L'alcool fait presque le bonheur (pv Raphaël ) - TERMINE

Pfiou, mon combat contre le vampire et l'elfe m'avait éreinté c'est sans doute pour ça mes pieds me menèrent jusqu'à la taverne.
A l'entrée il y avait un noble endormi et complètement saoul, je me penchais vers lui et pris sa bourse, alors qu'il ouvrait un œil et m'attrapais le poignet je sortit une dague que je lui plantais dans la gorge, non mas ça va pas de s'attaquer à des pauvres jeunes filles presque sans défenses?
Je portais le cadavre jusqu'à un égout et le laissait là à la merci des rats et autres charognards.
En entrant le patron m'interpella de voix de sentor.

"Eh là An je t'interdit de mettre les pieds ici si tu n'as pas de quoi payer ton ardoise sale ****!"

Quel grossier personnage, enfin bon je pris la bourse volée,non empruntée à des fins nobles devrais-je dire, en sortit 5 pièces d'or que je mis dans ma poche et balançais le reste à la figure de patron.

"Maintenant tu la ferme et tu me sert ta meilleure hale c'est compris gros porc?"

L'insulte ne parut pas lui plaire mais pour une fois que je le payait il n'allait pas s'en plaindre. Je m'assis à la seule table qui ne fut pas bondée et demandait à son seul occupant si je pouvais m'y asseoir, il acquiesça et je m'assis confortablement, avachie et les pieds sur la table,je prenais mes aises.
Je sortit de ma poche la montre dérobée plus tôt et me mis à l'examiner de près,c'était un très belle objet ancien, qui devait avoir beaucoup de valeur.
Je me mis à jouer avec la chaîne de la montre quand je levais les yeux vers l'aimable homme qui m'avais accepter à la table, à son teint rouge il devait être très émécher mais là n'était pas la question,je connaissait cet homme.
Je déglutit.

Raphaël avait vraiment passé ce qu'on pouvait appeler une mauvaise journée. Il était d'une humeur de chien - son regard encore plus glacial que d'habitude ne trompait personne.
Il y avait d'abord eu la visite imprévue d'un crétin fini qui lui avait fait perdre un temps précieux, puis un après-midi passé à s'occuper des problèmes d'administration de la Faction, et pour finir une averse glacée qui lui tombait sur le dos alors qu'il se rendait à l'auberge.

L'envoûteur cracha un sort de protection afin d'empêcher les gouttes de pluie de le tremper davantage, et bifurqua dans la rue où se trouvait son établissement favori.
Il allait enfin pouvoir oublier les ennuis qui le poursuivaient depuis le début de la journée et s'amuser un peu. Il poussa la porte de l'auberge.
L'endroit était bondé. C'était à croire que le sort s'acharnait contre lui, qui détestait la foule au plus haut point.

Il s'avança tout de même avec un soupir agacé et avisa une table où il restait de la place, même si deux personnes y étaient déjà installées : une femme assise dos à lui, les pieds sur la table, dans une position bizarre, et un homme à moitié ivre.

*Génial...*

Enfin, il y avait une femme, c'était déjà ça. Avec un peu de chance, elle serait séduisante. Il se dirigea donc vers la table, et pris place après avoir négligemment jeté sa veste sur le tabouret voisin. Puis il s'adressa à l'homme.

"Hey toi. Vas-t-en d'ici. T'as trop bu, et malheureusement pour toi, tu n'es pas mon genre. Alors va polluer l'air de quelqu'un d'autre."

L'homme en question le fixa, interdit. Raphaël leva les yeux au ciel et se tourna vers l'autre occupante de la table. C'était une jeune femme splendide, avec un joli visage de poupée mis en valeur par ses cheveux bruns. Très intéressante donc, même si ses manières laissaient un peu à désirer. Bizarrement, elle lui rappelait vaguement quelque chose, mais impossible de dire où il l'avait déjà vue. Tant pis.
Il esquissa un sourire, et fit signe au patron. Celui-ci lui répondit d'un hochement de tête. L'envoûteur commandait toujours la même chose, et il le savait. Raphaël fut servi en deux temps trois mouvements.
La soirée pouvait maintenant commencer.

