Un bain chaud.. très chaud [Fregon si tu veux faire ton pervers, c'est le moment]

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Elle entra dans l'eau brûlante avec un soupir d'aise, et se laissa glisser au fond du bassin. Là, entièrement immergée, les yeux clos, elle se remémora sa journée...

Eleanora avait quitté la ville plusieurs jours auparavant. A l'aube, elle avait fermé son atelier, accroché sa fidèle épée de combat dans son dos, rempli sa besace de provisions, et avait filé de toute la vitesse de ses petites jambes en direction du Nord-Est.
Elle atteignit les ruines de l'ancienne forteresse naine à la tombée de la nuit.
Sa réputation de chasseuse de trésors hors pair, et le fait qu'elle soit la seule naine de sa Faction, lui avait valut de se voir confier cette mission. Lady B. avait besoin de l'artefact oublié dans ces ruines pour accroitre sa suprématie. Eleanor avait besoin de Lady B. pour servir ses propres intérêts. Elle avait accepté la mission sans sourciller, et s'était hâtée de quitter la capitale, sans même prévenir Fregon.
Retrouver l'artefact dans les antiques passages secrets à demi écroulés de la forteresse naine avait été long et éprouvant, et le combat contre son gardien, un étrange démon minéral, avait bien failli lui coûter la vie.
Elle était sortie des ruines victorieuse, mais couverte de poussière et de sang. Et c'est ainsi qu'elle avait rallié la capitale à pied et était entrée dans la première auberge qu'elle avait trouvé, n'ayant même pas le courage de faire un pas de plus pour rentrer chez elle. Le propriétaire avait certes l'air douteux, mais l'établissement était propre, et avait l'immense avantage de posséder des bains individuels. Eleanora avait payé le tarif sans hésité, était aller poser ses affaires dans sa chambre, et s'était ruée vers les bains, désireuse de se débarrasser de toute cette crasse et cette fatigue...

Elle était donc là, sous l'eau depuis plusieurs minutes (les nains peuvent retenir leur respiration très longtemps), les yeux clos, en train de rêvasser, lorsque des remous dans l'eau calme du bain attirèrent son attention. Elle remonta à la surface pour se retrouver nez à nez avec un visiteur inattendu...

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Son combat avec Reivax Baëleän terminé, il rentra en ville. L'un des membres de la guilde lui dit qu'Eleanor était rentrée de mission. Il s'était donc rendu chez elle, mais la nabote ne s'y trouvait pas. Blasé, il passa son chemin et décida d'aller s'offrir un peu de plaisir dans un bordel de la ville. Peut-être y avait-il encore des jolies filles qui n'en voulaient pas à sa vie, mais à sa bourses ou à ses bourses pour être plus exact.

Fregon entra dans la maison close et vit un pan de la robe de celle qu'il recherchait quelques temps plus tôt guigner au détour d'un couloir. L'elfe posa une pièce d'or sur le comptoir et demanda au nabot qui tenait toujours l'endroit après quinze années d'absence :

-Dis-moi où la naine est allée et fait dégager ceux qui pourraient la rejoindre. Sinon je les envoie six pieds sous terre.

Le nain pâlit à la vue de l'ancien client qu'il avait cru mort depuis belle lurette. Sans doute l'un de ses meilleurs clients à l'époque, mais aussi le plus effrayant. Toutes les filles qui avaient été malhonnêtes avec lui avaient fini par tapisser les murs des chambres.

-Maître Fregon, vous voilà donc de retour. Je ne savais pas que vous aviez quelques intérêts pour les naines. Je trouve cela étrange pour un...

Il fut coupé par l'expression de son client et tendant une clef, il lui fit :

-Elle s'est rendue aux bains, salle treize Monsieur.

Le ritualise arracha la clef des mains de ce dernier et se rendit au lieu dit. Derrière la porte il l'entendait se prélasser. Lentement, il inséra la clef dans la serrure et la tourna, puis poussa la porte. Quelle vue il avait sur la poitrine généreuse de son amie.

