Serena Dajaren - Marchande -
Messages : 32 Date d'inscription : 08/02/2015
Livre des Héros Divinité: Aronax Guilde: Guilde du Dragon Rouge Résumé:
| Sujet: Serena Dajaren. Et c'est tout. Lun 23 Fév - 23:45 | |
| Présentation Nom : Dajaren Prénom : Serena Âge : 16, 17, ou bien 18 ans on n'est pas trop regardant. Race : Hybride Faction : Voyageurs du temps Guilde : Celle du dragon rouge Raisons du choix de faction : - Marchande - Collectionneuse - Ambitieuse raisonnable Rang : Apprentie, mais plus pour longtemps Famille : (pour hauts elfes) Métier : Marchande Classe magique: Élément : (pour élémentalistes) Divinité vénérée : Aronax
Description Taille : 1m71 Poids : 55kg
Description Physique : Il suffit de poster Serena devant un miroir pour dévoiler la plupart des secrets de son apparence, tout d'abord, comme la plupart des femmes, elle arrangera ses cheveux, essaiera d'entamer la confection d'un chignon puis oubliera l'idée, laissant une mèche tomber négligemment devant le visage. Là, elle se rapprochera, et ses yeux de charbon scruteront l'espace entre les sourcils, n'est-ce pas l'apparition de la ride de la sévérité? Elle lissera un des sourcils noirs en se mordant la lèvre inférieure, comme si ça pouvait avoir le moindre résultat. La bouche, elle y viendra, assez charnue, et en son coin démarre une cicatrice blanchâtre remarquablement droite, qui se démarque à peine sur la peau pâle , une marque qui va se jeter dans son cou pour se stopper brusquement contre la clavicule. Un coup d’œil au décolleté, elle rajustera le corset, bien que ça semble inutile, le corps est long et fin, drapé d'étoffes foncées. Elle se regardera de profil, elle a l'air presque noble, plus élégante que les autres marchandes, et bien plus jolie que la moitié des filles d'Aeoris, mais seul ça ne sert à rien: le physique, ce n'est qu'une base.
Signes particuliers : L'hybride a des tâches noires qui lui creusent la peau du bas du dos, les mages qui ont observé cela ont affirmé que c'était démoniaque, mais rien de grave selon elle.
Description Psychologique : Redoutable en affaires, Serena est de ces personnes qui ont souvent ce qu'elles veulent, les clients viennent intrigués par la chevelure d'un blanc immaculé, puis repartent les bras chargés. Et entre deux ils sont manipulés, malmenés, retournés, et ça fonctionne. Il se dit qu'elle aurait été façonnée par Salvis et Osha, une étrange beauté faite pour triompher, usant de ses charmes telle une sorcière, n'hésitant pas à ensorceler de sa voix de sirène, et peut-être un brin d'Ugorla dans ses hanches, n'y a-t-il pas la volonté de la maîtresse de Tharod là, dans ces mouvements de succube ? Nombreux sont ceux qui parlent, mais rares sont ceux qui défient le regard ardent de la jeune voyageuse du temps, elle dira qu'il n'y a qu'envie et couardise parmi ses pairs. Eux affirmeront que c'est une catin, tout est question de point de vue.
Et, justement, lorsque l'on sort de la journée de travail on découvre une Serena plus décontractée et souriante, avec la voix à demi brisée, et des gestes un peu imprécis et fatigués, ça n'en impose pas autant que la Serena calculatrice, mais ça a son charme, plus doux, moins énergique, plus attentif aussi. Serena qui a parlé, menti, brodé toute la journée écoute enfin, se ressource dans les discussions des autres. Cependant une chose demeure, bien qu'à peine perceptible tant qu'on ne la cherche pas, l'orgueil. Écouter les autres peut la rendre compatissante à de rares occasions mais ce n'est pas ce qu'elle recherche lorsqu'elle se mêle à la populace des tavernes et auberges, non, elle cherche la confirmation, ce qui va lui rappeler, la rassurer, lui susurrer dans le creux de l'oreille qu'elle vaut mieux.
Équipement : Une dague, au moins. Et lorsqu'il faut superviser des transactions, ou voyager seule, une sorte de long sabre, qu'elle manie assez bien pour éloigner les quelques amateurs pensant qu'une donzelle est forcément gauche et incapable. Elle ne s'est jamais retrouvée isolée avec de véritables malfaiteurs.