Bon maintenant que une de mes ancienne victimes était partie je pouvais lâcher mon poignard, oui l'homme était un marchand de vin de Cantabria à qui j'avais malencontreusement subtilisé toute la cargaison. Je me tournais alors vers l'homme qui s'était assis à sa place qui me regardait avec des yeux remplis de...lubricité. En même temps que le patron déposa nos boissons il continua de me fixer. Il m'avais pas reconnue apparemment, en même temps ça ne faisait pas longtemps qu'il était chef et il n'avais dû me croiser que une ou deux fois. Oui parce que c'était Raphaël Kelen, le remplaçant d'Althern.Bon si ça se passait bien j'allais me mettre mon girodumasuta dans la poche et ça pouvait être très utile.
"Merci de m'avoir débarrassé de cet importun messire."
Et je lui sortit mon sourire le plus charmeur tout en rabaissant mon capuchon et faisant voler mes cheveux (à la manière de Cameron Diaz dans Charlie's Angels.)

"Merci de m'avoir débarrassé de cet importun, messire."

L'inconnue lui fit un grand sourire et rejeta le capuchon de son manteau derrière elle d'un geste théâtral, découvrant l'intégralité de son visage. Raphaël fronça très légèrement les sourcils. Il venait de comprendre où il l'avait vue avant : elle était membre des Voyageurs du Temps. Mieux encore : elle était chef de guilde, si ses souvenirs étaient bons.

" Tout le plaisir était pour moi...je ne supporte pas ce genre de débris."

Il attrapa le verre posé devant lui et commença à boire le liquide doré qu'il contenait, tout en se demandant si sa rencontre avec sa subordonnée était ou non une bonne chose. A vrai dire, il n'avait pas du tout envie de penser à son nouveau statut. Tout ce qu'il souhaitait était de passer une soirée tranquille, puis plus tard de ramener quelqu'un chez lui pour pouvoir se défouler.
Or, la présence de cette jeune femme - dont il ne se souvenait pas le nom - ne lui facilitait pas la tâche. Elle était certes très agréable à regarder, mais mieux valait ne pas commencer à séduire ses subordonnées directes. Question de principes.

D'un autre côté, il ne pouvait pas non plus lui ordonner de partir : il devait être conciliant (au moins quelques semaines) s'il voulait qu'on l'accepte en tant que Girudomasutâ. Il réprima donc un soupir et reprit la parole.

"Puis-je vous demander votre nom, ma chère ?"

"Puis-je vous demander votre nom, ma chère ?"

Un girodumasuta n'ayant pas bonne mémoire...on avait tiré le gros lot. Je continuais néanmoins de lui sourire.

"Je me nomme Anthéa, messire Raphaël."

Je ne savais pas trop comment commencer la discussion car son regard était impénétrable mais vu le premier regard qu'il m'avait lancer quand il m'avait vue je ne laissais pas indifférent...un gros blanc pris place.

"Je me nomme Anthéa, messire Raphaël."

Bon, il faudrait qu'il note ça quelque part pour ne pas l'oublier une nouvelle fois. Le Girudomasutâ avait en effet quelques difficultés à se souvenir des prénoms des gens, probablement parce qu'il ne s'intéressait pas assez à ses pairs pour cela.

Il avait fini son verre, et commanda la même chose au patron qui s'empressa une nouvelle fois de le servir. Il prit son verre en main, s'appuya sur le dossier de sa chaise et attendit que la dénommée Anthéa reprenne la parole.
Chose qu'elle ne fit pas.

Raphaël crut déceler une sorte de léger doute chez son interlocutrice...Il allait devoir entretenir la conversation.

"Je ne vous ai jamais vue ici auparavant...Etes-vous là pour une raison particulière ? Cet endroit est un paradis pour les voleurs après tout... Même si en général mes hommes l'évitent."

"Je ne vous ai jamais vue ici auparavant...Etes-vous là pour une raison particulière ? Cet endroit est un paradis pour les voleurs après tout... Même si en général mes hommes l'évitent."

A noter: pas bonne mémoire,et aveugle, même si je me faisais virer je ne venais tous les jours ici et ça remarque sur les voleurs me fit sourire, évidemment que c'était un paradis pour les voleurs,c'étaient mes hommes!!!

"Non je viens souvent ici, et je suis ici pour vérifier que mes hommes font leur boulot."

Haussement de sourcil...pas compris.

"Même si mes hommes volent pour moi il est normal pour la chef de la guilde des voleurs de venir ici vous ne trouvez pas?"

"Ça reste à voir..."

Il venait de brusquement se renfrogner. Lui qui avait demandé à ce qu'on évite cette auberge afin de ne pas être confronté aux membres de sa faction venait de tomber de haut. Ainsi donc, il était cerné par ces abrutis... Cette idée lui donna presque l'envie de sortir immédiatement. Mais à quoi bon ? Autant rester, cela lui permettrai de mieux imprimer les visages dans son esprit.
Il espérait au moins que les personnes qu'il avait "fréquentées" jusque là n'étaient pas des subalternes...mais rien n'était moins sûr. Il fallait VRAIMENT qu'il fasse plus attention. Le rang que lui avait légué Althern n'était pas si facile que ça à gérer, finalement.