Au travers, de la buée, il pouvait voir les luxueuses décorations. Il enleva sa cape et la déposa sur un banc de marbre. Il retira aussi ses bottes et son pantalon. Il ne lui restait que sa chemise blanche qui lui tombait presque sur les genoux.

Souriant, l'elfe s'assit au bord de l'eau et regarda la naine de plus près. Elle était franchement aussi bien foutue qu'une elfe, mais en petit format. C'était bien là ce qui l'avait toujours retenu de la culbuter dans un tas de foin ou ailleurs...

-Je vois que les rumeurs qui courent au sujet des naines sont totalement fausses. Je pensais avoir quelqu'un de plus... poilu en face de moi.

Il se mit à rire et continua à la regarder. Elle faisait bander...

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Eleanor resta muette de stupéfaction en apercevant Fregon au bord de l'eau, uniquement vêtu d'une longue chemise blanche, qui la matait sans aucun scrupule.
Par les baloches de Gurdil, qu'est-ce qu'il foutait là ?!
Elle resta un moment bouche bée, ses longs cheveux blonds flottant autour d'elle tels une cape dorée. Elle ne tenta même pas de cacher son corps, à quoi bon, il avait déjà tout vu. Elle n'était pas la première qu'il voyait nue, et elle ne serait certainement pas la dernière. Fregon était un coureur de jupons, et elle doutait d'avoir autant de charme que les elfes... Ce qui l'agaçait au plus haut point. Au moins, en cet instant, elle avait TOUTE l'attention de Fregon.

Quant au nabot qui gérait l'établissement allait entendre parler d'elle. De manière définitive.

-Je vois que les rumeurs qui courent au sujet des naines sont totalement fausses. Je pensais avoir quelqu'un de plus... poilu en face de moi.

Le ton narquois de l'elfe, et le rire qui s'en suivit sortit Eleanor de ses projets de vengeance, et elle grimaça, retroussant le nez d'un air dédaigneux tout à fait charmant. Elle vit rouge. Non seulement il ne s'intéressait à elle que lorsqu'elle était à poil, mais en plus il se moquait d'elle. Sous l'effet de l'agacement, son pouvoir se déclencha et des étincelles se mirent à crépiter dans l'air. Et puis, toute la frustration accumulée lui monta à la tête, et elle eut une irrésistible envie de le cogner. Ça tombait bien, pour une fois, il était assis. Sa main partit toute seule, et le bruit de la baffe magistrale résonna dans le silence des bains.

(Une naine jalouse est une arme dangereuse.. XP)

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Jalousie et frustration, voilà ce qui avait déclenché cette baffe. A chaque fois qu'il était assis elle en profitait pour le gifler. Certes, s'il avait été debout, elle aurait pu sauter autant qu'elle l'aurait voulu elle n'aurait jamais atteint sa joue, ainsi elle passait son temps à lui mettre des coups de pied dans les jambes.

Un court instant, il s'était posé la question de ce qu'il pourrait lui faire, mais il s'était ravisé. La taille était un sacré problème, parce qu'en fin de compte faire l'amour à un mètre vingt de colère et de sauvagerie s'apparentait à un véritable exploit. Une idée lui vint, néanmoins en bon gentil homme il se devait de lui demander sa permission et puis ce n'était pas une décision qui se prenait à la légère.

Fregon se rendit compte qu'il n'avait même pas lâché son bâton. Il se leva et appuya celui-ci dans un coin de la pièce. Alors qu'il retournait vers le bain, il se enleva sa chemise tout en prenant bien soin de faire sauter quelques boutons et en découvrant les sceaux qui le recouvrait. Ce n'était pas bien grave Eleanor les recoudrait avec amour sans doute.

Tout sourire, il alla s'assoir juste en face d'elle dans le bassin et continua à découvrir ce corps bien trop beau pour appartenir à une naine. Pourquoi éprouvait-elle toujours cette intense jalousie à son égard ? Peut-être y avait-il tout de même quelques sentiments cachés derrière cette férocité apparente.

