour ceindre mes épaules. Mon miroir m'avait renvoyé l'image d'une vraie reine, maquillée et parée. Les seuls bijoux que je m'étais autorisés étaient quelques bracelets d'or et bien sûr ma nouvelle couronne, un vrai joyaux, faite par les meilleurs orfèvres nains.

Tout compte fait je m'en étais plutôt bien sortit.

Pour en revenir au trône, je dois bien admettre qu'il avait un avantage, le fait qu'il soit en haut d'une longue série de marche me permettait de regarder mes nouveaux esclaves sujet de haut.

Aaaaaah que le pouvoir était grisant...

J'abaissais mon regard vers ceux que j'avais convoqué, mes très chers membres de la Noble Alliance que cette petite cruche d'Areil m'avait si gentiment légué.

L'atmosphère était malsaine...je ne pouvais pas croire que les gens qui m'entourais soient les autres membres de la Noble Alliance. Quand à la femme qui se tenait sur le trône, je ne l'avais jamais rencontrée et maintenant j'étais fière de ne l'avoir jamais fait. Tout en elle respirait l’arrogance, l'orgueil et la vilenie. Le pire dans tout ça c'est qu'elle avait un corps et un visage qui me rendait folle de jalousie. Mon physique n'était pas ingrat mais le sien était carrément sublime, et mon sens de la justice là dedans!

L'autre détail étrange était qu'elle était assise sur le trône et que son front était ceint d'une couronne, que je sache elle n'était pas de sang royal et il était grandement improbable que quoi que se soit l'ai propulsé sur ce siège de fer de manière normale.

Elle avait fait un coup d'état, je n'étais pas vraiment une grande amatrice d'actualité, je me contente de sauver ceux qui en on besoin sans vraiment me soucier de ce qui se passe dans ma faction. Mais ça voulait dire que les Marcheurs D'ombre et les Voyageurs étaient évincés car aucun d'eux n'aurait permis qu'elle prenne ainsi autant de pouvoir.

Autant cette nouvelle me réjouissait, des Marcheurs sans chef égal des Marcheurs sans organiste égal des criminels plus faciles à traquer mais l'équilibre de la cité allait être bouleversé, et si je me fie à la réputation de la Dame aux papillons, celle ci a le potentiel d'un formidable tyran...

La peste ou le choléra en fin de compte?

Du haut de mon petit nuage de félicité j’aperçus ma toute récente sœur de sang. D'un signe de tête j'indiquais qu'on apporte un autre trône, plus modeste, afin qu'on le place deux marches en dessous du mien pour qu'elle prenne place. Désormais elle était mon ombre et j'allais lui accorder tout la déférence qu'elle méritait désormais. Je n'étais pas déçue de mon choix, nous étions vraiment en accord elle et moi.

Je jaugeait les quelques autres personnes présentes. Parmi elle je reconnu de vue l'Adonis Opra, on m'en avait souvent parlé, ambition brûlait dans son regard...je devais me méfier que cette ambition ne le pousse pas trop loin, mais manipulé de la bonne façon il pourrait sans doute m'être précieux...

Il y avait un autre homme, son haut de forme lui donnait une apparence assez...inattendue. Il ne semblait pas spécialement heureux d'être là mais ça ce n'était pas mon problème, il devait obéir un point c'est tout, comme les autres.

Et elle...elle, elle posait vraiment problème. Cette fille se comportait comme une ******* de justicière. Et ses interventions me posaient plus problème qu'autre chose, elle était gênante, je devais me débarrasser d'elle avait qu'elle ne me pose vraiment problème. Une idéaliste...une fanatique oui! Comment pouvait elle croire purger Aeoris du mal qui la consommait? C'était impossible et j'avais bien l'intention de rendre la guérison encore plus impossible. Comment croire que la Noble Alliance n'était que le refuge des âmes pures? quelle plaisanterie! Avec cette façon de faire elle aurait été vide depuis longtemps!

J'inspirais une grand coup...

"Mes très chers membres, comme l'aurez sans doute remarqué il y a quelques...perturbation dans la force dans l'ordre de la ville. Les illusions qui berçaient Aeoris on péries avec son roi et désormais se sera la loi du plus fort qui régira nos quotidiens. Et les plus forts seront ceux qui se rallieront à moi. Un choix très simple se propose à vous: rejoignez moi ou sortez d'ici mais je ne garantis pas que se sera avec votre tête."