L'envoûteur termina un autre verre, et se focalisa à nouveau sur la jeune femme. Ou plutôt, sur l'objet qu'elle tenait depuis un moment déjà. Il s'agissait d'une superbe montre. Un coup d'oeil suffisait pour voir qu'elle était d'une grande valeur.

"Puis-je examiner ceci, je vous prie ?"

"Ça reste à voir..."

Eh oui bon gars tu vas en avoir du boulot avec nous, j'espère que tu es bien accroché parce que j'ai bien l'intention de t'en faire voire de toute les couleurs. Franchement Althern c'était bien planté, ce type n'avait pas du tout la carrure d'un girodumasuta...compte bien sur moi pour être la première à te planter un couteau dans le dos et prendre ta place Raphaël.

"Puis-je examiner ceci, je vous prie ?"

Je perdis mon sourire.

"Heu...je vous prie de me pardonnez mais cette montre est dans ma famille depuis très longtemps et...je n'ai pas envie que..."

Mon mensonge ne prit pas.

"Bon d'accord je viens de la voler à un vampire pyromane avec qui j'ai eu un petit accrochage près de place du marché et il y a une règle chez les voleurs c'est que on ne montre,ni ne prête l'objet de son forfait et vu le mal que je me suis donné pour l'avoir vous m'en voyez désolée mais..."

Et je rangeais prestement la montre dans ma poche.

"...vu le mal que je me suis donné pour l'avoir, vous m'en voyez désolée mais..."

Raphaël vit alors la montre disparaître dans les replis des vêtements de la jeune femme. Hélas pour elle, il n'était pas du genre à renoncer, et surtout pas pour une excuse pareille.
Le Girudomasutâ se redressa sur sa chaise et se pencha vers sa subordonnée, plantant son regard de glace dans les yeux de celle-ci.

"Je ne crois pas que tu aies le choix, vois-tu. Les règles que vous autres voleurs instaurez fonctionnent peut-être entre vous, mais pour ma part je ne me sens pas concerné."

Il avait parlé très lentement et très calmement, comme à son habitude, mais le ton qu'il avait employé ne faisait aucun doute sur sa volonté.
Il tendit la main.

"Ne m'oblige pas à te forcer, je ne suis pas d'humeur à jouer avec qui que ce soit aujourd'hui."

"Je ne crois pas que tu aies le choix, vois-tu. Les règles que vous autres voleurs instaurez fonctionnent peut-être entre vous, mais pour ma part je ne me sens pas concerné."
Et bah tu devrais idiot parce que tu es censé, et je dis bien censé,être notre chef et respecter les règles établis et en prendre connaissance et en toute logique les appliquer si tu n'a pas envie de te retrouver avec une rébellion sur le dos mais se ne serait pas très bon pour ton image n'est ce pas?

"Ne m'oblige pas à te forcer, je ne suis pas d'humeur à jouer avec qui que ce soit aujourd'hui."

En disant ces mots il tendit la main et je haussais un sourcil en esquissant un sourire moqueur.

"Et puis-je savoir pour quelle raison?"

Il essayait de se faire respecter et de se faire une place ce que je conçois parfaitement mais il s'y prenait vraiment mal et je ne pouvais pas me permettre une scène de soumissions devant mes hommes car ma réputation j'y tenais!!!Des années à construire,un instant pour la détruire...C'était d'autant plus un exploit que j'ai réussi à m'en faire une du fait que je suis une femme.

"Et l'excuse du "parce que" ne marche pas avec moi, chef ou non, vous êtes peut être notre nouveau boss mais pour le moment il vous reste à prouver que vous êtes digne de ce poste et de nous commander et me parler comme ça et agir de la sorte ne vous y aide pas. Vous n'avez aucun crédit auprès des autres chef de guilde et vous le savez bien. Je peux vous aider à vous tailler une réputation en béton mais mon envie de vous filer un coup de main est presque à 0"

Il allait refuser mon aide c'était évident mais il ne pouvait rien me faire, en tout cas pas ici car au moindre geste mes hommes le truciderait. Du coup il n'avait pas d'autre choix que d'accepter.

Non seulement Anthéa ne lui remit pas la montre, mais elle afficha une mimique railleuse. Elle le provoquait volontairement, ce que Raphaël - et son ego - supportaient mal. Très mal.

"Et puis-je savoir pour quelle raison ?"

Elle fit une pause, puis reprit.