L'elfe changea d'avis et alla s'assoir juste à côté d'elle, il pensait que cette proximité était plus adaptée à mener une discussion. L'idée qu'il avait eu ne cessait de turlupiner son esprit. Hors, il s'était décidé à lui poser la question :

-Tu sais que l'un de mes esprits pourrait te faire grandir ? Je n'aurais plus l'impression de tourner autour d'une gamine et surtout je crois que c'est bien ce qui me déciderait à te dépuceler et puis tu pourras me gifler sans avoir besoin de grimper à un arbre.

Voilà qui était dit et voilà qu'il allait prendre encore une baffe, mais avant que ce fut fait il l'embrassa et jeta ses mains sur sa poitrine. Elle était douce et bien ferme. Son engin entra en érection dès qu'il eu cette sensation agréable. Il lâcha sa poitrine pour la serrer contre lui, alors qu'il continuait à l'embrasser langoureusement. Ensuite, il fit glisser sa main droite sur le corps de l'élémentaliste jusqu'à ce que ses doigts atteignent ce qu'il se plaisait à appeler le nirvana.

Brusquement, il la lâcha sentant qu'elle risquait de le faire bouillir s'il continuait...

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Eleanor bouillait littéralement de frustration, la baffe n'était pas un défouloir suffisant. Elle tourna le dos à Fregon, et tenta de se calmer, histoire de ne pas faire exploser le bâtiment. Elle inspira profondément, et le regarda du coin de l’œil alors qu'il allait déposer son bâton, et qu'il enlevait sa chemise dans un geste théâtral.
Elle avait beau être furieuse, elle ne put s'empêcher de loucher sur les abdos parfaits de l'elfe lorsque celui-ci s'avança dans l'eau et s'installa face à elle. Être aussi beau, c'était totalement déloyal. Fichus elfes !
Elle lança un regard noir à Fregon, qui continuait de se rincer l’œil avec un sourire charmeur. Elle serra les poings. Elle détestait ce sourire, tout autant qu'elle l'adorait. Et tandis qu'elle se battait avec ses sentiments contradictoires, il en profita pour s'approcher d'elle et lui susurrer :

-Tu sais que l'un de mes esprits pourrait te faire grandir ? Je n'aurais plus l'impression de tourner autour d'une gamine et surtout je crois que c'est bien ce qui me déciderait à te dépuceler et puis tu pourras me gifler sans avoir besoin de grimper à un arbre.

Eleanor resta abasourdie par sa remarque. La faire grandir ? Pour.. la dépuceler ?! Mais pour qui se prenait-il ? Elle allait répliquer lorsqu'il l’enlaça brusquement, ses lèvres s'emparant des siennes en un baiser brûlant, ses mains parcourant son corps, éveillant d'intenses sensations. Un frisson remonta le long de son dos. Elle aurait voulu le repousser, mais elle ne put pas s'empêcher de répondre à son baiser. Elle, une naine, était incapable d'échapper à l'étreinte de plus en plus intense d'un elfe arrogant. Son cœur battait la chamade, son souffle était court, son corps semblait lui échapper.. Ça la mettait en rage, et l'air autour d'eux recommença à crépiter.
Fregon la relâcha brusquement. Avait-il senti qu'elle était sur le point de le brûler vif ?
Encore toute tremblante, excitée malgré elle, elle reprit son souffle, et plongea son regard dans le sien avant de lui balancer à la figure quelques mots bien sentis sur un ton ironique teinté d'amertume :

- Est-ce que.. tu te moques de moi ? Me faire grandir ? Juste pour m'ajouter à ton tableau de chasse ? Une naine pour rajouter un peu d'exotisme au milieu de toutes ses elfes bien roulées que tu te tapes sans scrupules ? Prendre un peu de bon temps et me balancer ensuite ? N'as-tu donc aucune considération pour moi ? Je ne suis pas ton jouet Fregon. Si tu me veux, il va falloir me mériter. Je ne me donnerai pas sans attendre quelque chose en retour..

