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Livre des Héros Divinité: Osha Guilde: Guilde des Artisans Résumé:
Sujet: Promenade forestière [PV Ivellios] Dim 14 Juin - 22:58
Il tira sur les rênes, le vieux cheval s’arrêta. Depuis plusieurs jours, ils avançaient lentement mais sûrement vers le sud-ouest, avec l’idée de parvenir à la frontière Asphéir. Rien ne les obligeait à se presser, ils avaient donc effectué une bonne partie du chemin au pas, ménageant ainsi leurs montures et leurs colonnes vertébrales. De toute façon, à cette époque de l’année et dans cette région, le climat était doux et les pluies rares. Rien n’était venu perturber leur progression. Et à présent, du haut d’une colline, leur objectif était en vue : la plaine qu’ils venaient de traverser cédait sa place aux premiers arbres d’une gigantesque forêt, qui s’étendait à perte de vue. A Kadrelan, les habitants des villages alentours redoutaient l’endroit, qu’ils surnommaient Yapehr Anköv, « la forêt des monstres ». Mais sur les cartes Asphéirs, elle était plus connue sous le nom de « forêt de Lolness ».
Müs-Meen, qui le suivait à quelques mètres de distance, fit stopper sa monture à côté de la sienne. La facilité avec laquelle elle contrôlait son énorme jument le surprenait toujours. L’animal était une bête de trait qu’il avait choisi pour sa robustesse, afin qu’il puisse porter le matériel et les provisions sans peine. A côté de ce mastodonte, l’enfant paraissait encore plus minuscule qu’elle ne l’était déjà. Et pourtant, l’équidé placide lui obéissait au doigt et à l’œil. La jeune-change forme dévisagea son protecteur avec un air interrogateur, sans toutefois prononcer le moindre mot. Inutile. Elle n’avait pas besoin de parler pour qu’il comprenne ce qu’elle pensait à cet instant. Et il n’était pas dans ses habitudes de s’exprimer oralement lorsque ce n’était pas nécessaire, Raphaël le savait bien.
« C’est la forêt dont je t’ai parlé. La traversée sera sûrement dangereuse. Müteh. Danger, tu te souviens ? Nous devrions pouvoir y arriver, mais il faudra rester prudents, et avancer vite. Nous en aurons sûrement pour quatre ou cinq jours. Ferât tahi tu dahi. »
Il attendit qu’elle hoche la tête pour s’assurer qu’elle avait bien compris, puis tapota l’encolure de son cheval pour l’inciter à reprendre sa marche vers la lisière de la forêt. Cette fois-ci, Müs s’arrangea pour avancer à sa hauteur. Peut-être ne se sentait-elle pas très rassurée après ce qu’il venait de lui dire. Il sourit doucement pour la rassurer. Avec un peu de chance, ils ne feraient pas de mauvaises rencontres pendant leur périple. Après tout, ce n’était qu’une forêt, non ? Et même dans le cas contraire, il savait se défendre. La plupart des bêtes sauvages ne résistaient pas plus à ses envoûtements que les coupe-jarrets qu’il avait pu rencontrer jusqu’à présent. Oui, il était confiant. Ils parviendraient de l’autre côté sans encombre.
Dès leur entrée dans le bois, l’atmosphère se fit plus fraîche. Plus sombre aussi : l’épais feuillage ne tarda pas à leur cacher les rayons du soleil. Les chevaux avançaient avec prudence, cherchant leur chemin entre les buissons de ronces et les arbres trop serrés. Pas de sentier en vue, au grand désespoir de l’envoûteur qui devait prendre garde aux nombreuses branches basses et aux toiles d’araignées. Mais autant voir le bon côté des choses : emprunter les chemins – ou pire, les routes pavées – multipliait les chances de tomber dans des embuscades. Il se contenta donc de baisser la tête, continuant d’écarter les branchages qui s’interposaient.
Ils avancèrent ainsi pendant deux heures environ, avant de parvenir jusqu’à une zone un peu plus dégagée. L’envoûteur poussa un soupir de soulagement en étirant sa nuque et ses bras endoloris. Peut-être la suite du voyage serait-elle moins pénible. Puis il se tourna vers Müs. Celle-ci avait tenu le coup sans trop de problème ; il lui avait suffi de se coucher sur l’encolure de son cheval pour ne pas être ennuyée par la végétation. La fillette s’était mise à inspecter les alentours dès qu’ils étaient sortis de la masse des arbres. Elle avait décidément de bons réflexes. Ses grands yeux bleu-vert s’avérèrent d’ailleurs très utiles. Toujours sans un son, elle tendit la main vers l’avant, pour attirer son attention sur…quelque chose, un peu plus loin. Le relieur suivit la direction indiquée.
