une soirée comme les autres.... [Rp libre, mais me contacter avant....]

Ivellios ne brisa pas le contact visuel établit. Il continua à fixer Nindaeï dans les yeux pendant un petit moment, sans rien dire. Aimer? un mensonge? Il n'y a bien que l'amour qui n'était pas un mensonge dans ces temps noirs en Aeoris.... Le lycan essuya la larme sur la joue de la marcheuse, puis pris parole:

-Me briser? Impossible, je le suis déjà, je le suis depuis le début...

Une vérité assez triste, mais bien réelle. Le marcheur n'avait jamais rien eu, jamais connu rien d'autre que la colère, la haine et le froid d'une lame. Depuis le début, Ivellios n'avait pu jamais connaître ce qu'était le bonheur ou l'amour... Était-il près à si aventurer maintenant? Il n'en savait rien, cela l'avait aider depuis des années d'être ainsi... Tout ce qu'il avait à se soucier était de ce faire poignarder dans le dos. Le marcheur relança ses cheveux vers l'arrière comme il le faisait tout le temps et excisa un sourire... Un sourire qu'il faisait à sa sœur pour la rassurer quand tout allait mal. Elle avait beau être solide et froide, mais au fond elle restait tout de même une petit fille...

-Tu sais Nindaeï tu as beau me dire ce que tu veux, mais tu ne peux me faire souffrir plus que ce que j'ai souffert dans toutes ces années...

Et cette affirmation était bien vrai. On ne pouvait rien faire de plus à Ivellios... Il était rendu à un point telle que même la mort elle même ne serait lui faire peur... Mais bon il devait sûrement laisser sa "compagne" réfléchir à ceci, car en ce moment ses pensées devaient s'entrechoquer...

-Bref, je te laisse penser à ceci, tu viendras me voir quand tu voudras me revoir je sais bien que tu trouveras le chemin pour me retrouver

Le marcheur prit tout son équipement et avant de quitter la chambre, il regarda par dessus de son épaule et dit:

- À oui Nindaeï... Tu es bien trop belle pour être un monstre

Sur ce Ivellios sortit de la chambre, laissant la marcheuse seule . Il retourna prendre son cheval dehors, puis il quitta... Retournant chez lui...

Tandis que le lycan prépara ses affaires, la vampire resta debout, tenant son coude gauche dans sa main. Il prit le chemin de la porte et l'ouvrit, puis jeta un regard en arrière.

Une fine nuance de rouge vint colorer ses pommettes, alors qu'elle observa la silhouette d'Ivellios s'effacer derrière la porte. Pendant quelques secondes, la vampire ne bougea pas. Puis, tout doucement, les commissures de sa bouche s'arquèrent vers le haut. Sa capuche glissa sur son crâne et elle alla armer sa faux dans son dos. Puis, elle ouvrit la fenêtre et s'assit sur le bord un instant, regardant le cavalier s'éloigner sur son cheval au loin. Poussant avec ses deux pieds contre le mur sous la fenêtre, elle s'élança et atterrit sur le sol. Sa cape s'aplatit au sol et se mit à virevolter autour d'elle à cause du courant qui s'engouffrait dans la rue. Ses pas glissèrent sur les pavés, tandis que ses doigts se mirent à griffer le mur, laissant de fins sillons gelés sur leur passage.

Et alors qu'elle avançait, son image disparaissait progressivement dans les ténèbres. Il n'y avait que sa voix froide qui résonna timidement dans la nuit avant de s'effacer.

[Fin du RP] (merci et c'est tout à fait réciproque!)