Puis, elle détourna les yeux, pour aller perdre son regard dans les nuages de vapeur des bains. Mauvaise journée en fin de compte.

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Il l'avait blessée, maintenant elle regardait ailleurs. Ces mots avaient été durs, c'est vrai et puis il s'était rendu compte que malgré cette taille un peu dérangeante parfois, il brûlait de désir pour elle à présent. Il la voulait et il l'aurait.

-Tu voudrais donc que j'arrête d'aller forniquer dans tous les coins et avoir une certaine exclusivité sur moi ? Fit-il le visage éclairé d'un sourire bienveillant pour une fois. Hé bien soit, mais j'espère au moins que tu sauras respecter mes habitudes de ne pas rester plus d'une semaine sans soulager mes envies sexuelles...

Il se pencha par dessus son épaule et déposa un baiser dans son cou. Perdre Eleanor lui aurait fait beaucoup de mal. Il est vrai qu'ils n'étaient que des amis à la base, mais ce désir qu'il éprouvait pour elle le titillait depuis un moment déjà. D'ailleurs, lui qui avait tellement haït le résultat qu'une telle union pouvait engendrer, se trouvait bien bête de faire la court à une naine.

Les hybrides étaient à ses yeux un ramassis d'ordures inutiles à la vie sur cette terre, mais en fin de compte, il commençait à comprendre pourquoi ils naissaient. Etait-il amoureux ? Il n'en savait rien, mais cette gamine était bougrement jolie, intelligente et elle lui plaisait.

-Tu sais que si tu avais été moche, stupide et qu'en plus tu n'avais rien eu en toi qui me plaisait, je ne serais pas là ? En fait même si tu avais été belle et intelligente, sans ce petit quelque chose je serais simplement allé voir ailleurs. Cependant, depuis notre rencontre je dois avouer que...

Lui avouer quoi ? qu'il l'aimait peut-être ? Pour la première fois depuis très longtemps, il rougit. Non... enfin si... peut-être bien qu'il avait quelques sentiments à son égard. Sinon pourquoi crècherait-il chez elle et en quoi aurait-il envie de la surveiller ? Il se rassit convenablement et les yeux fixés dans les plis de l'eau il réfléchissait :

"Je passe mon temps à la surveiller en fait, et je me fais aussi du souci pour elle quand elle part en mission. Je m'm@*#è lorsqu'elle n'est pas là... J'apprécie même quand elle me tape dessus... et je vais toujours crécher chez elle. Ce n'est quand même pas ... ?"

Avouer une telle chose était bien difficile en fin de compte. Franchement, il ne saurait jamais comment s'y prendre correctement avec les femmes et finirait sans doute par la perdre.

-Ce n'est pas une simple histoire de tableau de chasse. Et là tu sais que tu me pousses dans mes retranchements et que je déteste ça entre autre, mais bon... Ce n'est pas non plus une histoire de race. Race qui n'a d'ailleurs jamais été autre chose qu'une excuse pour moi...

Il la regarda droit dans les yeux et se jeta presque sur elle. Etrangement, il avait presque peur de la casser en deux en agissant trop sauvagement, pourtant elle aurait sans aucun doute pu supporter bien plus violent comme choc. Alors qu'il la serrait dans ses bras, il défit son bandeau et la contempla de ses yeux pour une fois. Il espérait juste que leur couleur, légèrement étrange ne lui ferait pas peur. Totalement blancs... ils effrayaient les plus coriaces.

Un baiser valait-il mieux qu'une excuse ? Il n'en savait rien, mais il colla ses lèvres aux siennes. A ce moment-là, une chaleur inattendue l'envahit. Il préférait ne pas essayer de décrypter d'où provenait cette sensation, il le savait très bien, mais se laisser aller à l'instant présent était parfois des plus agréables.

De sa bouche il glissa à son oreille et lui glissa à l'oreille :

-Excuse-moi s'il-te-plaît... Je ne voulais pas te faire de mal.