Ce qu’elle avait repéré était un chevreuil, qui s’abreuvait dans une mare boueuse. L’animal ne les avait pas entendus, ce qui tenait du miracle étant donné la taille des chevaux et leur chargement. Müs-Meen avait dû penser la même chose que lui : c’était une bonne occasion de réapprovisionner leur stock de viande fraîche. En faisant le moins de bruit possible, il mit pied à terre, et profita que le gibier leur tournait le dos pour s’approcher de quelques mètres, en prenant garde à ne pas marcher sur des feuilles sèches ou des brindilles qui auraient aussitôt trahi sa présence. Et se faisant, il commença à prononcer ses incantations, à voix basse. Il s’agissait là de la méthode de chasse la plus simple et la plus rapide, à sa connaissance. Il n’avait jamais été doué pour le tir à l’arc ou la lance, et n’avait pas la patience de traquer les proies. Alors il les envoûtait, et les empêchait ainsi de fuir. Sur ce type de cibles, ses sorts étaient simples, et terriblement efficaces.
Il ne lui fallut qu’une dizaine de secondes pour immobiliser le cervidé. Il était resté debout mais somnolait à moitié, tête basse et yeux entrouverts. Inconscient du danger qui le guettait. Ce spectacle était à la fois fascinant et dérangeant, aux yeux de l’humain. Aussi, il se dépêchait toujours d’en finir. Cette fois-ci ne fit pas exception à la règle : il sortit une lame de sa manche, passa son bras autour du cou gracile pour le redresser et accomplit son œuvre avec rapidité. Un coup vif entre les yeux suffisait. La créature vacilla puis s’effondra sur lui. Il n’eut plus qu’à le soulever, le poser sur son épaule et retourner vers les chevaux. Il s’occuperait de vider la dépouille et découper la viande une fois leur camp installé pour la nuit.
Un hennissement aigu. Il s’immobilisa. Müs. Que se passait-il ? Inquiet, il reposa son fardeau à terre avant de s’élancer vers les chevaux apeurés. La fillette était descendue de sa monture, et tentait de calmer les bêtes, mais celle de l’envoûteur se cabrait, l’air paniqué. Qu’avait-elle senti ? Un serpent, un renard, ou quelque chose de vraiment dangereux ? Sur le qui-vive, il se mit à détailler les arbres autour d’eux, plissant les yeux pour tenter de discerner un éventuel mouvement, dans les fourrés. C’est alors qu’il la vit. La chose les fixait, imposante, monstrueuse, pleine de dents et de griffes. Il avait déjà vu des représentations de ce genre de créatures dans les livres, mais ne s’attendait pas à ce qu’elles soient impressionnantes à ce point. Ni à en voir dans cette région. Ne vivaient-elles pas dans les régions rocheuses et désertiques ? Peu importait, il n’avait pas le temps de se souvenir de ses ouvrages de biologie.
« Remonte à cheval tout de suite, Müs. »
Quant à lui, il ne quittait pas le fauve des yeux, persuadé que ce dernier attaquerait s’il tentait de se retourner, ou même de regarder ailleurs. Le monstre devait mesurer près d’un mètre cinquante au garrot, et peser…combien pouvait peser un tas de muscles pareil ? Une goutte de sueur perla sur sa tempe. C’était un prédateur en chasse, il n’était donc pas certain de pouvoir l’envoûter à temps. Et il ne s’était pas attendu à devoir se battre : les fumigènes et les poisons étaient restés sur le cheval. Il ne lui restait plus que ses poignards… Des aiguilles ridicules pour un monstre pareil. S’il ne trouvait pas rapidement une ruse, il n’avait aucune chance. Tout à coup, il comprenait mieux pourquoi les Kadrelans lui avaient déconseillé de s’aventurer dans les bois.