"Et l'excuse du "parce que" ne marche pas avec moi, chef ou non, vous êtes peut-être notre nouveau boss mais pour le moment il vous reste à prouver que vous êtes digne de ce poste et de nous commander et me parler comme ça, et agir de la sorte ne vous y aide pas. Vous n'avez aucun crédit auprès des autres chefs de guilde et vous le savez bien. Je peux vous aider à vous tailler une réputation en béton mais mon envie de vous filer un coup de main est presque à 0."

Bien. Il semblait donc qu'il n'aurait pas de moment de tranquillité ce soir non plus.

"Pour quelle raison dis-tu ? Bonne question. Au départ, je ne souhaitais qu'observer ta montre et en estimer le prix avant de te la rendre. Mais tu me l'as refusée, et je dois t'avouer que je déteste qu'on me contredise. En particulier lorsque la personne qui me contredit est censée être sous mes ordres, et que la scène se passe devant les hommes de ma Faction."

L'envoûteur se leva.

"Ce qu'on dit de moi m'importe peu tant que les affaires de mes guildes marchent, ce qui est le cas pour le moment. Mais tu as raison, il faut que je fasse mes preuves si je veux que l'on me respecte. Toi et tes hommes allez donc avoir l'honneur d'observer pourquoi je suis devenu Girudomasutâ, en dehors de mes compétences en marchandage."

L'arrogance caractéristique de Raphaël ne plaisait visiblement pas à tout le monde. D'autres hommes dans la salle, qui avaient entendu la conversation, commencèrent à se lever avec un air peu aimable sur le visage.

"Pour quelle raison dis-tu ? Bonne question. Au départ, je ne souhaitais qu'observer ta montre et en estimer le prix avant de te la rendre. Mais tu me l'as refusée, et je dois t'avouer que je déteste qu'on me contredise. En particulier lorsque la personne qui me contredit est censée être sous mes ordres, et que la scène se passe devant les hommes de ma Faction."

Juste observer ma montre?bah bien sûr...très crédible.Et les hommes dont ils parlaient faisait parti de ma guilde et entre moi et lui leur choix était vite fait, je n'avais aucun doute là dessus enfin presque aucun doute...

"Ce qu'on dit de moi m'importe peu tant que les affaires de mes guildes marchent, ce qui est le cas pour le moment. Mais tu as raison, il faut que je fasse mes preuves si je veux que l'on me respecte. Toi et tes hommes allez donc avoir l'honneur d'observer pourquoi je suis devenu Girudomasutâ, en dehors de mes compétences en marchandage."

Oui sauf que si tu veux que tes guildes marchent il faut que nous pensions du bien de toi imbécile et pour le moment si ça marche c'est parce que nous le voulons bien.
Certains de mes hommes c'étaient levé...bande de naze...je claquais sèchement des doigts pour mes faire se rasseoir, ce qu'ils firent.

"Personne ici n'a envie de voir ce dont vous êtes capable."

J'ouvris la montre pour regarder l'heure.

"Eh bien cette discussion fut fort intéressante mais j'ai d'autre affaires qui m'attendent ailleurs. Le bien être de la faction avant tout n'est ce pas?"

Je fis une révérence des plus ironiques et partit suivie de mes hommes, vidant de ce fait la moitié de la taverne.

(sortie du RP)

Raphaël regarda la voleuse sortir en grinçant des dents, coupé dans son élan. Elle préférait...fuir. Un grand silence était tombé sur l'assemblée lorsque la porte se referma derrière elle et ses hommes. Tout le monde avait les yeux rivés sur lui, qui était toujours debout. Il balaya brièvement la salle d'un regard noir et, frustré, laissa couler une vague d'Oppression autour de lui.
Les buveurs se mirent aussitôt à ressentir l'emprise du pouvoir du Morphème. Ce n'était pas vraiment de la douleur...c'était quelque chose de plus mesquin. Le malaise dans toute sa splendeur. Lorsque la gorge se serre, qu'il devient impossible de respirer et que l'angoisse prend possession de tout, rampant sur les murs et paralysant les corps.
Les plus fragiles s'évanouirent sous le choc, les autres commencèrent à vaciller.
Après quelques secondes, Raphaël relâcha la pression, et se rassit.

Il fit un geste en direction du patron qui l'observait derrière son comptoir, terrorisé, et eut bientôt un nouveau verre devant lui. Accoudé sur la table, il se mit à réfléchir.

"Faire mes preuves, hein ?"

Un sourire étrange se dessina sur ses lèvres, et il avala le breuvage d'une seule traite. Si la patronne de la guilde des voleurs pensait pouvoir en rester là, elle se trompait lourdement.

(Fin du rp)