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Cette fois, elle l'avait dit, ce qu'elle ressassait depuis un moment déjà. Cette impression tenace qu'il jouait avec elle. Il habitait chez elle, vidait ses réserves de nourriture et d'alcool, lui chipait ses affaires, la faisait tourner en bourrique, sans pour autant se rendre compte des efforts qu'elle faisait pour lui. Peut-être qu'il entendrait enfin raison, mais elle en doutait. Il pouvait parfois se montrer bien plus têtu qu'un nain...
La première phrase de l'elfe confirma ses angoisses :
- Tu voudrais donc que j'arrête d'aller forniquer dans tous les coins et avoir une certaine exclusivité sur moi ?
Avec toujours ce fichu sourire sur le visage. Eleanor avait à la fois envie de l'étriper, et de partir en courant. Et puis, il continua.
- Hé bien soit, mais j'espère au moins que tu sauras respecter mes habitudes de ne pas rester plus d'une semaine sans soulager mes envies sexuelles...
Crétin arrogant ! Maintenant elle avait seulement envie de l'étriper, même si une pointe d'espoir perçait dans son cœur. Elle n'osait pas le regarder, c'était vraiment ridicule. Elle sentait qu'il était tout proche. Il l'embrassa dans le cou, et elle frissonna.
- Tu sais que si tu avais été moche, stupide et qu'en plus tu n'avais rien eu en toi qui me plaisait, je ne serais pas là ? En fait même si tu avais été belle et intelligente, sans ce petit quelque chose je serais simplement allé voir ailleurs. Cependant, depuis notre rencontre je dois avouer que..

Il ne finit pas sa phrase, et Eleanor, qui s'était retournée, le vit.. rougir ? Elle haussa un sourcil, surprise, et attendit qu'il finisse. Dans son cœur, la petite pointe d'espoir grandit.
- Ce n'est pas une simple histoire de tableau de chasse. Et là tu sais que tu me pousses dans mes retranchements et que je déteste ça entre autre, mais bon... Ce n'est pas non plus une histoire de race. Race qui n'a d'ailleurs jamais été autre chose qu'une excuse pour moi...

Est-ce qu'il essayait de s'excuser ? Il ne s'était pas encore débarrassé de cette arrogance qui l'agaçait si fort, et bien qu'Eleanor commençât à oublier un peu sa colère, elle fit mine de rester impassible.
Alors Fregon fit une chose à laquelle elle ne s'attendait pas : il se jeta presque sur elle, la serra dans ses bras et pour la première fois, retira le bandeau qui lui cachait les yeux. Elle le fixa, à la fois surprise et flattée qu'il lui fasse suffisamment confiance pour enlever son masque. Son regard était étrange, mais très doux. Elle n'eut pas peur, elle sourit. Et quand leurs lèvres se rencontrèrent en un tendre baiser, elle sentit l'espoir exploser.
- Excuse-moi s'il-te-plaît... Je ne voulais pas te faire de mal, lui murmura-t-il à l'oreille.

Eleanor n'en revenait pas. Fregon ? S'excuser ? C'était tellement improbable qu'elle se pinça pour vérifier qu'elle ne rêvait pas. La naine était si stupéfaite que sur le coup, elle ne sut pas comment réagir. Elle se contenta donc de se blottir dans son étreinte avec délectation et de lui murmurer en riant :
- Je te pardonne, mais franchement je me demande comment tu as pu conquérir toutes ces femmes en étant si peu doué pour leur parler.

Puis, s'écartant légèrement pour le regarder dans les yeux, elle lui caressa la joue tout en lui disant avec le plus grand sérieux :
- Fregon, je déplacerais des montagnes pour toi, mais changer de taille... non. Ce serait effacer la base de ce que je suis. Je veux bien changer, mais pas à ce point là.

Ne sachant quoi dire de plus, Eleanor baissa les yeux et rougit en apercevant les parties intimes de Fregon. Sentant monter en elle une étrange chaleur, elle se hâta de remonter son regard vers le visage de son chef, guettant sa réaction.

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