Ivellios ~ Grand Maître du Code ~
Messages : 90 Date d'inscription : 28/05/2013
Livre des Héros Divinité: Ugorla Guilde: Guilde des Assassins Résumé:
Les traces imprégnées dans le sol étaient fraiches, la proie qu'il suivait avait emprunter ce chemin il y a une quinzaine de minutes toutes au plus. Le pourfendeur se pencha au dessus des traces passant ses doigts sur celles-ci pour pouvoir déterminer de quel animal il s'agissait. Il ne s'agissait pas d'un sabot, mais bien de "doigts", un terme pour définir l'extrémité des pattes d'un animal comme un chevreuil. Les empreintes étaient trop petite pour s'agir de celle d'un mâle, alors c'était une femelle ou un jeune chevreuil, mais la première théorie était plus probable, car les empruntes de pas étaient très bien enfoncer dans la terre, ce qui voulait dire que l'animal avait atteint sa taille et son poids maximal. Ce qui voulait dire qu'Ivellios et Nox avaient trouvé leurs proies. Le pourfendeur se redressa, puis fit signe à son fidèle de le suivre. Il continuait son chemin tout en suivant les traces laissées par leurs proies, à ce moment quelque chose attira l'œil du lycan. Quelque chose était resté pris dans les branches des ronces, il le saisie, il s'agissait de poil, sûrement celui du chevreuil, il était sûrement passé trop près sans s'en rendre compte. Ivellios abaissa sa main et son accompagnateur s'approcha pour le sentir, puis s'enfoncer dans les bois comme s’il était sur une piste.
Avec aucune presse, l'âme de la forêt gardait la piste de Nox, même si celui-ci était rendu bien loin, retrouver Nox n'était pas un problème, mais habituellement c'est Nox qui le retrouvait. Il était rare qu'ils s'éloignaient autant de son habitation pour chasser, mais en même temps ça lui permettait de jeter un coup d'œil aux alentours voire ce qui pouvait y trainer de nouveau. La plus part du temps, il retrouvait des cadavres, des restants de convoie, alors dans ses occasions, il ne se gênait pas pour prendre ce qui pouvait être utile. Du même coup, il faisait le ménage s'il le pouvait. Ce qui veut tout simplement dire, tué ceux qui non-rien a faire ici, les étrangers qui ne son pas seulement de passage, par exemple, des bandits. Aujourd'hui s'avérait un jour tranquille pour l'instant. Aucun bandit, pas de mort de trouver, rien de vraiment qui venait troubler la chasse.
Le pourfendeur continua à suivre Nox, toujours à l'affut de ce qui se passait aux alentours. Même si la journée fut jusqu'ici tranquille, dans ce genre d'endroit tout pouvait balancer en quelque seconde. Le plus dangereux ici n'était pas les bandits ou les assassins qui attendaient embusquer dans les buissons surveillant les routes principales, mais bien toutes les sortes de créatures qu'ont pouvaient retrouver à l'intérieur de la forêt si par malheur on s'éloignait ceux-ci. Les personnes aimaient mieux avoir à faire au bandit de grand chemin que les créatures... Car, il y avait toujours une chance de pouvoir survivre après le passage des bandits, pas des créatures... Mais, même si on empruntait les routes principales pour être "moins en danger", il pouvait tout de même y avoir des créatures qui passaient par là, on n’était jamais vraiment sûre de sortir de cet endroit vivant...
Le temps passait et encore là, tout était normal. Ce qui était tout de même pour cet endroit, il fallait dire aussi que tant auprès des humains que des bêtes Ivellios avait su se faire une certaine "réputation" si on veut. L'inévitable arriva enfin, un cri se fit entendre au loin, un crie de jeune fille. Sûrement Nox qui était tombé sur un étranger, il espérait tout de même que Nox n'est pas décidé d'en faire un casse-croûte trop rapidement où que ce ne soit un groupe et qu'il blesse gravement son seul compagnon. Il accéléra le pas, tout en restant discret. Le pourfendeur ne prit pas beaucoup de temps à rejoindre un endroit un peu plus dégagé que le reste de la forêt. Un endroit tout de même dangereux pour s'arrêter, car nous sommes à découvert, alors les prédateurs nous voit, mais nous ne les voyons pas ce qui leur donne un avantage. Il observa pour déterminer ce qui pouvait bien se passer aux alentours. Il aperçut un peu plus loin devant lui la scène et compris mieux ce qui avait pu se passer... Le sang du chevreuil avait sûrement titillé les sens de Nox, puis en voulant se diriger vers la provenance de cette odeur il tomba sur ses deux voyageurs. Par chance pour eu son compagnon n'avait pas encore attaqué et allait sûrement l'arrêter avant qu'il ne le fasse.