Histoire : Serena est un enfant de l'amour tardif. De l'amour qui voulait un enfant à tout prix pour se matérialiser, pour compléter un remariage. Une fiole vint sauver l'union des deux familles, et l'empêcher d'être stérile, mais la dégénérescence physique s'amorça dès la cinquième année. Les cheveux ébènes se révélèrent éclaircis, d'abord par quelques fils blancs, que l'on arracha les premiers jours, avant de remarquer à quel point c'est inutile. Dans le même temps les yeux verts commencèrent à être envahis de tâches noires, des cendres qui se déposaient dans l'iris et s'accumulaient. Évidemment la chevelure poivre et sel n'apparut comme une bénédiction pour personne. Les regards en biais étaient accusés avec la tête baissée, ce sentiment persistant, continu, d'être coupable avant même que le moindre crime n'ait été commis. Serena fut confiée à une branche éloignée de la famille, sur recommandation d'un prêcheur qui faisait du porte à porte : était-elle une simple erreur de Lilianne ou était ce une énième pique d'Ugorla ? Il était plus sûr d'envoyer cette sorcière à la campagne, là-bas ils savaient y faire, avec les enfants de démons.
Une étape bien plus difficile, elle s'en rappelle beaucoup plus précisément, elle pourrait en conter certaines journées en détail, mais elle juge cela assez inintéressant... Les pupilles devinrent rapidement indistinctes et l'on cessa d'essayer de faire revenir l'émeraude de ses yeux en appliquant des produits acides. Les gens qui la recueillirent ne tinrent pas longtemps, même pas une année entière ne s'écoula quand ils appelèrent le fils du boucher. Serena avait écopé de traces de suie étranges alors qu'elle nettoyait l'âtre de la cheminée. Pourquoi faisait-elle ça ? Il n'y en avait pas besoin, on était dans les jours les plus chauds. En réalité, elle devait être en train de préparer un rite de son secret. La jeune Henaes avait eu un bébé, l'innocence n'attirait-elle pas le goût de ces gens déviants, le goût du sacrifice, celui du sang ? Le doute était-il encore permis ? Est-ce que cela n'avait pas l'air évident, quand on prenait le temps d'y penser ? Cette folle menaçait l'équilibre du village ! Fallait-il attendre qu'elle tue enfin ? Non, il fallait l'en empêcher, la contrer, et le fils du boucher saurait y faire, il égorgeait souvent les porcs.
Serena n'avait rien de la créature diabolique pour laquelle on la prenait et ce fut sans aucun soupçon pour lui embrumer l'esprit qu'elle suivit le garçon pour lui donner un coup de main. Ils marchèrent une demi heure, dans le silence le plus complet, comme habituellement. Ils arrivèrent à la lisière des bois et il se jeta sur elle, inutile de préciser qu'une fillette d'une huitaine d'années ne faisait pas le poids, et qu'elle fut rapidement immobilisée. Il lui demanda ce qu'elle comptait faire, avec la suie, ce que son cerveau détraqué préparait, car tout le monde savait qu'elle manigançait quelque chose de louche, elle restait trop souvent en retrait pour que ce soit anodin. Elle tenta de le repousser, n'ayant pas de réponse satisfaisante à lui fournir et lorsqu'elle sentit le métal froid contre sa mâchoire elle préféra fermer les yeux, ce serait plus rapide, moins douloureux. Ça brûlait là où ça passait, et ça se rapprochait du cœur, qui accélérait. Il y eut quelques bruits de pas et son sauveur apparut, il donna un coup de pied dans le visage du garçon, fils du boucher, dont on ne retenait jamais le prénom. C'était un homme sûr de lui, il avait toujours su y faire.
Elle bondit sur ses pieds, et partit en courant, elle entra dans le champs de maïs avec violence, et y disparut, engloutie par la masse végétale. Pendant qu'elle progressait, les entailles se multipliaient, et le fait de mettre une main devant, pour écarter quelques feuilles coupantes, n'était pas suffisant. L'important était de se frayer un chemin, quitte à ce que cela soit au détriment du reste, peau et vêtements. Il ne fallait pas regarder derrière, ce serait perdre trop de temps. Les champs de maïs étaient réellement de superbes coupes-gorge à cette période de l'année. Elle le savait, on lui avait souvent répété de ne pas y jouer. Cependant là ce n'était pas un jeu, c'était quelque chose de dangereux. L'animal était lancé, et coutelas à la main il la poursuivait sans doute toujours. En sortant du champs, elle tomba nez-à-nez avec l'étranger dont les yeux avaient l'air de rire. Elle regarda le chemin de terre, s'apprêtant à choisir une destination, mais il empoigna son avant bras, la traîna jusqu'à une charrette rudimentaire, il la força à monter, ça, il savait y faire.
