Un plan à trois. [pv. Fregon, Breath]

Malgré l’heure tardive et le nombre de soulards qui ne cessait de croître, aucun accros n’avait eu lieu. Orodreth n’aimait pas les lieux fréquentés et il s’était rendu dans celui-ci dans l’unique espoir de pouvoir se défouler un peu sur les quelques roturiers, qui un peu trop esquintés par les effets de l’alcool, auraient tenté la malheureuse expérience de se frotter à lui, mais visiblement les rumeurs concernant ce lui n’était pas fondé bien qu’un tas de chaise briser était entasser dans un coin sombre de la place.
Orodreth était fatigué d’attendre pour rien, il décida donc de s’en aller. Il jeta les pièces nécessaires à payer ces consommation sur la table, et pris la direction de la porte. Alors qu’il s’apprêtait à saisir la poignée de cette dernière, elle s’ouvrit, laissant apercevoir sur le pas du débit de boisson, un étrange individu. Orodreth bondit en arrière et dégaina, l’odeur qui émanait de l’homme lui était familière : une odeur de sang…

Fregon s'était remis en chasse. La gamine se trouvait en ville et il devait trouver un maximum d'informations. Grâce à un clochard il avait appris qu'une fille correspondant à la description qu'il lui avait fourni avait rejoint la guilde des spectres. Aussi pendant une journée, il était resté en planque dans un appartement vide en face de leur hall, pour trouver celui qui lui donnerait les informations à son sujet.

Certes, il était de taille à se battre contre lui, mais il ne lui laisserais pas la chance de pouvoir se défendre. De plus, il n'avait aucune capacité magique. Ce serait facile, trop facile.

Quelques jours plus tard, il avait mis son plan en exécution. Lorsque l'elfe noir qu'il avait choisi quitta le hall de guilde, il se met à le suivre de loin. Certes, les gens le remarquaient facilement, mais c'était pour lui une aubaine, on passait plus facilement inaperçu quand tout le monde vous regardait.

Il l'avait mené jusqu'à la taverne, dans laquelle rien de bien extraordinaire semblait se passer, ce qui justement était vraiment rare. Alors que sa cible posait la main sur la poignée, il ouvrit la porte à la volée. Son adversaire avait bondi en arrière et tiré les armes.

Souriant et confiant, il entra dans le troquet. Cet endroit était toujours aussi gangréné. Il se mit à rire lorsqu'il entendit le patron murmurer son nom. A l'époque, il faisait la loi dans l'établissement, mais les marcheurs avaient repris possession du lieu apparemment.

Il avança de quelques encore, laissant une bonne marge entre lui-même et son adversaire. En une seconde, il l'évalua. L'elfe noir était de loin de taille à l'affronter à condition qu'il ait déjà rencontré un ritualiste et qu'il sache comment s'y prendre.

-Qu'as-tu donc ? Tu aurais peur de te faire mettre en pièce par un elfe, toi le descendant d'une race aguerrie au combat ?

Fregon invoqua une nymphe en une fraction de seconde, celle-ci jailli dans un éclair vert. Elle n'eut pas même besoin d'ordre et fit pousser diverses lianes, racines et ronces autour de l'ennemi de son maître, si bien qu'il ne pourrait bouger.

-Il y a deux sujets que j'aimerais aborder avec toi, mon cher. L'hybride aux cheveux blancs qui fait partie de ta guilde et le livre des démons qui appartient aux marcheurs. Dis-moi ce que tu sais d'eux.

Maintenant, il ne lui restait que la chance pour qu'il ne découvre pas le subterfuge dont il s'était servi et qu'il réponde convenablement.

L’étrange personnage entra en souriant, et émis un petit rictus lorsque le tavernier prononça son nom, Orodreth l’avais déjà entendu, mais où et pourquoi. L’homme s’avança de quelque pas encore et se stoppa.

-Qu'as-tu donc ? Tu aurais peur de te faire mettre en pièce par un elfe, toi le descendant d'une race aguerrie au combat ?

Non, certainement pas, la peur n’était pas un sentiment qui évoqué quoi que ce soit pour Orodreth, seulement son instinct le prévenait d’un danger, et ce nom où l’avait-il entendu, et surtout pourquoi avait-il la sensation que cela était important en cette situation ?

L’Elfe ne lui laissa cependant pas le temps de la réflexion et invoqua une nymphe dans un flash vert, ce qui remémora à Orodreth ce qu’il cherchait, « Fregon Semès » le Ritualiste, membre de la noble alliance et à la recherche des Marcheurs, voilà sur quoi on l’avait mis en garde, sans qu’il y prête la moindre attention bien entendu, jusqu’à aujourd’hui tout du moins.
Il ne put réagir, et les ronces l’encerclèrent de toutes parts entravant le moindre de ces mouvements.

-Il y a deux sujets que j'aimerais aborder avec toi, mon cher. L'hybride aux cheveux blancs qui fait partie de ta guilde et le livre des démons qui appartient aux marcheurs. Dis-moi ce que tu sais d'eux.