Un petit sifflement fendit la lourde atmosphère qui s’était emplie d'un silence de mort. Le trapJaw s'assit alors, comme un soldat au garde-à-vous qui attendait le prochain ordre. Lentement, mais sûrement Ivellios fut son apparition au côté de sa grosse bête, posant une main sur son crâne pour l'ébouriffer. Il examina de la tête au pied les deux voyageurs auxquels il faisait face, ensuite ce fut le tour de leurs montures et de leurs équipements. Rare était les personnes qui osaient s'aventurer dans la forêt, mais ses deux inconnus avaient l'air différent, de plus il n'était pas seulement équipé pour un petit voyage, ceux-ci venaient de loin. Ivellios avança encore un peu sans trop être près non plus.
-Il est rare que des personnes s'aventurent dans cette forêt. Les aventuriers aiment mieux la contourner ou au minimum reste sur les routes principales. Les bandits sont le moindre de vos soucis ici. Mais bon, vous n'avez l'air un peu différant des autres, ce n'est pas dans mes habitudes de questionner les gens qui passe, mais qu'est-ce qui peu bien vous poussez à traverser cet endroit? Personne ne vous a t'il parler de ce qui ce trouve ici? Vous n'avez pas l'air très à l'aise avec ce genre d'endroit...
Il n'aimait pas l'idée qu'il avait en tête, ce n'était pas vraiment dans son genre d'aider les humains, mais la petite, il le sentait, ce n'était pas de cette race de plus, elle était jeune , mais sa haine envers les humains était tout de même assez grande...
-J'aurais tout de même quelque chose à vous proposer. Je pourrais vous aidez à traverser cette forêt, mais, j'aimerais que tu me démontres (dit-il en regardant l'homme) que tu n'es pas comme les autres et un jour si nos chemins se croisent une autre fois vous devrez vous rappelez que vous me devrez quelque chose, alors, seriez-vous intéressé?
Raphaël Kelen Apprenti
Messages : 26 Date d'inscription : 07/02/2015
Livre des Héros Divinité: Osha Guilde: Guilde des Artisans Résumé:
L’envoûteur ne savait que penser de la présence de l’inconnu qui venait de faire irruption à son tour dans la clairière. Les yeux toujours rivés sur le monstre, sa méfiance ne s’était pas estompée. Certes, les deux voyageurs ne faisaient plus face à une bête sauvage incontrôlable. Mais un chasseur mal intentionné accompagné d’un animal dressé n’était pas une partie de plaisir non plus. S’ils attaquaient à deux, la situation serait d’autant plus critique. Alors que faire ? Il hésita une seconde à profiter de la distraction offerte par le sifflement pour lancer ses illusions sur l’animal. Maintenant qu’il avait abandonné son attitude menaçante, agir sur son comportement serait bien plus facile. Mais il se ravisa. Mieux valait attendre. Observer leurs moindres gestes, analyser le comportement du vieil homme. Il n’avait pas l’air de vouloir se battre, du moins pas pour le moment. Un léger soulagement détendit les muscles de Raphaël, et il abaissa ses dagues tout en effectuant quelques pas en arrière. Ainsi, avec prudence, il se rapprocha des chevaux et de la fillette. Cette dernière s’était emparée d’une bouteille de fumigène, et elle s’y accrochait avec force, les mains tremblantes. Il lui fit signe de rester calme et, à voix basse, entreprit de la rassurer.
« Hommà shürr. Ne t’inquiète pas. »
Pendant ce temps, l’inconnu avait rejoint la créature.
« Il est rare que des personnes s'aventurent dans cette forêt. Les aventuriers aiment mieux la contourner ou au minimum restent sur les routes principales. Les bandits sont le moindre de vos soucis ici. Mais bon, vous n'avez l'air un peu différents des autres, ce n'est pas dans mes habitudes de questionner les gens qui passent, mais qu'est-ce qui peut bien vous pousser à traverser cet endroit ? Personne ne vous a parlé de ce qui se trouve ici ? Vous n'avez pas l'air très à l'aise avec ce genre d'endroits... »
L’homme parlait avec assurance. Il devait être habitué à crapahuter dans les parages. Mieux valait s’en faire un allié, cela allait de soi.