Pause dramatique.

"Décidez vous vite, je ne suis pas réputées pour ma patience."

Adonis Opra s'inclina en premier. Déjà c'était un bon point. Je connaissais la réputation des Opra et en avoir un à mes côtés ne pouvait être que bénéfique. D'autres ,moins important ,suivirent.
Celle qui m'intéressait le plus était la fanatique, si elle refusait cela me donnait une bonne excuse pour me débarrasser d'elle.

J'allais devoir m'occuper aussi des deux autre gêneurs, qui, et j'en était certaine, n'étaient pas mort dans l'écroulement de la tour. Cela m'aurait bien rendu service pourtant. Je n'attendis pas que d'autres s'agenouillent, ils avaient encore quelques secondes pour faire leur choix.

"Je me dois de vous dire que les têtes de Eowen Sauloon et Raphaël Kelen sont mises à prix. La capture ou le...meurtre de tout Marcheur ou Voyageur sera récompensée d'une prime

D'autres s'agenouillèrent encore, ceux qui ne rêvaient que d'or, les imbéciles. Mais en attendant je savais très bien qu'aucun d'entre eux ne seraient capable de me ramener Eowen ou Raphaël. Eux je les voulais pour moi. J'allais les briser.

Encore quelques secondes et les gens présents dans la salle n'auraient plus le choix. Et ils y en avait encore quelques uns debout.

Je n'avais plus de temps pour ça. Je regardais tour à tour ceux qui n'avaient pas posé genoux à terre avec mépris. Je me levais de mon trône et fis signe à Gemma de me suivre, nous devions organiser très vite la manière de se débarrasser de nos ennemis avant que ceux-ci ne pensent à une riposte.

"En premier acte d'allégeance, que ceux qui ont accepté de me rejoindre tuent ceux qui n'ont pas la même intelligence. A commencer par elle."

Et ce faisant je désignais la femme justicière. Un problème de moins sur ma liste ne pouvait pas faire de mal.

C'était une plaisanterie! Sauf que notre nouvelle reine ne semblait pas avoir le sens de l'humour. Je serrais les poings jusqu'à ne plus sentir mes doigts. Tout autour de moi je voyais ces pleutres s'incliner devant l'usurpatrice.

Le ridicule de cette situation était atténué par le nuage de mort qui flottait dans l'air. Je risquais ma vie en ne soumettant pas. Mais aller contre mes principes était impossible, et même ma haine des marcheurs ne pouvait me faire commettre un tel acte.

"Je me dois de vous dire que les têtes de Eowen Sauloon et Raphaël Kelen sont mises à prix. La capture ou le...meurtre de tout Marcheur ou Voyageur sera récompensée d'une prime"

Nous n'étions déjà plus beaucoup à être debout, et après cette nouvelle annonce notre nombre se réduisit encore, jusqu'à ce que au milieu de tous ces traîtres je me sente immensément seule. Lady Butterfly fixa sur chacun de nous son regard perçant où elle ne cherchait pas à dissimuler son mépris, voire même son amusement.

Elle aime la mort, et elle croit la connaître, c'est sans doute pour ça qu'elle pense pouvoir en disposer à sa guise. Sentant la tension monté, j'invoquais mon pouvoir. Heureusement pour moi la magie n'était pas bloquée ici. C'est peut être comme ça que je vais sauver ma vie finalement.

"En premier acte d'allégeance, que ceux qui ont accepté de me rejoindre tuent ceux qui n'ont pas la même intelligence. A commencer par elle."

Et elle signa mon arrêt de mort.

Alors que tous se relevaient comme un seul homme. J'invoquais un brouillard épais et une bourrasque suffisamment puissante pour briser toutes les vitres de la salle. Merci à tous les dieux, la majorité des gens présente étaient des courtisans ou des noble peu rompus à l'art du combat. Pendant que tous se demandaient ce qu'il se passait, je poussais et renversais tout ceux qui se trouvaient entre moi et les vitres.