Mais de qui parlait-il, Orodreth ne connaissait presque aucun membre de sa guilde, hormis les chefs rencontraient lors de son intronisation, et il était fort possible que les autres membres ignorent même jusqu’à son existence. Quant au livre dont Fregon faisait référence, il n’en avait nullement entendu parlait.

-Peut être que si tu pouvais relacher ton étreinte, nous pourrions discuter et voir de quoi il en retourne ?

Sur ces paroles pleines de bonne volonté, Orodreth lâcha ces armes qui se plantèrent dans le parquet moisi de l’établissement. Il se calma et fit le vide dans son esprit, essayant tant bien que mal de dissiper toutes énergies négatives. Il y parvint, et la nymphe ne détectant plus aucun danger pour son maître, décida au grand soulagement d’Orodreth, de retourner d’où elle venait. Dans le quart de seconde ou il sentit l’étreinte se libérer, il bondit en arrière tout en décochant un carreau de son arbalète, carreau bien sur empoisonné et qui tendait à se diriger droit sur la tête du chasseur…

La taverne, Breath n'était pas vraiment à l'aise dans ce lieu bien qu'il y revienne souvent. Peut être dans l’espoir de la revoir, aujourd'hui non plus elle n'était pas là, il avait pris pour habitude de venir chaque jour à la taverne à des heures différente et de se prendre quelque chose à boire. L'ambiance était relativement calme et le jeune alchimiste appréciait tranquillement sa boisson.

L'air était lourd et humide, quelqu'un entra, entrainant une altercation. Les deux elfes aux cheveux blanc semblaient avoirs certains comptes à régler, leurs envies de tuer se répandait dans toute la taverne figeant la plupart des clients

ils étaient sérieux ce ne ressemblait pas à la plupart des rixe qu'on avait l'occasion de voir dans la taverne. Breath se leva et commença a écouter leur conversation dans l'ombre. Les deux elfes semblaient être habille au combat bien plus qu'une grande partie des elfes ce qui n'était pas rien.

Celui portant un bandeau pris l'avantage en invoquant une nymphe, il était doué, le jeune alchimiste n'aurait pu invoquer aussi rapidement un esprit aussi puissant.

S'étant finalement approché doucement afin de ne pas être repéré durant leur altercation ,il était à présent assez proche pour écouter clairement leur conversation.

-Il y a deux sujets que j'aimerais aborder avec toi, mon cher. L'hybride aux cheveux blancs qui fait partie de ta guilde et le livre des démons qui appartient aux marcheurs. Dis-moi ce que tu sais d'eux.

*Un livre voilà qui pourrait être intéressent, il me le faut. Comment faire pour l'obtenir et qu'est-ce ?*

Breath préférais rester dans l'ombre ses questions il les poserait plus tard quand leurs énergies négatives se seront un peu dissipées. Il ne pouvait pas arriver comme ça en plein milieu de leurs duel.

L'homme qui était enchevêtré dans les lianes de la nymphe repris interrompant l'alchimiste dans ses pensées.

-Peut être que si tu pouvais relâcher ton étreinte, nous pourrions discuter et voir de quoi il en retourne ?

Celui-ci parvint à se libérer de toutes energies négatives et la nymphe le libéra, allaient ils discuter calmement ? c'était rare dans cette ville les questions délicates s'accompagnaient souvent d'interrogatoire plutôt musclé et douloureux. Un carreaux d’arbalète parti en quelques fractions de seconde en direction de l'elfe pauvrement vêtu,il était temps de sortir de l'ombre, l'air humide lui permis d'user aisément la magie, Breath stoppa le projectile a quelque centimètre du visage de l'elfes aux yeux bandés et le fit disparaitre en l'enveloppant d'une fine couche d'eau

Sa magie était si faible qu'elle n'était pas perceptible il se servit du même subterfuge pour arrivé à proximité des deux hommes. Apparaissant par magie comme sorti du néant lui-même. Sa capuche était rabattue sur son visage de telle sorte qu'on ne puisse le reconnaitre, même s'il doutait qu'un des deux elfes ne l'ai jamais croisé.

-"Vous m'avez l'air bien exciter, je vous conseille d'oublier un peu la violence sinon je ne donne pas chère de vos peaux. Toi , tu dis que tu ne sais rien à propos du livre des démons, alors trouve moi quelqu'un qui pourrait m'en apprendre un peu plus."

Breath tentait de se montrer imposant en prononçant ces mots sur un ton plus grave qu'à son habitude. Mais sa taille était ridicule face aux deux elfes, cependant il gardait une certaine assurance ce qui pourrait peut-être les déstabiliser. De plus l'humidité de la pièce lui offrait un avantage non négligeable.

-Peut être que si tu pouvais relâcher ton étreinte, nous pourrions discuter et voir de quoi il en retourne ?

Le bougre ne lâcherait pas un mot et était parfaitement maître de ses émotions apparemment. Avait-il pêché le mauvais poisson ? Certainement, mais celui-ci pourrait lui être utile. Le ritualiste n'aurait qu'à laisser une marque énergétique pour connaître permettre à l'un de ses esprits de l'espionner.