Elle découvrit par la suite qu'il avait sa manière bien à lui d'être un bienfaiteur, suivant un code de l'honneur imaginaire extraordinairement fourni, un travail au cas par cas. Il était difficile de comprendre pourquoi il tuait, pourquoi il laissait en vie : ainsi il passait du statut de héros à celui de brigand, suivant les cités et villages traversés. Les deux êtres encapuchonnés perturbaient la faune locale. Dans les premiers temps, ça s'expliquait facilement, la fermeté avec laquelle l'homme maintenait la mâchoire de la fille pour désinfecter la plaie potentiellement purulente, alors que tout le monde était attablé, prêt à manger, ce n'était pas des plus ragoutants. Par la suite, ce qui dérangea le plus, ce fut le silence, Serena parlait pour les commandes de plats, les réservations de chambres, lui lorsqu'il avait à se faire embaucher temporairement. Une des phrases qu'elle l'entendit le plus souvent la concernait, il tenait à rappeler à la population qu'elle n'avait à être dérangée sous aucun prétexte, et que le moindre abruti qui tenterait de l'approcher aurait à faire affaires avec lui, pour effrayer aussi il savait y faire.
S'exprimer en signes la plupart du temps, en plus d'ennuyer ceux qui ne peuvent pas comprendre, permettait aux conversations de se poursuivre à n'importe quel moment, et endroit, sans avoir à se censurer, enfin, rarement. En presque dix ans, ils étaient tombés sur un seul homme muet, cet homme avait tenté de rejoindre la conversation mais s'était fait rembarrer par deux bras d'honneur. Dialogue privé, entre privilégiés. L'influence qu'ils avaient l'un sur l'autre était plutôt bénéfique, bien qu'invisible, ils restaient en vie, ensemble, et apprenaient à être vivants. L'existence de nomade commença à ennuyer l'homme à un moment, ses membres se raidissaient, dormir dans des piaules dont les murs étaient de papier n'était plus faisable, se réveiller dans une pièce mal isolée était douloureux. Son dos se courbait, et garder un œil sur Serena tout en vaquant à ses tâches devenait infaisable. Ils quittèrent les alentours de Ragafur, et allèrent se réfugier à Aeoris. Ils avaient au gré de leurs voyages gagné un nombre de contacts non négligeable. L'expérience récoltée au fil des années permit de se faire un nom rapidement, ils optèrent pour Dajaren, et surent y faire.
La place de Serena devint rapidement celle qu'on connaît aujourd'hui : avantageuse, à la vue de ceux qui arrivent par les quartiers nord, ceux qui ne restent pas bien longtemps, qui peuvent se permettre un coup d’œil et quelques achats, mais pas se mêler au peuple et leurs parasites ; une place que la moitié des badauds repère, un emplacement dont on approche par curiosité, les rouleaux de tissus semblant plus précieux que les bijoux d'en face, quand Serena s'en occupe. Et les objets et ustensiles parfois exotiques ne manquent pas d'attirer les plus jeunes, avides de découvertes. On parle peu de l'autre Dajaren, qui n'est plus aussi souvent à ses côtés, on l'aperçoit, il arrive de son pas lourd, le dos voûté. Il reste menaçant, mais les poils drus sur son menton sont blancs, il beaucoup vieilli, la terreur des provinces, à certains endroits demeurée une légende pour forcer les petits à dormir la nuit. Ils s'accordent parfaitement, maintenant qu'ils ont perdu tous deux leurs derniers cheveux noirs. Dajaren, c'est maintenant à l'hybride de redorer le blason d'une famille oublié, elle est sur la bonne voie, paraît-il, enfin... on le chuchote ici et là. C'est un bon début.
Garde le en tête Invité, tu la croiseras tôt ou tard.
Et toi ?Âge : vieillesse +1 Disponibilités sur le forum : variera au gré du temps, des partiels, et des projets. Avis sur le forum : J'ai été accrochée par le design, et maintenant, il y a beaucoup à faire! Tu connais le forum grâce à : L'effet papillon Remarques diverses : /
Origine de l'avatar : http://kelseybeckett.deviantart.com/art/Simper-325843752
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Dernière édition par Serena Dajaren le Mer 11 Mar - 15:59, édité 2 fois | |
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