« J'aurais tout de même quelque chose à vous proposer. Je pourrais vous aider à traverser cette forêt, mais j'aimerais que tu me démontres que tu n'es pas comme les autres et un jour si nos chemins se croisent une autre fois vous devrez vous rappelez que vous me devrez quelque chose, alors, seriez-vous intéressé? »
Son offre était étrange. Pas comme les autres, hein… Que cherchait-il, au juste ? Voulait-il évaluer leur force de frappe ? Estimer leur valeur pour mieux les arnaquer par la suite ? Tout en faisant mine de réfléchir, le relieur flattait l’encolure de son cheval, qui restait lui aussi très nerveux. Après un instant, il finit par poser un pied dans l’étrier et se remettre en selle lestement.
« Je suis heureux de te rencontrer, chasseur, et il est vrai que nous aurions bien besoin d’un guide à travers ces bois. Mais je risque de te décevoir. Je ne suis qu’un simple artisan, et cette enfant est mon apprentie. Nous n’avons rien de particulier à te montrer. Tout ce que je peux t’offrir, ce sont des livres, de la nourriture et un peu d’argent. »
Il n’avait pas vraiment menti. Certes, il cachait certains secrets liés à son statut, mais ceux-ci appartenaient au passé. De plus, il était hors de question qu’il dévoile quoi que ce soit à un inconnu. Les espions des anciennes factions pouvaient se trouver n’importe où, et il devait rester prudent maintenant que Müs-Meen et lui faisaient route vers la frontière.
« Si nos vies n’ont pas de valeur à tes yeux, tu es libre de ne pas nous aider et de passer ton chemin. Je le comprendrai. De notre côté, nous continuerons notre route quoi qu’il arrive. »
Ivellios ~ Grand Maître du Code ~
Messages : 90 Date d'inscription : 28/05/2013
Livre des Héros Divinité: Ugorla Guilde: Guilde des Assassins Résumé:
« Je suis heureux de te rencontrer, chasseur, et il est vrai que nous aurions bien besoin d’un guide à travers ces bois. Mais je risque de te décevoir. Je ne suis qu’un simple artisan, et cette enfant est mon apprentie. Nous n’avons rien de particulier à te montrer. Tout ce que je peux t’offrir, ce sont des livres, de la nourriture et un peu d’argent. »
Ivellios se permit un petit rire étouffé avec un sourire en coin. Heureux de le rencontrer ? Pour Ivellios l’artisan qui se tenait devant lui avait plutôt l’air tendu pour quelqu’un qui était « heureux » de le voir. Il comprenait tout de même. Cet endroit était oppressant et rare était les bonnes choses ou personnes que l’on pouvait rencontrer au sein de la forêt de Lolness. Peut-importe. Se fiant à ce que l’inconnu lui disait, le chasseur se rendit compte qu’il c’était peut-être mal exprimer pour ce qui était de sa « récompense ». Il se permettra alors de mieux s’éclaircir :
« Je crois bien ne pas m’avoir exprimé correctement. Je n’ai point besoin d’or, de nourriture ou d’objet. Ce que je demande en retour de ce service est un autre service. Simple n’est-ce pas ? Je vous retrouverais quand il sera temps pour vous de me rendre l’appareil. »
L’artisan n’avait peut-être pas prouver qu’il n’était pas comme les autres, mais, sans même le vouloir celui-ci l’avait fait, ses gestes avaient parler pour lui. Lors de sa rencontre avec Nox, l’homme aurait pu décider de prendre ses jambes à son coup et laisser l’enfant derrière lui, servant ainsi à la bête de casse-croûte le temps qu’il prenne fuite. Non, l’inconnu décida de faire face à Nox et d’assurer la sécurité de cet enfant, même s’il était désavantagé dans cette situation. Ainsi l’artisan a su démontrer sa valeur, sans aucun doute il était un homme bon. Vint au tour de l’enfant, sans même agir ou parler Ivellios savait que cet enfant était profondément bon. Il le sentait, c’était aussi simple.
« Si nos vies n’ont pas de valeur à tes yeux, tu es libre de ne pas nous aider et de passer ton chemin. Je le comprendrai. De notre côté, nous continuerons notre route quoi qu’il arrive. »
Un fin sourire se posa sur le visage du pourfendeur, ses deux inconnus avaient l’air de gens tout au plus intéressant. Il pense ne pas regretter de les accompagnés, s’ils acceptaient bien sur ses « termes ». Il pourra sûrement en apprendre plus sur eux durant le voyage. Tout en croisant ses bras sur son torse il prit parole :
« Alors, un service contre un service, qu’en dites-vous ? »
(hai hai ce n’est pas mon meilleur, c'est un peu désevant en fait >.<, mais tu as un petit quelque chose à te mettre sous la dent j’imagine ^^)