L'elfe noir avait compris comment fonctionnaient les invocations bénéfique au grand damne de Fregon. Celui-ci allait devoir se servir d'un autre esprit, cependant une flèche empoisonnée lui arrivait droit dessus. Un hydromancien venait de faire disparaître la flèche dans une brume, comme s'il n'aurait pas pu l'arrêter par lui-même.

-Vous m'avez l'air bien exciter, je vous conseille d'oublier un peu la violence sinon je ne donne pas chère de vos peaux. Toi , tu dis que tu ne sais rien à propos du livre des démons, alors trouve moi quelqu'un qui pourrait m'en apprendre un peu plus.

L'elfe sans attendre invoqua sa Lamia dans un craquement effroyable et l'envoya se battre contre l'elfe noir pendant qu'il s'occuperait du morveux qui venait de lancer. Il lança à l'égard du plus dangereux de ses adversaires :

-Mon cher, tu vas t'amuser avec celle-ci, elle est mieux qu'un fille de joie.

La Lamia, cette femme-serpent aux écailles rousses et aux yeux d'un noir profond, s'élança vers la cible désignée par son maître. Une odeur âcre envahit la pièces alors qu'elle prenait sa forme matérielle, ses griffes et ses dents empoisonnées s'en prirent directement à son ennemi. Pour l'instant, elle ne faisait que le tester.

Fregon affichait un large sourire, résultat d'un mélange de haine, de joie et d'excitation. Il posa son bâton contre son coeur et invoqua un sylphe qui d'une bourrasque fit exploser toutes les fenêtres de la pièce. L'humidité fut chassé, le kaëlien ne pourrait plus utiliser l'eau selon son bon vouloir. Il ne connaissait que trop bien les élémentalistes, il fallait les priver de leur élément, sauf dans le cas des pyromanciens.

Il attrapa le jeune homme par la gorge et le colla contre le mur, tout en continuant de se concentrer sur la Lamia qui pour l'instant tenait l'elfe noir en échec et c'était tant mieux. Le sylphe priva le gamin d'air si bien qu'il commençait à suffoquer. Fregon se pencha et lui glissa à l'oreille :

-Mets-toi ne serait-ce encore qu'une seule fois en travers de mon chemin et je jure par Salvis que toi et ceux qui te sont chers en payeront le prix.

Il le lâcha et laissa le sylphe continuer à l'asphyxier pour revenir au combat principal. D'un coup sec de son bâton sur le sol, l'elfe fit disparaître la femme-serpent et se précipita en direction de son ennemi.

-Que tu le veuille ou non tu parleras !

Le carreau partit droit sur la tête du chasseur, mais soudain la flèche disparu dans la brume. Un nouveau partenaire de jeu probablement.

-"Vous m'avez l'air bien exciter, je vous conseille d'oublier un peu la violence sinon je ne donne pas chère de vos peaux. Toi, tu dis que tu ne sais rien à propos du livre des démons, alors trouve moi quelqu'un qui pourrait m'en apprendre un peu plus."

Croyait-il vraiment pouvoir obtenir des informations de lui ? Quand bien même Orodreth aurait su pour le livre, aucun des deux hommes de cette pièce n’auraient pu lui soutirer la moindre information, mais le fais que deux individus de cette carrure, lui pose la même question dans la même soirée éveilla sa curiosité, il faudrait qu’il aille discuter avec le Nabot plus tard. Mais ces pensées furent interrompues par l’apparition d’un nouvel esprit, une femme-serpent avec du piquant comme dirait certain.

-Mon cher, tu vas t'amuser avec celle-ci, elle est mieux qu’une fille de joie.

Effectivement sa rapidité allé pouvoir offrir un échauffement à Orodreth. Mais une bourrasque détruisant l’intégralité des fenêtres de l’établissement lui rappela que le véritable spectacle se déroulait là-bas, aussi sa concentration n’était pas à son comble en ce qui concerne le combat contre l’entité. La vue de l’intrus en train de suffoquer fit sourire Orodreth, mais alors qu’il s’apprêtait à prêter toutes son attention sur la Lamia pour en finir en vitesse, celle-ci disparu et l’invocateur se lança dans la bataille.

-Que tu le veuille ou non tu parleras !

Probablement la pire erreur que ce Ritualiste pouvait faire, peu de personne peuvent rivaliser en combat rapproché avec Orodreth. Aussi ce dernier chargea-t-il sans hésitation, armé de sa dague empoisonné, il suffisait d’une éraflure et le combat serait terminer. Mais ce fut loin d’être aussi facile que prévu, le bougre se débrouillait fort bien, et le manieur du bâton profitait d’une allonge certaine ainsi que de l’opportunité de pouvoir frappé quasi-simultanément de deux cotés à la fois. Orodreth devait ramasser ces épées ainsi le combat serait vite terminer. Il recula d’un pas déséquilibrant le mage, et saisit l’opportunité qui s’offrait. Il glissa entre les jambes du Ritualiste, bondit en avant et se saisit de ces épées. Il se releva et fit face à son adversaire.

-Je n’aime pas vraiment parler, vois-tu, aussi j’aimerais que l’on finit cela rapidement.