Je sentis quelques sorts passer très près de moi, mais à part quelques mèches de cheveux brûlé je ne m'en tirait pas trop mal.

Et sans trop réfléchir je sautais pas la fenêtre. Heureusement que je suis élémentaliste air, parce que sinon la chute eut été fatale. J’atterris en douceur. Tous les gardes avaient quitté leurs postes pour accourir dans la salle du trône. Tant mieux.

Je n'avais pas le temps de tergiverser, je devais trouver les deux autres chef de faction. Je grimaçais à cette idée, devoir parlementer avec les marcheurs me soulevait l'estomac mais ils étaient les seuls à pouvoir renverser Lady Butterfly. Et vu que désormais elle allait aussi vouloir ma tête j'allais devoir rejoindre ceux qui avaient une chance de remettre les choses en place.

Du moins c'est ce que j'espère.

[sortie du Rp]

En une quinzaine d'années, les choses avaient bien bougées à Aeoris. La ville puait toujours la déchéance et la haine, mais la peur s'y était aussi installée. Alors qu'il traversait les rues de la ville pour se rendre au quartier général des Mages sous les yeux amusés des passants. Le ritualiste n'aimait pas être regardé comme une bête de foire, ces ignorants ne savaient donc pas ce qu'il était ?

Au hasard, il empoigna une jeune femme qui se promenait par là et lui demanda ce qu'il se passait exactement pour que tout le monde ait peur ici. Amusé de la terreur de la donzelle, il répéta sa question à laquelle elle répondit respectueusement :

- Vous ne savez pas ? Lady Butterfly, la Girudomasuta de la Noble Alliance a pris le pouvoir. Elle tient d'ailleurs un conseil en ce moment-même au palais.

L'annonce était amusante, les Marcheurs et les Voyageurs s'étaient donc faits battre au grand jeu de la conquête de la ville. Areil était donc probablement morte, ce n'était pas grave puisque, de toute manière, elle n'avait jamais eu de grandes ambitions. Plus d'Ariel, plus de roi et Lady Butterfly au pouvoir, il allait vraiment pouvoir faire ce qu'il voulait.

Tournant la tête vers le palais, il lâcha son informatrice qui s'écrasa lourdement sur le sol. Un immense sourire fendait son visage, sa cape noire claquait derrière lui. L'entrée du château n'était gardé par deux gardes qu'il fit déguerpir en soulevant son bandeau. Avoir pu lire la peur dans les yeux de ces deux poltrons, l'aurait presque excité.

Il rejoignit la salle du trône et au moment où il posa la main sur la porte pour la pousser, un éclat de verre résonna dans la pièce, puis des cris se firent entendre. "Oh on dirait qu'ils s'amusent comme des petits fous dans cette faction maintenant." A cette pensée, il se sentit encore plus excité de pousser la porte, ce qu'il fit tranquillement et sans hésitation.

Sans un mot l'elfe posa un pied dans la salle, puis l'autre. Tous ceux qui l'avaient connus, furent terrifiés à l'arrivée de ce monstre qui avait tué bien des membres pour la bonne raison qu'il les avait tout simplement jugé inutiles au bon fonctionnement de la faction.

Dans sa main apparut une lumière éclatante et blanche, et les fenêtres se reconstruisirent sous l'influence de l'esprit appelé par ses soins. Fregon Semès n'aimait pas les endroits sales et puis une si belle femme ne pouvait pas faire son devoir au milieu des décombres.

Une aura fébrile se dégageait de lui. Elle était due à toute la terreur que ressentaient les plus vieux de la faction. Tous le connaissaient et tous l'avaient enterré. Et voilà que celui dont ils avaient tous chanté la mort, revenait à la vie sous leurs yeux écarquillés par l'horreur. Souriant et confiant, il s'avança vers leur nouvelle régente et se courba devant elle.

- Fregon Semès, pour vous servir, Majestée.

Il se releva et alors qu'il commençait à capter l'aura de la cheffe de faction, il se rendit compte qu'elle était devenue aussi folle, voir même plus que lui. Sa puissance était aussi à prendre en compte, il ne valait mieux ne pas réveiller son ire. L'entente serait probablement très bonne entre eux.

Une nuée de gardes se ruèrent dans la pièce...